en ce jour où on a le choix entre la corruption & le mépris « la réussite sous toutes ses formes » ou les bas du Front, je me rappelle d'un ... incident en fac : c'était en deuxième année je crois bien, avec un de ces profs (ces soi-disants « Maîtres » ... qui n'ont jamais vu(e) et encore moins soigné(e) un(e) malade - et à qui on n'avait même pas le droit d'adresser la parole, en bas de l'amphi qui réussissaient la prouesse de nous sur/plomber du Haut de Leurs « Grandeurs » aussi ... encore ...) qui nous enseignaient - toujours soi-disant - les sciences dites fondamentales, qui ne serviraient jamais à rien ... puisque, concrètement, même la/les statistique(s) qu'on avait dû évidemment ingurgiter de force(s) ces premières années, n'a/n'ont pas été reprise(s) en fin de cursus pour qu'on puisse analyser par exemples les essais thérapeutiques ... et, oui, même l'anatomie, qu'on a dû apprendre par cœurs millimètre par millimètre mais sans jamais savoir à quoi ça servait, professée de façon académique sans aucun lien avec le/la vivant(e) - la physiologie ingurgitée à côté(s), par morceaux et dans le vide (tiens d'ailleurs le Prof dont je veux vous parler il faisait de la physio), par ex. en nous parlant de(s) systèmes animaux - en ce qui con/cerne l'anatomie, les chirs - qui se spécialisent vite - réapprennent ce qui les intéresse après, en 6ème année ... en laissant tomber le reste ... de la médecine → bref vous avez pigé, tous ces ... comment dire : [énormes et lourds] amoncellements de données servaient surtout à la « sélection » pour commencer - surtout pas sur nos motivations à devenir médecins, mais avant tout à tout avaler sans broncher - et le plus indigeste, et ensuite - parce qu'après ça a continué, et y en a plein qui quittent en 4ème année, et parmi les meilleur(e)s - on peut dire, à [continuer de] nous éloigner de l'humain(e) tout en nous forçant à continuer de tout ingurgiter sans [se] poser de questions ... et donc, surtout pas aux Professeurs, en faits confit(e)s dans leur hiérarchie hyper-rigide comme une gangue, et très, très loin du terrain et ... des gens (des « riens », comme disait l'autre, le gentil)
oui, c'est un « amour » bien étrange que celui-là, mes coco(tte)s → mais comme bientôt (il est midi et demie) on va commencer à avoir une idée de comment on va être bouffé(e)s cette fois-ci (encore ...), je vous laisse ... si je puis dire mariner avec ça - je continuerai plus tard et vous raconterai de quoi un de ces profs de fac, donc l'Élite - soi-disant toujours, la Haute société, peut être capable « dans certaines circonstances » ... et quand on voit son/leurs vrai(s) visage(s) ... (mais moi perso je vous fais toujours des bisous en attendant ... et même après, donc toujours, et malgré tout)
(donc je continue - sur les violences) ... je vous parlais du Prof de physio [logie], un gros, qui avait aucun talent pour la pédagogie : on ne pigeait absolument rien à ses cours → on a dû par exemple, et je ne sais pas pour qui/pour quoi, se farcir le cycle de Krebs dans son intégralité et je vous jure, apprendre des dizaines et des dizaines de formules et chimiques - au moins une centaine - par cœurs (brisés ...), non seulement sans piger à quoi ça servait mais sans jamais pouvoir deviner ce que c'était (bon, je pourrai(s) aller jeter un nœil à/dans Wiki ... ) - et pas seulement ça, mais le mec était aussi hargneux que brouillon et incapable, grossier, s'il y avait le moindre petit bruit il explosait de manière quasi ordurière, et y avait encore pas que ça : à la fin de la première année, il était venu se planter derrière la vitre où étaient affichés les résultats du concours, et on avait pu le voir, non l'admirer, reluquer les-se délecter des larmes de ceux/celles qui avaient raté, et il allait jusqu'à sauter de oije et de toute sa graisse devant les plus désespéré(e)s ... je sais pas mais c'est le genre de type qu'on imagine TB palucher une petite fille en faisant le mielleux-gluant, par exemple ... mais pour en revenir à nos mouton(ne)s, parmi un de ses cours - mortels - au printemps, j'avais entendu une rumeur comme quoi le mec avait encore piquée une crise, en menaçant cette fois-ci des étudiant(e)s [« innocent(e)s »] de les exclure ou je sais pas quoi si jamais ils/elles osaient se déguiser en cours au Carnaval : je savais pas qu'une telle coutume existait, mais perso, juste le fait qu'il « l'interdise » eh ben je sais pas, ça m'a énervée mais +++ ... et devinez coco(ttes), j'ai attendu le jour J avec beaucoup d'impatience et j'ai mis beaucoup de soin(s) (moi qui avais mais 0 fric) à me préparer un costume avec ... une vieille K7 audio KC et un vieux drap de lit déchiré pour me déguiser en ... fantôme - le jour du Carnaval j'ai enfilé le drap sur moi avec les nœils en face des trous, j'avais mis +++ du maquillage (message subliminal = « je suis une fille ») et surtout un gros nez rouge fabriqué avec une boule de papier, et aussi, dévidée la K7 pour me coller des cheveux noirs et frisotés ⇒ on ne pouvait pas me louper : j'étais vraiment toute mimie
... quel suspense, hein 😉 19h30 (que celui/celle qui m'a peut-être reconnue ne me dénonce pas SVP)
à part moi y en avaient que 2 ou 3 de déguisé(e)s -plus ou moins, visiblement recroquevillé(e)s de ci de là dans les rangées et les plus près de la porte, moi, naïve que j'étais, j'avais tenu à rester assise à ma place habituelle i.e. genre au 3ème rang [sur la droite], « ne voyant pas ce que j'avais fait/faisais de mal » ⇒ le Prof, lui, [m'] a tout de suite vu(e), a eu une sorte de hoquet, faisant l'inter/loqué, tressaillant [encore] une fois d'un bloc tjrs dans sa graisse alors que sa [renfrognée] figure se figeait - mes copines à ma droite ont commencé à s'agiter rondement, elles, et même à [vouloir] me pousser assez peu discrètement vers la sortie - j'étais quasiment au bout de la rangée, il n'y avait qu'une seule personne assise avant moi pour atteindre l'escalier, mais je persistai à pas bouger, fixant même bravement l'autorité subséquente de mes nœils candides & bien en faces des trous ... par contre, le Prof lui, après son genre de frémissement sur place généralisé, s'est ébranlé d'un coup, et malgré toute sa grasseur, a littéralement fondu - et cette fois-ci, tout rouge - sur notre petit groupe d'habituées à leurs places au bas de l'amphi/théâtre, pour le coup et dans l'instant, quasi pétrifiées ... on n'a [même] pas pu piper [un] mot, de protestation par exemple (en ce qui me con/cerne), que le type m'avait empoignée par mon drap, soulevée rondement par-dessus la personne qui me séparait des marches à gauche, jetée brutalement dessus (même avec des protections d'icelles en caoutchouc, j'ai bien sentis les angles des marches dans mes côtes) et qu'il commençait à me balancer et à terre de(s) [gros] coups de pompes dans l'abdomen et le torse, même s'il m'avait dépouillée de mon costume et démasquée il frappait à l'aveugle de/dans tte sa fureur, avec toute sa volonté de me défoncer, littéralement - tout ça est donc arrivé TRÈS vite, et vu qu'il avait agrippé violemment mon drap de fantôme, il avait arraché avec mes lunettes (pour les branches desquelles j'avais fait un petit trou de chaque côté) : j'ai été à la fois sonnée sous les coups, et désorientée aussi car très très myope naturellement ... le mec ayant fini/s'étant bien défoulé, la pluie de coups a finalement cessé quand même, et quand j'ai commencé à me remettre et à me relever il était déjà en bas derrière le grand bureau de l'amphi, avec mon costume comme [un] trophée → je me suis retrouvée seule debout, meurtrie de partout, quasi-aveugle, au milieu d'un silence et d'une immobilité épais (personne ne bronchait pour le compte, personne n'était venu(e) m'aider - ni pendant la grêle de coups sur les marches ni après pour me soutenir, ni physiquement ni autrement : c'est ce qu'on appelle un grand « moment » de solitude, parmi je sais pas, une centaine de personnes, même mes copines de la rangée), et j'ai vu le mec en bas, pour moi sans mes carreaux un genre de tache lointaine - j'ai alors réclamé [au moins] mes lunettes, outrée, pensant que là au moins quelqu'un(e) [se] bougerait et irait les chercher en bas ... eh ben non, tu parles, il n'y a pas eu un [seul] mouvement de plus de/dans tout l'amphi, et je l'ai entendu prof/érer loin, de sa voix grasseyante & triomphante que « je n'aurai qu'à me présenter l'après-midi à/dans son bureau pour éventuellement pouvoir les récupérer »
ouais je pouvais à priori me brosser, et mes côtes, et m'éclater le foie-la rate suite(s) à c'te blague aussi → personne ne pipait mot, toujours, toulemonde restait coi(te)s - voire con/sentant(e)s à ce parfait jeu de c. ... mais, dites-donc, les aminches, c'était/c'est bien vu - entre autres - le suspense, et puis finalement ce petit épisode (très rapide, je vous jure, surtout la baston sur moi sur l'escalier) se révèle après tout riche mais d'enseignement(s), sur la/les violence(s) con/sentie(s) et en groupe, oui même visible(s) de/par tout le monde même à outrance(s) et physique(s) - alors mes coco(tte)s, je vous laisse jusqu'à demain, pour méditer sur un paragraphe final - déjà, vous saurez comment/quand j'ai pu retrouver la vue/mes lunettes - bon je m'en vais, voir si on se tape les bas(sesses) des fronts du genre, ou celui qui les a fait(e)s monter encore → seurpraïze ...
lundi 25 : après un réveil ... difficile (par ex. : c'est quoi cette démocratie où on a si peu de choix ?) déjà, je peux vous dire qu'à l'époque, après avoir été tabassée par le prof contre les marches de l'escalier dans un silence ... mortel/massif - au fait, dans l'amphi y avait toutes les deuxième années, donc environ 250 étudiant(e)s - quand le mec redescendu avec mon costume et mes accessoires m'a sommée de venir récupérer mes lunettes l'aprème, aussi myope que j'étais/suis j'ai vite fait le tour de l'assemblée du « regard » → donc des sortes de taches floues mais tjrs immobiles ... et surtout, on aurait pu entendre une [seule] mouche se déployer dans tout l'espace : j'ai pigé que personne n'irait chercher mes carreaux, ce qui m'a pour le coup encore plus énervée - OK les non-myopes et les appareillé(e)s voient, et donc par manque d'empathie ne voient pas les difficultés pour celle qui est pas dans leurs cas, mais à peine(s) remise - sur mes pieds - j'avais réclamé donc mes lunettes au prof d'un ton déjà énervé donc, [parfaitement] susceptible de faire s'envoler les derniers doutes con/cernant mon besoin immédiat d'icelles ... donc déjà, j'avais été tabassée hypra-violemment au vu-au su de tou(te)s sans qu'il y ait aucune réaction, et quand je réclame mes lorgnettes d'un ton véritablement outré, le Prof en bas me fait, après - courte - réflexion, une réponse parfaitement stupide sans rater l'occase de [vouloir] commettre une injustice supplémentaire (comment j'aurais pu rendre à son bureau, sans mes binocles ? ... pour [vous] dire, [rien que] l'esprit scientifique qui régnait en fac de médecine 2ème année - après avoir passée la « sélection » des ... « meilleur(e)s ») - non mais mes aminches, quand je vous dis et répète à longueurs de billets que beaucoup ne voient pas plus loin que leurs bouts de nez même donc avec ustensiles (d'ailleurs, il me semble bien le gros Prof ultra-violent avait des lunettes lui aussi) ... enfin je vais arrêter là de vous faire mariner, donc : tout ça et cette inertie-apathie généralisée par-dessus, ça m'a au final tellement ... exaspérée que je suis descendue (il n'y avait donc que 3 rangées qui me séparaient du Prof en bas) d'un pas sans doute assez énergique vu mon énervement, me suis approchée agressivement de la paillasse sur laquelle était étalé mon drap de fantôme et derrière lequel le mec se tenait - voire, même, se terrait un peu - et sans problème(s) [supplémentaire(s)], ai arrachées cette fois-ci et moi-même mes lunettes au costume, pour les remettre sur mon nez et filer dans l'autre sens ... m'asseoir à ma place initiale pour suivre le cours → on aurait pu penser que j'aurais récoltés des/qq applaudissements, que nenni - même donc si ce n'était pas du courage, mais que j'avais été poussée autant par la nécessité [immédiate] que par mon énervement : du début à la fin de cet incident, il n' y a eus que du silence, de la non-action, de la non-réaction de la part de tout cet amphi de donc environ 200-250 étudiant(e)s, « terrorisé(e)s » par le Prof le moins compétent, le plus grossier et le plus sadique de la fac - et ayant vu en direct ce dont il était capable ... ça laisse pas bcp d'espoir
dire que j'avais été poussée au départ [à confectionner ce costume et à le porter en cours] pour lutter contre une « interdiction » [forcément] inique, prononcée par ce même Prof à l'encontre de quelques étudiant(e)s - qui ne s'étaient même pas rendu(e)s « coupables » de quoi que ce soit, sélectionné(e)s pour aller apporter la bonne nouvelle à tout l'amphi, de parfait(e)s innocent(e)s - que j'avais été la seule avec 3 ou 4 clampin(e)s à m'être costumée mais que par honnêteté et contrairement à eux/elles j'avais choisi de rester bien visible dans les premières rangées, à ma place de bonne étudiante, bref que j'avais voulu illustrer ainsi ma protestation contre toute l'injustice qui était faite à mes con/disciples ... et que je me retrouvais finalement seule à la subir - pas jusqu'au bout - au milieu d'un silence assourdissant ... j'étais djeune, je ne sais pas si je voulais tester une obéissance en troupeau que je connaissais - ou au moins suspectais - déjà, ou si j'espérais encore qu'elle ne soit pas aussi totale → là on a vu, je me suis infligée une grosse déception en tous cas : les psychologues connaissent ce phénomène (l'« effet-spectateur » etc.) et hélas, l'inertie devant la violence effectuée par un détenteur de « l'autorité » (même pourrie) est beaucoup plus fréquente que la solidarité contre - dé-monstrations dans quasi tous mes billets ... j'ai tjrs du mal à consprendre pourquoi, étant donné que cette violence peut hélas retomber sur chacun(e) d'entre nous ... pas que sur moi