salut(s) - rapport à la culture du viol, ces temps-ci je vous parlais de ma « famille » → suite(s) donc au partage d'une commentatrice qui disait dans MEDIAPART qu'il y avait entre elle et ses sœurs de grandes différences « d'appréciations » - ou de plus ou moins intégration - du climat toxique familial, je vous ai résumé dans mon précédent billet ce qui se passait au sein de la mienne, si je puis dire, et effectivement parlé des divergences entre deux gamines maltraitées par les mêmes parents, menacées, victimes de chantages et de coups, de tentatives de féminicides et de viols (ces dernières, accrues à la puberté parce qu'à partir de là, on était « sensées » coucher avec tout le monde, même avec notre père ... et en plus ça aurait été de notre faute : on est donc bien dans la culture du viol) : soient deux [petites] filles qui n'avaient jamais rien fait de mal, avec des parents on va dire totalement indignes, accusées elles - les gamines, et surtout moi qui cherchais à échapper je ne dirai pas à toutes forces, mais le plus possible à leurs abus et agressions - de quasi tous les maux de la terre, sans dire d'ailleurs clairement lesquels mais incontestablement les pires, et par tout le reste de la « famille » ... pour commencer : oui, par le voisinage aussi, ne parlons pas des instits et profs devant lesquelles il fallait et perpétuellement dire qu'on aimait notre maman et notre papa (sinon gare), mais même les gens de passages, tel(le)s les client(e)s de ma mère qui avait donc fondée une agence immobilière - le bureau était au RDC de la maison - qui voyaient bien la/les violence(s) avec la-lesquelles on était aux prises, qui s'écrasaient courageusement devant ma mère et son fric (d'ailleurs perso j'avais vite remarqué que le fric les avait pas améliorés, au contraire, mais que les gens faisaient les carpettes devant eux tout à coups - ce qui fait que je me suis très vite aussi méfiée des gens qui avaient du fric en général) et qui conssidéraient visiblement que c'était normal qu'ils se défoulent et leurs bas instincts sur nous ... ces petits sourires moqueurs/ironiques vous savez, qui pour moi font partie intégrante du système patriarcal, quand quelqu'un(e) de plus faible ou plus vulnérable se fait maltraiter ignominieusement par de gros(ses) c.(e)s/s.(e)s qui en profitent alors que c'est hyper facile, et l'espèce de consensus mou qui les fait passer pour des « dominant(e)s » (les fameux sourires complices, quoi : à vomir ... complice(s), c'est quasiment pire encore) ... au fait(s) c'est vrai : on peut dire que ma famille, mes vieux donc pour commencer, étaient « exceptionnels(le) » dans le genre viol-ent/toxique, il n'en reste pas moins que TOUS les gens autour, à ma souvenance même si je les fuyais, approuvaient tous leurs abus sur nous plus ou moins silencieusement, et que le/ce fameux petit sourire complice, je l'ai souvent voire systématiquement aperçu par exemples, devant ma mère nous, ou m'insultant, voire menaçant de [me] frapper, ou/et mon père faisant une blague obscène devant ou sur nous etc. etc. et que oui, c'est vrai, je n'ai finalement jamais vu quelqu'un(e) prendre notre ou ma défense
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incidemment, je parlais de ça, donc de ma « famille » que j'ai pas vue depuis quasiment 40 ans - et même plus, puisque je me mettais à l'abri de (mes vieux essentiellement, mais aussi, autant que possible, de tous les petits sourires de connivences autour), et donc qu'à 18 ans je me suis sortie moi-même de là-dedans même sans fric - comme là-bas je n'avais ni le droit de manger, ni de me laver, ni même parfois de dormir dans mon coin, j'étais un peu endurcie on va dire - que j'ai pas parlé à ma mère depuis 30 et à ma frangine depuis 10 (et très brièvement avec les deux, ma mère me demandant seulement si je lui avais fait un petit-fils, et ma sœur ayant « composé » avec eux, et toujours remplie de rage de n'avoir pas eu d'affection de leur part), j'en ai donc parlé dans un billet surtout pour illustrer les perversions de/du langage pour maintenir une domination sur plus vulnérable(s) - ici les gamines que nous étions, dans le cadre du patriarcat pour qui seul le sexe mâle compte, et qui veut imposer la soumission aux nanas, et la culture du viol, en inversant toujours les responsabilités → ça va donc encore être de ma faute, mais ma mère est décédée le 17 juin (et a été incinérée le 22, avec un faire-part auquel je n'ai pas participé - non plus - où il est écrit que c'était « notre chère maman » et sinon, qu'elle avait fondé un cabinet immobilier, pour avoir du fric et du pouvoir et pouvoir écraser tout le monde, bref passons ... bon, on peut peut-être finalement dire « chère » alors, puisqu'il y a que le/son fric qui comptait pour elle)
donc cette femme m'a hurlé dessus toute mon enfance, m'a battue toute petite, m'a fait du chantage, m'a reluquée à oualpé chaque fois qu'elle pouvait (quand malade et absolument sans défense(s), sans penser par contre à me soigner ...) ... et harcelée à la puberté dans le même but → une gamine c'est un échec cuisant, autant [le] lui faire payer, et sinon, qu'elle devienne un objet sexuel à l'adolescence (donc en m'accusant surtout de coucher avec tous les types du quartier, et sinon, avec mon père, qui de son côté se bra.lait devant des vidéos pornos de viols), je ne vais pas la regretter maintenant, 40 ans après et au jour de sa mort, et s'il y a un paradis pour elle et son fric, sa seule « réussite », tant mieux pour elle, perso je m'en contre/fiche - mais le truc qui est dingue, c'est que j'ai eue l'annonce de son décès par ma frangine, mais comme j'ai eus plein de pbs informatiques/téléphoniques ces derniers temps et que je ne re-connaissais en plus pas son numéro ne lui ayant plus parlé depuis des lustres, j'ai donc mis du temps à lui répondre ... et vous savez ce qu'elle a fait ? elle m'a envoyée la photo du ... cadavre de ma mère pour que je la rappelle au plus vite ... oui, on peut dire qu'il n'y a pas beaucoup d'amour dans la famille ...
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donc contrairement à ma frangine on va dire que je ne suis pas entrée dans leur système, à base de tirs croisés de moqueries comme moyens de « communication(s) », d'inversions perpétuelles de responsabilités et de fautes en harcelant les plus vulnérables - donc les enfants, en voulant profiter de leur réelle innocence pour la bafouer de ttes les manières - ou en situation de vulnérabilité(s) pour se sentir « fort(e)s » (c'est vrai que c'est ce qui se passe aussi avec les trolls qui se moquent de la sincérité et de la profondeur des paroles et des écrits particulièrement des femmes en voulant les ridiculiser à tous prix, même en se rabaissant eux-mêmes avec des propos complètement daibilles : l'essentiel pour eux est d'écraser toute vraie réflexion en face, comme lorsque gamine je posais une question intelligente à mes vieux et qu'ils me répondaient des coneries), accompagnés de violences physiques - également faciles - et même sexuelles, donc → j'ai donc très vite refusé tout ça, les perversions de langage et les autres abus, des coups jusqu'aux tentatives de viols parce que considérée comme un objet et sexuel particulièrement à la puberté - mais par contre ma frangine a elle baissés les bras, certes pour échapper aux violences les plus évidentes, mais elle a intégré leurs manipulations langagières avec doubles contraintes, retournements de fautes etc. a confondu le(ur)s abus sexuels avec de l'amour, et est devenue violente aussi ... lorsque je l'ai jointe finalement au tél. vendredi dernier au soir, après avoir réceptionnée cette photo agressive de ma mère morte d'épuisement en EHPAD où la « famille » l'avait placée début juin sous prétexte d'un début d'Alzheimer, elle en a profité pour tenter de me tirer les vers du nez tous azimuts (ces gens vivent donc toutes leurs vies dans des ragots rabaissant autrui tjrs pour se sentir au-dessus : matérialistes, le fric, les objets, les apparences comptent plus que les personnes qui ne leur servent que de faire-valoir) avec quasi la même brutalité que son envoi imagé, mais sur/tout, au milieu de son interrogatoire policier, d'un ton de con/cernée tout à coup, assez ... paniquée on va dire, le truc qu'elle voulait « tirer au clair » depuis des plombes, elle m'a demandé toujours aussi abruptement si finalement « j'avais couché avec mon père » → sous-entendu c'est moi - 45 ans après - qui l'avais/l'ai appâté, qui voulais coucher avec tous les mecs qui traînaient - et avec une épave alcoolique du genre faute de mieux je suppose ... je plaisante : les filles sont donc systématiquement coupables des pires crimes et pour commencer, de violer leurs pères - ah ça, elle a bien intégrées oui, leurs inversions, misogynie et culture du viol ...
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quand je me suis indignée, elle m'a coupée - avec sa violence qui elle, survit, toujours - et quand j'ai évoqué en général les violences faites aux enfants et aux femmes (on ne peut pas dire « expliquer » : elle n'entend rien et reste coincée/bétonnée dans ce système donc patriarcal), elle a proféré que « ça n'évoluait que lentement » → on peut lui faire con-fiance ... et sinon, quand je l'ai « informée » - m'étant donc tirée du domicile ... « familial » le jour de mes 18 ans, et n'ayant plus revu personne quasiment depuis, en faits, ne les connaissant plus/pas - que je ne viendrai pas aux obsèques et n'enverrai pas de couronnes/de fleurs surtout maintenant que notre « mère » était morte, ce qui aurait été d'une hypocrisie encore plus inutilo-monstrueuse que celle du faire-part, elle me l'a confirmé en me jetant/balançant tjrs abruptement, mais cette fois-ci avec une belle sincérité venant d'elle-même aussi, que « de toutes façons, ils - la « famille » - n'aurai[en]t pas accepté que tu viennes » → bon d'accord OK : après avoir abusé sexuellement [de] mon père, j'ai également tuée ma mère ... je suis donc une/c'est donc moi la plus grande criminelle, tout ça parce que depuis/dès toute petite, j'ai voulu - et ai réussi en majorité à - échapper aux mensonges et manipulations, aux insultes, aux coups, aux viols et aux féminicides, à tous leurs abus - et que j'ai faite ma vie sans rien demander à personne ... dingue