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Billet de blog 18 octobre 2022

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la fiction, proche de la réalité ?

semi interlude plus ou moins ludique, ou question à deux balles ...

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excusez je suis un peu fatiguée en ce moment ⇒ j'ai regardés ces temps-ci des films avec des viols dedans, mais les films c'est encore une industrie tenue par des mecs (en parallèle j'ai quand même lus +++ des bouquins sur #metoo ... et les articles sur MEDIAPART qui défendent le féminisme et dénoncent la domination masculine - mais incroyables les commentaires hoministes aux suites, enfin, à gerber) ... je me disais que si on montrait dans un film ce que font vraiment les flics quand arrive au commissariat une femme battue ou/et violée - vraiment en vrai, ou ce qui se passe à l'hosto avec les malades, particulièrement femmes, ou les plus vulnérables : personnes âgées et enfants ⇒ les gens sortiraient de la salle, iraient voir Game of Thrones®, ou The Crown™ sur Netflix pour rester bien dans les schémas patriarcaux, et un tel film serait censuré ... c'est vrai aussi que j'ai vu entre autres « R.x, une lumière » - pour ne pas la nommer - une daube (encore masculiniste) là oui pas croyable, avec un commissaire d'origine maghrébine montré à l'égal d'un Patriarche craint/respecté par Ses hommes (un arabe respecté par les flics - fait Chef des flics : MDR !!!), qui soliloque/disserte « philosophiquement » et manipule les détenu(e)s avec des discours tous en Hauteur perverse pour leur arracher des aveux, tient toute la ville dans le creux de sa main, hyper paternaliste, insupportable (ça c'est très vrai pour les mecs avec même un tout petit peu de pouvoir(s) - mais pas pour les maghrébins ou ... assimilés, le réalisateur rêve : ce sont des victimes collatérales du patriarcat ...) → en plus y a une gamine violée par un serial violeur plutôt du genre blanc dans un couloir de métro (comme chacun(e) sait, on est violées dans des parkings par ... des maghrébins avec des couteaux) et donc le même réalisateur nous montre le même commissaire arabe tout gentil avec la petite fille violée qui pleure mignonnement, flanquée d'une éducatrice/infirmière/psychologue de l'école toute aussi douce/mignonne, et avec elle ... à qui, bien sûr, elle s'est EMPRESSÉE d'aller TOUT raconter : je le/la crois pas ... et le super-flic il est si ... aimable, qu'il propose même à la gamine d'être interrogée encore mais par le plus doux de Ses flics (lequel en aparté évoque à demi-mots qu'il est quasi en burn[es] out tellement il est gentil aussi : ça marche pour les « soignant(e)s » qui se targuent toultemps d'empathies, pourquoi pas pour les flics ? d'ailleurs ils en usent toultemps et [en] abusent aussi) ... et en plus, ils vont tous se promener encore ensuite avec elle sur les lieux du crime, les gentils policiers, la mimie soignante - zont le temps, et qui lui redemandent si gentillement de réexpliquer sur place (bien sûr, la victime pleure toujours doucement, comme font forcément toutes les filles et en pareils cas, même malgré toutes les mignonneries policières + soignantes déployées ... à l'écran), et tenez-vous bien, au moment où elle va leur décrire précisément comment elle a été violée, le commissaire Grand Prêtre l'interrompt toujours si délicatement en [lui] disant qu'on, enfin qu'eux, les flics : « ne vont quand même pas lui demander de raconter ça » ... sans charre : vraiment MDR, quand on sait l'acharnement des flics - et de tutti quanti jouant aux Docteurs - sur les victimes de VSS : en plus avec une gamine sous la/les main(s), du pain bénit (pour lui apprendre la vie ... les vits, plutôt) → un doux rêve oui

Illustration 1

passons aussi, si je puis dire, sur « l'intrigue » sûrement jugée lesbophile par les critiques, encore une fois avec Léa S. en dominante qui profite d'une cruche (idem donc que dans ce grand film masculiniste où elle avait les cheveux bleus - comme une aliene - et avec Adèle Archangopoulos, où à propos de [faire la] vie, elles se tapaient ad libido sur les fesses pour faire plaisir(s) à Kechiche, encore un patriarche arabe - mais réellement plus vrai lui), Léa S. tjrs abuseuse qui a d'ailleurs dit qu'en lesbienne elle était forcément tellement moins belle → donc encore un film qui montre[rait] une liaison homosexuelle, enfin lesbienne, comme une histoire de domination et du coup, pour tout le monde et les critiques pour commencer, ça fait avancer « la cause » de l'homosexualité, forcément : bref à condition(s) qu'elle rentre dans les schémas patriarcaux quoi

Illustration 2

sinon oui, excusez je passe un peu du coq aux ânes, si je puis dire - je suis donc un peu fatiguée (et donc pour regarder des films) → j'ai zappé malencontreusement encore une fois vous savez, sur le genre de télé-réalité « 24 heures aux urgences », les trucs où je tiens pas deux minutes et qui pourraient donc servir à des étudiant(e)s qui voudraient faire de la médecine pour voir tout ce qu'il ne fau[drai]t pas faire : là c'était bon pas une gamine, la pauvre ils l'auraient tuée direct (je plaisante ... je reprendrai sur les « traitements » réservés aux enfants notamment  aux urgences/à l'hosto) (tuée parce que pouvant encore moins bien se défendre qu'un(e) malade adulte, bien sûr), on suivait - enfin on voyait une dame de la soixantaine qui ne pouvait plus marcher, assise sur une rambarde dans la rue, et pour cause : en proie à une  méga-crise d'asthme elle ne pouvait évidemment plus respirer et avait épuisée presque toute sa Ventoline qui ne marchait donc plus (y avait une bronchite en-dessous, classique) → heureusement le pompier qui l'avait repérée paraissait lui au moins assez respectueux et poli avec elle, mais le SAMU a fondu sur elle comme un seul homme, et elle oui, une proie encore, en commençant par l'interrogatoire de police en lui posant les questions comme à une d.bile comme d'hab (je précise que quand je bossais aux urges ou partais en SMUR moi aussi hélas j'avais tendance à parler fort, mais pas comme si les gens avaient 3 ans d'âge et des imbéciles congénitaux/ales, genre « alors la petite dame elle fait un petit malaise elle veut aller dans le petit hôpital ? » ⇒ d'ailleurs je parlais le moins possible, avec tout le monde déjà qui était aux aguets pour récolter de quoi colporter des ragots par derrière ensuite ..) - questions elles vraiment idiotes à/pour une dame qui avait un asthme grave depuis toute petite, ce qu'évidemment elle s'était empressée de dire d'emblée (et de parler de la bronchite qui avait tout décompensé) : mais pas grave, de toutes façons, vues donc le[ur]s questions, les deux médecins visiblement captaient rien, à tout minimiser

donc la dame qui était au bout de ses forces, qui ne pouvait presque plus respirer, ils la font donc encore parler - qui plus est en lui posant des questions au minimum superflues (bien sûr qu'elle connaissait l'hosto et même la réanimation, hypothèse qui a même amusé au départ le grand Docteur mâle présent, enfin si je puis dire, pour qui tant que les gens sont vivants ça doit pas être grave - en bon viriliste habituel) ... bref après l'avoir bien encore épuisée, ils l'emmènent quand même dans le véhicule (à pieds) garé assez loin, et là ils lui collent un de ces fameux masques sur la figure (ça m'a toujours épatée, un peu comme le doliprane inefficace et toxique devenu quasi du jour au lendemain - même avant le/la Covid - « l'antalgique » je dirai pas de référence, mais quasiment le seul → dès qu'est sorti un masque couvrant bien la tronche et propre à bien aggraver la sensation d'oppression chez des malades qui étouff[ai]ent déjà, c'est instantanément devenu la coqueluche du corps médical et assimilé(e)s) → la dame - dans son état - a bien essayé de protester et de demander au moins ce qu'ils lui mettaient dedans (le masque couvrant/oppressant) : bien sûr il lui a été répondu sèchement genre que c'était « un petit médicament qui lui ferait beaucoup du bien » ... le pb étant que dans ce genre de masques ils/elles mettent le même genre de produit que la Ventoline™ c'est-à-dire des produits de première intention (dont elle avait déjà beaucoup dépassées les doses puisque ça marchait plus), et les deux, hyper toxique(s) pour le cœur - vous avez compris que de rajouter la même chose, SI ça avait super bien marché via le fameux masque sur des bronches non spasmées par un asthme ici grave, ça la faisait décompenser au niveau cardiaque (infarctus garanti) (... quel suspense ...)

ah zut mes aminches, j'ai pas le temps de finir ce soir en plus, je dois sortir (je vous laisse pas trop dans le suspense : comme, les bronches fermées par l'asthme, elle n'a pas trop OUF +++ inhalé le produit dépassé-toxique envoyé dans le masque, elle n'a pas fait un arrêt cardiaque d'origine cardiaque donc - mais avec le temps perdu à ne pas la soigner correctement, son asthme s'est encore aggravé → avec un asthme d'emblée grave, on met une perfusion pour passer des produits efficaces qui vont lever le spasme par voie veineuse/générale ...  je vous laisse donc un peu de suspense quand même, en pensant à ce que la dame a endurer en attendant qu'ils comprennent que c'était grave) (à la ... limite, on se dit que les politiques peuvent remplacer les médecins par des infirmières, c'est tout bon) → c'est un peu le foutoir désolée, en plus je mélange la police et le SAMU (mais c'est vrai que dans les deux cas c'est du grand n'importe quoi), je vous ai dit que j'étais fatiguée - je continuerai demain, promis

Illustration 3

NB en corrigeant ce matin 27/10 avant de revenir plus tard en fin d'aprème pour finir ce billet, je me dis que c'est marrant dans ces systèmes de domination-soumission (les malades n'ayant pas le choix, c'est hyper facile de se sentir « grand(e)s » en face) de voir qu'il y a toujours les mêmes inversions (de responsabilités, de fautes principalement : c'est donc systémique, de manière(s) à ce que de véritables irresponsables paraissent des « responsables », des Patriarches) → ici on voit - comme d'hab - des médecins qui se prennent pour des super héros (alors même qu'ils font n'imp quoi - enfin donc surtout l'inverse de ce qu'ils devraient faire, en mettant le produit inefficaco-dangereux et en disant que ça va sauver la malade), en pleines formes, papotant, prenant mollement des (mauvaises) décisions : y a aucune(s) difficulté(s) là-dedans ... en faces d'une dame qui est au bord de l'état de choc et qui réussit malgré ça/tout à donner le plus clairement possible et les bonnes infos ⇒ c'est elle évidemment l'héroïne, qui ... bande littéralement presque ses dernières forces, en un effort inouï ... mais ce sont les médecins qui se sentent et se disent courageux ... ça ça arrive multiquotidiennement aux urgences, à l'hosto, avec des malades en mode survies qui ... doivent encore rassembler ce qui leur reste comme énergie(s), déjà aux prises avec des pathologies gravissimes, parfois même agonisant(e)s, pour faire face(s) à tous types de personnels ... à qui ça ne coûte rien de venir se pavaner devant eux/elles et de jouer aux Docteurs, qui s'en f.tent, racontent n'imp quoi ... profitant donc de la vulnérabilité des malades et du fait qu'ils/elles sont coincé(e)s (mais espérant - quand même - que ces personnels se sortent enfin les doigts) ... et ultime tarte à la crème, attendent surtout que les malades re-connaissent qu'ils sont plus intelligents qu'eux/elles (alors que c'est évidemment l'inverse) et donc les consfortent dans leurs désirs, voire certitudes, d'être des dominants → des jeux de c.(e)s à l'infini - c'est lamentable

27/10 au soir : enfin bref je vais pas en tartiner des tonnes sur ces « héros du quotidien des urgences qui passent à la télé », surtout que comme d'hab, après avoir zappé dessus par erreur, je n'ai tenu que deux minutes chrono - sinon le billet va être trop long, déjà qu'il est un peu foutoir (disons que c'est un interlude parce que évoquer des VSS sur des enfants et à l'hosto ça m'a donc un peu ... crevée - mais je reprendrai sur ce(s) sujet(s)) → pour en finir si je puis dire avec cette pauvre dame et son asthme grave, déjà quasi en état de mal asthmatique à l'arrivée des « secours », après avoir été bien éreintée par leurs interrogatoires en plus du médoc toxico-inefficace envoyé dans le masque occlusif (et dans ses bronches occluses, mais dont une partie a quand même été absorbée par la circulation sanguine des muqueuses orales et ainsi produit son effet cardiaque bien délétère donc cumulé avec celui de la Ventoline™ dont elle avait déjà dépassé les doses avant), comme évidemment son état s'aggravait, les Grands Docteurs du SAMU ont commencé à paniquer ... et donc à lui intimer de façons brusques tout à coups de la fermer (en lui laissant le masque avec le poison dedans et alors qu'elle ne parlait plus ... NB je rappelle qu'au tout début, avant qu'ils l'aient faite basculer en état de choc, elle avait donné brièvement [toutes] les infos importantes : à savoir qu'elle ne pouvait plus respirer/presque plus parler, que la Ventoline ne marchait plus, et qu'elle avait une bronchite ⇒ toutes infos qui signent classiquement l'asthme décompensé/grave et conduisent normalement à poser fissa une perf pour mettre par voie veineuse des médocs qui lèvent le spasme des bronches, soulagent l'appareil cardio-respiratoire et endiguent l'inflammation bronchique) ... mais on voyait bien que de toutes façons elle plongeait de plus en plus dans un véritable état de choc, devant tjrs les deux Grands Docteurs dont il n'y avaient que les pupilles à grandir sans qu'ils prennent d'avantage d'initiatives ... ah si, la nana médecin - pour faire kèkchose - a relevé les jambes du pantalon de la malade pour montrer à la caméra et à nous qu'elle avait des marbrures sur ses membres inférieurs (c'est des marbrures effectivement, et ça signe l'état de choc - donc légèrement urgent) en nous disant et à la dame que » ces marbrures [c'était] de l'hypoxie » (manque d'oxygène dans le sang) → eh ben non, pour une fois qu'ils lui avaient pas collé l'appareil sur le doigt pour mesurer l'oxygène (par trouille, peut-être aussi, tellement ils aiment le mettre quand ça sert à rien toujours pour papoter [par-]dessus), les marbrures c'est pas un signe d'asphyxie, c'est un signe de choc ici cardio-respiratoire lié à l'asthme grave non soigné et au médoc dangereux par dessus ... bref les aminches là j'ai fermé la télé, j'en pouvais plus, imaginant les souffrances de la malade qui avait rassemblées toutes ses forces pour donner les infos les plus pertinentes dès le départ à ces deux guignols - non, j'avoue, j'ai pas pu regarder la/les suite(s) : après toutes ces « erreurs » et cette frime donc « supérieure » + l'énorme manipulation langagière terminale, on peut dire, de ma « consœur », c'en était trop - je n'aurais pas pu supporter de voir cette pauvre dame plonger dans le coma (parce que voir des marbrures sans rien faire et même, continuer à garder cette/ces attitude(s) supérieure(s), c'est pas possible) ... voilà, c'est tout → je sais pas si ça m'aide tellement de regarder la télé quand je suis naze, je préfère vous faire des bisous, encore 😳

Illustration 4

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