interlude héroïque

à propos de cette misogynie haineuse, de ces actes de barbarie et féminicides, que ce soit le médecin - le crétin du SAMU qui a assassinée cette dame antillaise ou ces infirmiers gros bourrins se défoulant à l'« Accueil-Urgences » sur cette femme venue avec de gros traumatismes, faudra qu'on m'explique par quel tour de passe-passe ces mecs peuvent se croire des cadors/des supers héros presque ... de ricaner devant des malades choquées/à bout de forces, de les insulter en roulant des mécaniques alors que soi-disant ce sont des « soignants » (comme ils n'arrêtent pas de s'en vanter - enfin les infirmiers pour qu'on les croie des médecins - les « médecins » se vantent d'être des Docteurs, avec majuscule(s)) → ça oui, j'aimerais bien [voir] qu'un de ces [sinistres] guignols m'explique comment il arrive à se croire (et les autres avec, vu qu'en plus c'est souvent en groupe(s) : à plusieurs, on est plus forts) ... donc ... « fort » et courageux en enfonçant par exemple, une malade en état de choc (qu'on m'explique par la même occase pourquoi j'ai été multi-pluri-emmerdrée - déjà, c'est rien de le dire, quand je bossais - surtout sur des grosses urgences qui leur foutaient la trouille, par les collègues, les chefs de se(r)vices aussi incompétents que prétentieux - des minables se prenant pour des « patriarches », par les infirmiers : soient toutes gammes de personnels donc autoproclamés haut & fort « soignants » et qui comme Abad, un coup, passent leurs temps à frimer devant des malades en leur crachant dessus - un coup, se disent épuisés/se victimisent devant le « grand » public - qui y croit - et viennent chialer qu'ils souffrent - et les martyres - au travail ... tu parles)

pour en revenir à mon « cas » perso, je vous ai déjà parlé de ce potard qui doit me délivrer périodiquement mais mes 3 boites de médoc qui dc équilibre hyper bien une pathologie qui sinon donne une des urgences vitales la plus urgente ... « connue » (comme par hasard, source(s) d'amusements sans fin aussi pour donc encore & tjrs ces « soignant(e)s » - donc les nanas aussi, en majorité toutes aussi misogynes - quand arrivant moi-même en états de choc aux Urgences → les trésors d'inventivité déployés pour [essayer de] me prouver que c'était rien, et tjrs, avec cette frime en face(s), toujours tellement plus fort(e)s que moi ... ultra-prévisibles, surtout) ... oui, je vous ai raconté comment le pharmacien - aussi - essaie à chaque fois de me dire que je n'ai pas besoin des 3 btes, ou du médoc → la dernière fois que j'y suis allée c'était - pour commencer - le jeudi au début du mois, cette fois-là le mec a réussi à n'avoir préparée qu'une boite sur les 3, me faisant donc revenir le vendredi (en plus, ne rigolez pas SVP, depuis peu le mec me demande de le prévenir 48 heures avant le renouvellement, comme si j'allais interrompre le traitement : ici, émoticône rigolard) ... donc j'y vais le vendredi pour chercher les deux boites restantes, c'était le premier jour de la canicule ... et d'ailleurs j'avais emmenée ma chienne et le ferai plus, tout le monde était - déjà - énervé sur les routes, et quand je suis entrée - en un morceau ouf ! - dans la pharmacie, y avait - déjà - un autre mec qui attendait, visiblement depuis assez longtemps et au milieu d'un silence assez lourd (mais on entendait quand même le type dans son bureau qui bougeait un peu, périodiquement, sur sa chaise ou dans son fauteuil sans audiblement faire grand chose, et qui m'a bien entendue aller vérifier si ma chienne ça allait dans la bagnole avec la chaleur, vu que j'ai déclenchée au moins 36 fois la sonnette d'entrée/sortie) ... bon au bout d'une éternité de ce/son cirque, le potard a fini par sortir de son pas nonchalant & air méprisant de sa guérite et daigner servir l'autre mec avant moi et après, par me filer mes deux boites, un peu comme s'il jetait une godasse sur un chat - et cette fois-ci j'ai pas pu m'empêcher, avec la chaleur aussi, de balancer en sortant à toutes berzingues, inquiète tjrs pour ma klebs, un truc du genre « ça commence à bien faire les jeux de con » - mais ce qui est marrant, c'est que le mec avant moi qui donc avait poireauté assez longtemps aussi (d'ailleurs, la sueur perlait à son front et il était visiblement pressé aussi), lui en lui prenant beaucoup plus respectueusement que moi de ses mains son médoc (qu'il avait dû revenir chercher aussi ...), lui a faite une sorte de mignonne petite risette et lui a dit, lui : « bon courage » ... oui, y a donc la solidarité masculine déjà qui joue à tous les coups (le courage ... de se foutre des g.s et de faire chiller les « patient(e)s » ?)

non mais c'est bizarre parce qu'en plus à chaque fois c'est le mec qui est vexé (... s'il y a par exemple, un antalgique [de] prescrit, il s'arrange encore + pour qu'il y ait pas le compte et qu'on/que je soie obligé(e) de revenir donc en comptant sur les douleurs, en plus du dérangement, pour que ce soit doublement pénible ... là depuis peu il fait un [gros] effort de réflexion et arrive même à calculer, à « réfléchir » à comment il va pouvoir délivrer avec le plus de réticences « même les médicaments indispensables » - puisque les douleurs c'est du luxe - comment il va pouvoir nous/m'emmerdrer tjrs plus) ⇒ parce que c'est le genre oui, qui se croit malin (et finalement, il l'est, au sens de mal faire, et de faire le mal - oui, comme tous les petits chefs partout qui se croient grands - mais il n'a pas idée ...), enfin surtout intelligent (il croit qu'on n'a pas compris son manège), et qui attend des remerciements aussi/surtout → le mec qui sera toujours complètement à côté de la plaque : c'est dingue comme ils inversent tjrs tout ... donc la lâcheté c'est/ce serait le courage, la bêtise l'intelligence, la dérision l'humour (tiens ! comme les trolls, tjrs !) et donc en se foutant en long, large & travers des g.s des gens - et qui espère encore recueillir/obtenir admiration & félicitations → bon c'est vrai qu'en groupe(s) (et que là le potard a obtenu une petite gratification avec au moins son client mâle) avec des copains du genre, se cons/gratulent indéfiniment les uns/autres et sont fiers de [se] montrer comment ils sont caps de faire des çalloperies donc du genre, surtout sur des nanas, dc (qu'on ne me dise pas qu'il n'y a pas d'homosexualité masculine → ça prime même sur tout le reste) ... mais de là à se croire (?) - se sentir « fort(s) » : impressionnant comme ce type est minable