s'intéresser demande un effort : fatigant ... et pas payant

salut les potes - en ce moment j'essaie de piloter un logiciel texte sans me faire voler toutes mes données persos, et jusqu'aux chaussettes de mon grand père → c'est pas gagné face aux éditeurs - aux GAFAM, et dire que dans les conditions générales ils osent mettre que nous, on ne doit pas violer la loi ... excusez, c'est chronophage - une des raisons pour lesquelles je ne suis pas revenue sur mon blog - et de revenir tout le temps sur la bêtise humaine aussi : par exemple hier soir brièvement j'ai entendu via la radio de ma bagnole que les IPA (les infirmier(e)s dit(e)s à pratiques avancé(e)s qui seraient/ront en 1^ère ligne pour soi-disant assurer les urgences « courantes ») pourront signer les certificats de décès : je dois dire que j'ai coupée la radio de suite, les Docteurs titré(e)s-ministres qui nous « gouvernent » ont vraiment une estime d'eux/d'elles-mêmes mal placée - et surtout, on voit bien leur mépris de la base, à la fois des malades et des médecins de terrain(s)

cela dit, ça fait longtemps qu'on a des imbéciles en médecine, à commencer donc par les dits « Grands » Patrons (donc à majorité masculine, qui se cooptent etc.) que ce soit à la fac - nos soi-disants « Maîtres » à qui soi-disant aussi on devait un respect infini (c'est pour ça qu'ils aiment bien le serment d'Hippocrate : parce qu'il y a une ligne qui dit qu'on doit ensuite, une fois qu'on a le Diplôme, transmettre notre savoir gratos à leurs fils ... peut-être les héberger et leur filer à bouffer aussi), pourtant en majorité une petite « élite » très fermée, voire verrouillée, de déjà fils de riches pistonnés n'ayant jamais approché un(e) malade de près ou de loin - ou à l'hosto où règne aux sommets une majorité de caractériels, voire rondement paranoïaques - donc homosexuels refoulés se protégeant les uns les autres, ne sachant plus examiner les malades ou écrire une ordonnance depuis des lustres, grassement payés à discuter avec les Directeurs Bac + 2 et s'aplatissant d'eux-mêmes devant les représentant(e)s des firmes pharmaceutiques, pouvant se défouler de toute(s) leur(s) veulerie(s) consensuelle(s) sur toujours les mêmes, les malades bien sûr et les troupeaux successifs d'étudiant(e)s chairs à canons, assurant surtout les basses tâches infirmières nuits incluses, et même de secrétariat, sous prétexte de parfaire notre formation médicale pour à l'époque 300FF par mois ... ces dites « Autorités » médicales titrées, bien pourries donc depuis longtemps, n'en ayant rien à faire de la base ni de l'avenir de la profession et s'écrasant déjà devant le fric, les directions, les labos et les cadres (choisi(e)s à l'époque parmi les infirmier(e)s les plus incompétent(e)s), tout cet échafaudage ne tenait et n'a tenu que grâce au « respect » (disons : la soumission) de la grande majorité - le grand public aussi, les journalistes itou etc. - mais devant les/des titres, indépendamment de tous les abus rendus possibles par iceux → ajoutons les chiffres écrasants de 3200% d'augmentation du nombre de ces cadres (sans vocation ni formation aux soins, l'équivalent de commerciaux/iales avec maintenant des protocoles ... informatisés - donc volant toutes les données, en plus de bien sûr violer toute l'éthique, à commencer par le secret médical, et qui se prennent POUR cette « raison », rondement aussi, pour des médecins avec leur ... titre de cadres de « santé ») contre ... 150% d'augmentation du nombre des médecins (« formé(e)s » comme je l'ai dit, par une « élite » [r]enfermée sur elle-même, méprisant déjà les malades ... et les étudiant(e)s) en 40 ans : oui, la « médecine » maintenant est belle est bien foutue, terminée, derrière nous ... le/la Covid™ l'a belle et bien achevée (d'ailleurs, c'est tout ce que « connaiss[ai]ent » les cadres de la médecine : un rhume, qu'il ne faut pas attraper, se laver les mains, se protéger, ne pas fumer/être obèse/être âgé(e), ne pas encombrer les Urgences avec etc. ... et vu que les dit(e)s médecins dit(e)s hospitalier(e)s sont totalement soumis(es) aux dites « équipes » et aux cadres-protocoles/gestionnaires-fric ...)

c'est là qu'on voit que les médecins de la base, des « libéraux/ales » (la seule solution pour échapper à tous ces rapports de domination-soumission et au nivellement par le bas, et de la médecine, est oui de s'installer en libéral, c'est-à-dire en ouvrant son cabinet et pour ceux/celles qui ne sont pas des gosses de riches, en empruntant à une banque - je peux dire incompétente, heureusement totalement, mais ne s'ingérant pas [encore] dans le cœur du métier comme à l'hosto - sur son nom ...) de ma génération ou des gens qui ont fui l'hosto, gardent le respect des malades et de leur métier et ne sont pas dupes 

mais bon bref, pour en revenir aux IPA, en entendant brièvement cette annonce - ou ce brillant projet - de nos politiques s'engraissant sur nos dos et maintenant les mort(e)s, je me suis rappelé un début d'épisode du Docteur House là (vu tout aussi brièvement), donc y a longtemps, où il disait que ses collègues étaient « juste cap(e)s de diagnostiquer les mort(e)s » → on y est ... ça a donc commencé avec la nomination de gestionnaires Bac + 2 aux Directions des hostos (et maintenant y a Parcourssup™ pour sélectionner des lignées de petit(e)s bourges encore plus décérébrées), la nomination et cooptation des plus nuls et qui obéiraient le mieux aux titres de « Chefs », donc de plus en plus soumis à ces gestionnaires (donc avec une « formation » à la médecine par les « élites » éloignées du terrain, la montée en épingles de spécialités, voire d'hyperspécialités de plus en plus restreintes, lucratives, déconnectées des besoins et de toute(s) responsabilité(s)), avec également à la base (rejoignant les « sommets ») moins titré(e)s, des « médecins » petit(e)s chef(fe)s mais gros égos - frustré(e)s de ne pas être admiré(e)s-félicité(e)s en permanence par les malades pour leur « supériorité » en titre(s), copinant pour cette raison avec les paramédicaux/cales et les cadres, se faisant mousser devant eux/elles en violant toute éthique, discutant « médecine » avec toulemonde (et prenant les malades pour des c.(e)s - et des « riens » - mais devant rapporter gros) ⇒ on connaît la chanson, une véritable tour de Babel ... et on [en] voit de plus en plus les résultats : malheureusement tout ce beau monde ne s'intéresse donc qu'à ses titres - c'est tout ce qui leur reste - et à frimer toultemps

pour ma part je n'ai jamais compris que les infirmier(e)s ... puissent se mêler de médecine (par contre attention à nos fesses, et pas qu'étudiant(e)s, si on allait oser jeter juste un regard sur une seule pose de perfusion - étant de multiples fois « tombée » malade, je peux dire que ce sont de véritables carnages) → la seule fois où je les ai vu(e)s, ces IDE, respecter le secret médical, c'est pour une infirmière donc en titre qui après 15 heures ne trouvait (évidemment) plus aucun « Chef » pour lui établir, ou lui prolonger son arrêt de travail de 3 semaines cash : elle avait tellement RIEN, en pleine forme et volubile noyant le poisson à l'infini, bloquant les Urgences (et ses collègues refoulant les vraies urgences, pour qu'elle soit bien prise en charge) au moins 3/4 d'heure - et tant pis pour les vrai(e)s malades - que je me rappelle même plus le diagnostic (s'il y en avait un) : ses collègues des Urges pour une fois lui avaient faite une haie d'Honneur, s'étaient même éloigné(e)s de la porte à 50 mètres pour ne même pas entendre (qui pourtant harcèlent en troupeau pdt des heures les malades ordinaires), et attention, pas question de la dénuder même de 1 seul centimètre (comme une vulga peca foutue à oualpé devant la horde hilare) ... les titres, vous dis-je, les titres ... forcent le respect (le plus cocasse est qu'elle croyait que le « Chef » était tellement plus compétent que « l'assistant(e) » des Urgences !!!) → allez, faut que j'y aille - des bisous à vous  😳