salut - je vous avais parlé du potard chez qui je vais chercher mes médocs « avec lesquels je vis très bien » → le mec qui a repéré quand même que c’est une maladie on va dire costaud et que sans les médicaments il y a quand même un [gros] risque vital, et donc qui s’amuse à chaque fois à essayer de me tirer les vers du nez/cracher le morceau en me demandant « s’il m’en reste » « est-ce que j’ai besoin des trois boîtes ? » « combien de boîtes il me faut ? » ... toujours ce genre de type(s) qui veu[len]t te rabaisser - au minimum t'emmerdrer - et qui se rabaissent eux-mêmes tout seuls sans s'en rendre compte(s), auquel je réponds invariablement : « [il me faut] ce qu’il y a marqué sur l’ordonnance » histoire de le replacer/recaler dans la chaîne des dominations-soumissions dans laquelle il barbote ...

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donc à chaque fois du pur phouttage de gueulle - et en plus, ou surtout, le type attend des remerciements (dur dur de faire son boulot !) ... et c’est lui qui est vexé ... parce qu’il pense peut-être qu'on va le trouver sympa → toujours les gros égos irresponsables qui exercent leur « supériorité » sur les [pauvres] gens qui ont pas le choix, qui réfléchissent à aider le moins possible et qu’on doit prendre pour des sauveurs (enfin, tout le monde connaît les petit(e)s chef(fe)s qui veulent passer pour des Grand(e)s, mais c'est vrai qu'avec des malades, c'est marrant qu'ils - et elles - se croient en plus courageux-euses en refusant les soins de mille manières, surtout les plus mesquines)

la dernière fois là que j’y suis allée début juillet (ah oui, il fallait donc déjà « prévenir » par téléphone - auquel il ne répond pas - comme si le médoc hyper basique était de la terre rare que j'importe honteusement d'une contrée hyper éloignée), y avait son remplaçant, un jeune - ça ne laisse pas beaucoup d’espoir pour l’avenir → le [djeune] type a remis le couvert en me demandant ... « combien il me restait de comprimés » : là je lui ai demandé pourquoi (désirait-il le décompte exact ?), j'ai pas eue la réponse argumentée of course, mais il m'a « expliqué » que sur les trois boîtes « il en manquait une » (médicament pas en rupture de stock donc il s'est finalement amusé à ne pas le re-commander, puisque j'avais appelé ... il faut vraiment être en forme pour aimer les jeux de c.s), donc qui me fait revenir pour chercher cette boîte ... « qu'il aurait dans l'après-midi » ; quelle efficacité, quelle rapidité, quelle conscience pro, n’est-ce pas ! enfin c'est normal, les pervers(es) inversent tout : ils/elles réfléchissent donc mais à emmerdrer les gens le maximum en attendant donc des remerciements, prenant les gens pour des c.s (à leur image ...) et puisqu’on remercie pas c’est nous qu’on est les méchants, c’est vraiment [toujours] du niveau 6 ans d'âge mental (et c’est exactement ce qui se passe dans les hôpitaux, du niveau donc cours de récré de primaire, c’est les cas de le dire, avec n’importe qui de n'importe quel personnel qui va jouer au Grand Docteur qui n’y connaît rien - mais qui attend d’être reconnu comme un Grand Docteur - en utilisant tous les éléments de langages, protocoles et règlements à disposition pour en clair, refuser des soins ... ces gens-là ne peuvent être que frustrés puisque que les malades, eux et elles, sont obligé(e)s d’avoir de l’empathie pour eux-elles-mêmes et connaissent très bien leurs symptômes, par contre, sont obligé(e)s d’être intelligent(e)s et courageux → le fossé est infranchissable : les petit(e)s chef(fe)s qui veulent être pris(es) pour de Grand(e)s Soignant(e)s attendent vraiment que les malades, avec tous les soucis énormes qu’ils/elles ont, les souffrances énormes qu’ils/elles ont, se mettent à plat ventre et à faire la carpette devant leurs Grandeurs supposées en leur assurant d'être les huitièmes merveilles du monde, or ce n'est pas possible ... à la fin, il ne leur reste plus c'est vrai qu'à commettre des assassinats, par frustration, et c'est point final)

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les pauvres avec leurs gros égos attendent toutes leurs vies qu’on les félicite en faisant l'inverse de ce qu'ils/elles doivent faire, une manière d'attirer l’attention sur eux/elles sans doute(s) ... en tous cas ils/elles y mettent de l'énergie, dans leurs jeux de c.s, et en plus s'ennuient donc dans leurs vies : normal puisqu'ils/elles ne s'intéressent qu'à leurs [petites] personnes → je me demande vraiment d'où c'est que ça pro-vient cette limitation (énorme ...), cette/ces courte(s) vues) assez absolues : à ce propos je me rappelle qu'en garde d'urgences, par exemple, j'avais dû aller voir un préparateur en pharmacie malade avec une gastro-entérite, vraiment une simple gastro (même si on peut vomir tripes et boyaux, plus la ch., plus avoir extrêmement mal) ... je n'avais jamais vu ça : pour une simple gastro, quand même, le type avait littéralement avalé toute la pharmacie, ils/elles doivent avoir des listes des effets secondaires des médocs c'est pas possible, parce que là il avait ingurgité une tonne de médocs (malgré la gastro ...) tous constipants comme par hasard → le problème c'est qu'il avait pris des véritables poisons dans le lot, tels des neuroleptiques qui auraient pu l'occire facilement, et à des doses pas homéopathiques ... bon, ces types étant irresponsables à tous les niveaux/mettant tout sur le même plan, incapables de hiérarchiser non seulement les souffrances et les urgences, mais également les conséquences de leurs actions, c'était finalement pas étonnant ... les plus incompétent(e)s qui s'en phouttent complètement des autres, en général sont complètement flippé(e)s quand il leur arrive le moindre truc ... ouais le truc c'est qu'ils/elles croient à la fois aux titres et aux éléments de langage(s), alors même qu'eux et elles-mêmes falsifient tout à longueurs de journées et de se(r)vices - ou alors leurs égos sont tellement gros qu'ils/elles croient qu'on va faire une exception pour leurs [tjrs petites] personnes → c'est pas ça la médecine, la médecine c'est soigner tout le monde, c'est pas croire qu'ils/elles vont bénéficier d'un traitement de faveur(s) (ces inversions, de sens, de valeurs, de responsabilités sont vraiment meurtrières)
