c'est sans doutes vus tous les misogynes hommes qui traînent sur MEDIAPART pour cracher sur les nanas (... les mecs sont donc la plupart du temps insultants - et quand on répond ils disent que c'est nous les méchantes, pour avoir tjrs raison → le niveau est donc, VU ... bon, c'est vrai que les nanas misogynes peuvent être de vraies charognes, « mais » c'est aussi parce qu'elles obéissent à ces mecs : on va dire qu'elles sont un petit peu plus à plaindre ...) que je repense à un [pauvre] type qui n'en vaut vraiment pas la peine [non plus] : c'était vers ma trentaine, je me trimballais un chagrin d'amour pas possible, une vraie merdre, la grosse déprime profonde ... ce qui m'empêchait pas de bosser en clinique avec un statut de merdre sous-payée à faire des semaines entières aux urges, et dans les intervalles, des remplacements de WE de gardes jours et nuits aussi de généralistes à la campagne → mais c'est marrant d'ailleurs, mes collègues (et d'ailleurs tous les personnels dits ou qui se réclament « soignants ») qui se prennent toultemps pour de grand(e)s psychologues et racontent n'importe quoi devant et sur les malades genre café du comm, de préférence bien rabaissant, et les psychiatrisent dès qu'ils/elles ont pas envie(s) de bosser (ce qui finalement est très proche des insultes dégueus-perverses et veules des misos aussi, mais donc avec de surcroît les possibilité(s) de prescriptions de substances qui « peuvent » bousiller des vies, quand c'est vraiment des nul(le)s ... et y en a), et donc pour en revenir à mon énorme et « évidemment » très réelle déprime de l'époque qui faisait que je traînais une [triste] figure de 6 kms de long au moins, rien que ça, tous ces braves gens « avec » qui je bossais, et qui se prennent, ou se font passer pour des intellos-érudit(e)s, et de grand(e)s expert(e)s du psychisme humain, ont rien remarqué du tout, pourtant ça devait se voir à au moins un kilomètre : je n'ai jamais été aussi abominablement triste de ma vie je crois ... pour vous dire que tou(te)s ces soi-disant(e)s grand(e)s « scientifiques », leurs capacités d'observation(s), ça en reste niveau curiosité malsaine et donc ragots-commérages (mais pour être totalement honnête, je crois bien que quelques-un(e)s, rares d'accord, avaient quand même bien remarqué quelque chose, mais comme ils/elles sont tellement flippé(e)s dès qu'il faut donner de leurs - précieuses - personnes ... et pourquoi se fatiguer à vouloir/essayer d'aider quelqu'un(e), quand on peut frimer toute la journée avec son titre et du baratin ? ... et même, avec de(s)/leurs - précieux aussi - ragots à cafter partout ...)

mais donc tous ces comm pervers et insultants pour les nanas des misos, ça m'a donc faite repenser à un abruti en particulier - celui-là était cadre en chir ortho, disons qu'il traînait ses guêtres toultemps en salle d'op pour faire évidemment comme s'il avait été un chir - même s'il ne trompait personne, et les « patient(e)s », endormi(e)s - et pour reluquer - je ne vois pas d'autre raison à sa présence quasi permanente au bloc à rien glander (s'il fallait recenser tous les mecs dans ces « métiers » - les cadres aussi qui ont envahi les établissements de soins et ont finalement réussi à détruire la médecine vu leur nombre et leur(s) bêtise(s), se proclament donc également des « soignant(e)s » - qui sont caps de reluquer des heures des entrejambes, et jusque pendant les poses de prothèses de hanches, je pense que là aussi, les chiffres seraient ... sidérants), et sinon qu'on voyait de loin en loin se pavaner dans les couloirs donc en pyjama de chir, et avec tjrs la longue blouse blanche immaculée, le menton en avant, les fesses en arrière etc. l'air en fait stupide à forces de se prendre au sérieux, mais qu'il croyait évidemment intelligent, toujours pour [se faire] passer pour un [mâle] Docteur - donc quasi-uniquement qu'à ses nœils, puisque toulemonde voyait bien qu'il phoutait rien d'autre que se balader ... (ah si ! une fois j'étais sortie en SMUR et il était venu avec, on avait été obligées l'infirmière anesthésiste et moi de se le coltiner, il ne savait même pas préparer une perfusion et devinez, il est resté planté dans sa blouse - tjrs immaculée - à afficher encore tous ses codes du Grand Docteur mâle, et à contempler/reluquer de ses nœils de hibou - la classe pour la famille, aussi - un pauvre homme décédé d'un infarctus massif qu'on n'a pas pu réanimer, donc sans [jamais][savoir] rien faire) ... bref, moi qui perso réponds souvent de manière assez violente aux misos qui m'insultent pour que surtout cessent leurs jeux de c.s destinés aussi à me faire perdre mon temps, évidemment touletemps ils (elles aussi) disent bien sûr que c'est moi la méchante, agressive etc. mais si on continuait les discussions (de la part des mecs, c'est donc surtout des jeux de c.s qui ne mènent nulle part, pour [me] rabaisser tjrs), je suis sûre qu'ils diraient que je déteste tous les hommes ... or voyez, j'ai repensé à ce cadre, vu qu'un soir je l'ai croisé dans un couloir quand il faisait son circuit de Docteur triomphal je sais pas pourquoi, puisqu'il n'y avait plus personne - donc plus personne pour l'admirer dans tte sa gloire mais ce devait être la force de l'habitude : il ne savait finalement rien faire d'autre, faut croire ... (sinon, je sais pas pourquoi il traînait là puisqu'il bossait jamais de ttes façon(s) ... une réunion exceptionnelle de cadres peut-être) → et moi (de garde(s) jours/nuits pour toute la semaine par contre évidemment), voyez, je n'étais et ne suis pas pleine de haine ni contre tous les hommes, même nullissime comme lui : ce soir-là, même en me précipitant aux urges je trimballais mon immense tristesse et mon chagrin d'amour infini, et le voyant, ben ... j'ai craqué - ma peine était trop lourde - et je me rappelle, je lui ai confié que j'avais envie de mourir, que je pensais même à me suicider ... ben c'est tout, mais quand tu confies ta détresse sincèrement à quelqu'un(e), désolée, tu ne le méprises pas ... et vous savez ce qu'il a fait, l'abruti ? ... non il a rien dit, mais le temps que je prononce mes deux phrases j'ai vu son visage littéralement s'illuminer, lui qui prenait tjrs ses grands airs sérieux qu'il croyait mâles-doctoraux en faits tout simplement ridicules, il s'est animé, j'ai même cru qu'il allait sauter de oije sur place le temps que je finisse donc de dire que j'avais même envie de me tuer tellement je souffrais ... et je vous dis pas, sur ce (j'ai pas parlé longtemps non), je vous assure que le mec est parti en courant, oubliant toute sa superbe, direction la première salle à cafés pour aller colporter la bonne ... non, la MERVEILLEUSE nouvelle à tou(te)s les infirmier(e)s encore présent(e)s (aux cafés le max de chances) : je l'avais/l'ai jamais vu courir aussi vite, ni si sincèrement réjoui → quand je vous dis que c'est des pauvres types ...
