ouais, c'est marrant, pourtant j'ai [vachement] grandi en âge 😀, mais les gens continuent à vouloir me dire quoi faire comme quand/si j'avais 12 ans (oui, je me rappelle que rien que mes vieux - des abrutis sadiques et gluants - à cette époque étaient tout contents, fallait voir 😕 leurs sourires satisfaits d'eux-mêmes et de la/leur trouvaille, de me sortir toutes les deux secondes que c'était « l'âge bête ») → impressionnant oui, que les gens en général continuent à se croire intelligents ... en traitant les autres de con(e)s ... et on a souvent des surprises, même avec des gens qui paraissaient pas trop cons, pour peu qu'on discute un peu avec eux sincèrement, y a toujours un retour de bâton possible : y en a beaucoup qui supportent pas qu'on ne s'intéresse pas à eux d'abord, qu'on mette sur la table un sujet autre qu'eux-mêmes - ça m'arrive tout le temps, parce que perso ce qui me tracasse, naïvement, c'est ce qui reste de la médecine surtout après - enfin avec le Covid™ et tout le monde qui se prend pour des Docteurs, dans les lignées des infirmier(e)s et des cadres à l'hosto qui ne connaissent que les virus (et encore ...) et qui ont pas envie de bosser - et toujours, le sort fait aux malades, dont tout le monde se contrefout ... sauf pour leur dire quoi faire et de la fermer - et qu'ils/elles sont con(e)s

après, c'est vrai que de s'occuper de malades, c'est du boulot : ça nécessite [quand même] des connaissances assez énormes et de la/des pratique(s), si on veut bien le faire, et donc, d'être cap(e) de sortir de soi-même → c'est tellement plus simple, effectivement, de frimer en face avec sa bonne santé et son/ses titre(s), de les accuser d'être en dépression s'ils/si elles osent seulement dire deux mots, de les culpabiliser à morts avec leurs « facteurs de risques » (en racontant à peu près n'importe quoi), bien entendu de jouer au/à la petit(e) chef(fe) en les accusant de n'avoir pas respecté tel ou tel protocole, d'en profiter pour leur tirer les vers des nez pour pouvoir croire/dire qu'on s'est mieux débrouillé(e)/se moquer/se rendre intéressant(e) en colportant des ragots - tout en se vantant d'avoir de l'empathie etc. c'est ce que font, majoritairement (et en groupe(s), et anonyme(s), sans avoir/prendre aucune responsabilité) infirmier(e)s et cadres à l'hosto - donc suivi(e)s par aussi la majorité des « médecins », parce que le nivellement par le bas est ce qui fonctionne le mieux et que leur titre leur suffit, enfin presque (eux-elles aussi attendent tout le temps des remerciements, et comme les malades ne [les] remercient pas assez à leurs goûts, ils/elles vont aller frimer devant ... les IDE et les cadres - qui donc pigent rien à la médecine et sont à l'affût des moindres ... ragots)

évidemment, les malades sont les sujets idéaux/ales pour [leur] faire la/les leçon(s), puisqu'ils et elles ont du mal à répliquer et attendent d'être soigné(e)s - et au moins soulagé(e)s (c'est peut-être pour ça qu'il y a un large consensus et une énorme complicité des « soignant(e)s » pour donner par exemple(s) et surtout le moins possible d'antalgiques efficaces, jamais), « même si » au départ ce sont eux elles qui ont les choses les plus intéressantes à dire, étant donnée la richesse des symptômes et des pathologies (c'est pour ça qu'il faut les faire taire ... et même les punir, donc, s'ils/elles osent continuer à vouloir expliquer) - mais c'est vrai que dans la vie quotidienne, déjà, TLJ quand on explique qq chose y a toujours un(e) imbécile qui viendra dire que c'est pas vrai, ou que c'est l'inverse, qu'il ou elle sait mieux que toi ce dont tu parles (même si à l'évidence il/elle ne sait rien), bref que t'es con(e) et qu'en plus tu dois le/la remercier (et après, si tu remercies pas donc en reconnaissant donc implicitement que t'es con(e), ce sera lui ou elle qui sera vexé(e) - voire traumatisé(e)) → je me demande d'où ça vient ça, déjà donc quand j'étais petite et que je posais des questions parfaitement innocentes ou osais, malheureuse, parler de qq chose qui me passionnait, je me faisais déjà quasi-systématiquement rétamer la g. par plein/des tonnes de gens 😮

ce matin je me rappelle d'une fois, j'étais allée dans le local du SUMA, pardon du SAMU local chercher une ampoule d'un médoc uniquement dé-livrable à l'hosto pour une de mes premières malades, une dame qui avait un cancer du sein métastasé partout, elle avait pas voulu se faire maltraiter-charcuter et donc avait refusés tous les traitements, j'étais arrivée - enfin je venais de m'installer et je ne connaissais pas toute l'histoire, mais dans son état je lui avais mise bien sûr de la morphine et pas à doses homéopathiques - ça avait TB marché, on avait fait un minimum de bilan qui confirmait que son cancer était très avancé (ça avait fait(e)s rire - un peu jaune - tou(te)s mes collègues installé(e)s depuis plus longtemps dans le patelin - et/mais pas content(e)s que je lui aie prescrit, donc un antalgique efficace : ils/elles « ne voyaient pas pourquoi » ... et la traitaient mais de folle, aussi etc.) et donc je voulais lui éviter « à tous prix » l'hospitalisation : je me suis donc pointée toute gaitte dans ma petite bagnole pourrie au CHU pour chercher l'ampoule injectable du produit qui allait, vraiment, la remonter (vraiment un super produit de réanimation, mais maniable et qui avait très peu d'effets secondaires) parce qu'elle était assez faible mais sans que ce soit une urgence grave ... enfin bref, on ne risquait rien d'essayer, et sa famille attendait que je vienne avec le médoc et poser la perf → mais quand j'ai poussé la porte du local et que je l'ai demandé à la cantonade pour ma malade, donc toute contente de pouvoir lui prendre un médoc efficace et pas dangereux, je vous dis pas les têtes : vexé(e)s à morts qu'ils/elles étaient, tou(te)s dans leurs pyjamas de pseudo-chirurgien(ne)s et leurs blouses immaculées repassées dans les plis, mentons en avant-épaules en arrière, vraiment pas content(e)s que je m'intéresse à la malade et à la soulager ... au lieu de venir frimer et même jouer à la Docteure devant l'assemblée, me moquer des malades (aux deux sens du terme), en rire devant et avec eux et elles pour bien [leur] montrer qu'on était tou(te)s des esprits supérieurs ... bref, faire corps avec eux/elles en dénigrant nos ... sujets normalement d'études et de soins ... pour souder le groupe 🙁

je voulais pas vous parler de ça forcément ce matin mes aminches (enfin donc je sais pas, des « ami(e)s » commentateurs ou trices se sont révélé(e)s finalement aussi beaucoup plus que des rabat-oije(s), pour peu que je discute honnêtement avec eux/elles, me disant que je devais faire ceci ou cela/être ceci ou cela ... sans vouloir comprendre ce que j'expliquais, bref pour me faire donc tjrs la leçon i.e. m'expliquer que je suis cone, et que c'est moi la méchante), les billets c'est infernal : on voudrait toujours écrire autre chose et/ou sous une autre forme, mais c'est toujours plus fort que soi, ce qui veut sortir sort comme il veut (et d'ailleurs c'est comme si on m'arrachait des morceaux de chair sanguinolente à chaque fois 😮) ... mais perso, si quelqu'un(e) veut venir m'expliquer quelque chose je suis toute contente, qui le/la passionne encore mieux : je ne comprends décidément pas qu'on puisse se sentir intelligent(e) en dénigrant un(e) autre, différent, malade ou un groupe pour se sentir « au-dessus » en comparaison(s) → tout ce que je désire et ai toujours désiré, c'est avancer, pas pouvoir me sentir « grande » avec un titre ou une appartenance, et surtout pas en rabaissant les autres dès que possible → je sais et j'ai vu/je continue à voir que par exemple(s), les misogynes non seulement adorent traiter les nanas de cones (et d'ailleurs les nanas soumises [sur]jouent visiblement les idiotes quand elles ne le sont pas, pour leur plaire, tant pis si elles en deviennent frustrées, et des mégères) pour se sentir donc des mecs intelligents, « supérieurs » (sans trop se fouler) - je ne parle donc que des mecs misos - mais adorent parader devant et avec puisqu'elles disent amen à toutes leurs coneries ... seulement ça con-forte leur haine donc misogyne de voir que « les nanas sont des idiotes » ... mais ça ne les embête pas plus une telle ... supercherie, ils continuent à se croire intelligents - et à parler dans le vide ... perso je pourrai(s) pas supporter d'avoir un interlocuteur ou une -trice qui se rabaisserait devant moi (... j'ai pas dit que j'adore qu'on m'écrase la g.) : elle est oui, toujours impressionnante cette volonté de rester seul(e) à parler en refusant d'écouter ce que l'autre a à dire → bon, écoutez les coco(tte)s, je me suis assez arrachés des bouts de bidoche pour ce dimanche ... je vais [essayer de] réfléchir à mon prochain billet (sur la fausse empathie-intrusions dans les vies notamment des malades, les proies les plus faciles)

NB oui on reste bien dans un système patriarcal avec de la domination qui s'exerce sur les plus vulnérables/quand c'est le plus facile, et sur les plus vivant(e)s que sont les enfants - et souvent, les malades, qui ont tant de choses à dire et jamais voix au(x) chapitre(s) : je me rappelle oui gamine, non seulement mes vieux me surplombant avec leurs sourires auto-satisfaits dégoûtants de me traiter mais d'âge bête alors même que je posais des questions intelligentes, mais tous les gens autour idem avec des sourires gluants, ravis de l'humiliation qu'on me faisait subir → un(e) gamin(e), ça doit obéir et se taire, et se faire insulter par ses parents ça prouve que les parents sont supérieurs, et ont tous les droits ⇒ évidemment, l'humiliation est encore plus réussie quand le/la gamin(e) est intelligent(e) et que ses vieux sont des çallauds et des daibilles 😀 ... suis-je bête, en commentaire j'ai rajoutée l'immense vexation 😮 subie par le pauvre chef de se(r)vice de neuro venant se phouttre de ma g. quand percluse de douleurs après un accident, l'aubaine pour venir frimer devant moi et m'enfoncer encore plus, parce que je n'avais pas montré mon assentiment total à ses manœuvres et concrètement, mon admiration devant le Patriarche [de la Médecine] qu'Il croyait représenter devant moi ... quand je repense à l'intensité de mes douleurs à ce moment (littéralement pliée en 24 avec le mec en face de moi se rengorgeant de ses sourires gluanto-satisfaits idem), [et à] ce crétin venant faire irruption dans ma chambre [pour] me montrer qu'Il était plus fort que moi, je crois encore rêver - ou plutôt cauchemarder certes, mais vraiment, on est fondé(e)(s) à se demander si on a pas oui, les pires en médecine, qui font - disent n'imp quoi [avec/sur les malades] pour se sentir des patriarches - le pb étant que tout le monde, quasiment, comme tou(te)s les con(e)s de mon enfance ravi(e)s de voir mes parents m'humilier et donc publiquement, est complice (pendant cette hospitalisation, tous les personnels « hospitaliers », du/de la psychologue-assistant(e) social(e) jusqu'aux femmes de ménage en passant par les infirmier(e)s rondement sadiques, me voyant écrasée de douleurs - et espérant que « Le Chef » vienne donc encore m'écraser jour après jour ...) : tout le monde oui, a une/sa responsabilité là-dedans, mais personne ne la re/connaît ...

en médecine oui, y a un consensus mou - dur pour les malades - qui consiste à se moquer d'eux-d'elles (donc aux 2 sens) et derrière leurs dos - auquel pour ma part je n'ai jamais participé (j'ai souvent dit - je crois : je n'aime pas tellement parler de moi - dans des billets antérieurs que je gâchais l'ambiance ...) : ce ne sont pas des petites plaisanteries légères comme si on était là tou(te)s, malades compris(es), à prendre les cafés ensemble, ce sont vraiment des moqueries grinçantes, méprisantes, méchantes ... de gens qui se croient vraiment « supérieurs » - et rien que de ne pas ajouter mon « petit grain de sel » à de ces réunions informelles qui se « tenaient » par exemple(s) aux coins des couloirs, m'a valu donc moults ... rabrouements, d'être tiens ! traitée de dépressive, et jusqu'au déboulonnage de mes roues de bagnole par une équipe infirmière soudée
(oui ça c'était quand je bossais dans les se(r)vices « hospitaliers » → la mauvaise tête, la brebis galeuse ... la « pas marrante », la stressée 😉)