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L'AUTEUSE ou l'ôteuse ? je plais-ante ...

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Billet de blog 26 avril 2022

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la [d]jeunesse, c'est prendre du bon temps ...

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salut les aminches - à la suite de mon dernier billet où j'ai raconté comment un Prof de fac m'a violemment tabassée dans/devant un amphi rempli, parfaitement immobile & silencieux, ces temps-ci notamment dans des commentaires, j'ai parlé de ma thèse, l'arnaque à laquelle j'avais pas pensé/réfléchi : comme j'avais 0 fric, j'ai dû la financer entièrement en faisant notamment des remplacements tous azimuts à la campagne ... en plus de postes à l'hosto (dire que j'étais toutes les nuits de garde(s) et sur les routes et qu'en plus je devais payer un loyer pour une piaule          où je ne dormais jamais ... et malgré tout/tous ce(s) boulot(s) j'ai dû laisser tomber des formations que je finançais aussi, ne pouvant [même] pas    me payer en plus les trains pour y aller) : quand on n'a ni papa ni maman ni rien derrière pour aider, 5000 FF - c'est ce qu'elle m'a coûté à peu près en pognon je me rappelle - c'est cher, on ne les sort pas de n'importe où,   je réalise → enfin à l'époque donc j'avais pas le temps de réfléchir [au fric] ou de me lamenter, il fallait avancer - c'est aussi comme ça que j'ai eus des accidents de bagnole(s), mais passons ...  bon bref, c'est vrai qu'en plus la thèse, elle te rapporte rien, enfin si le Doctorat (mais faut payer, donc) mais c'est surtout que c'est le jury, que tu choisis pas forcément, qui se SERT de ton travail pour gagner des points (« dans la recherche » alors  que c'est toi qui as bossé) et en notoriété : ça je savais pas trop à l'époque non plus, tjrs par manque de ... temps - et puis donc, on n'a pas le choix

Illustration 1

au milieu de tout ça, je me suis donc dite d'au moins choisir un sujet        qui m'intéress[er]ait, et finalement j'en ai profité - sans tout à fait le savoir non plus - pour bosser sur les soins aux malades en fin de vies          à domicile(s) - puisque la majorité des gens veulent finir leurs jours            à la maison, et que moi je voulais être médecin généraliste, c'est-à-dire pour moi [être capable de] soigner les gens chez eux ... du même coup, j'avais [quand même] le champ à peu près libre, pour par exemples étudier les médocs qu'on pouvait prescrire contre la/les douleur(s) puisque j'avais choisis des cas cliniques de malades au stade palliatif - déjà, en général, je déteste traiter [avec] des gens qui ont mal et sont en position d'infériorité, rien que ça - et puisque de toutes nos études à la fac, on ne nous avait quasiment pas parlé des antalgiques - et au(x) passage(s), donc de [tout] ce qu'on pouvait faire en médecine générale non plus : tout était découpé en spécialités et « hospitalières » → mais ce faisant, sur le coup, je ne me suis pas [vraiment] rendue compte(s) à l'époque que oui, effectivement,    je retournais tout « simplement » tout l'enseignement de la fac donc ... en son inverse : au lieu de rentrer les malades dans des cases/spécialités (un peu comme Procuste) et les faire arriver sur un plateau (technique ...) aux Grands - mâles surtout - spécialistes de l'hosto, je me posais [toutes] les questions de [savoir] comment on pouvait aller les aider chez eux ...    du coup, aussi, ma thèse a fini par faire 500 pages (et genre 5000 FF), parce que non seulement je passais en revue tous les médicaments,          pas que les antalgiques (j'avais dû à l'époque faire venir des bouquins d'Angleterre où y avait déjà des unités de soins palliatifs là-bas, rien ici ... et c'était cher), tout ce qui pouvait soulager les malades inclus par ex. [manager les grosses urgences à domicile(s) donc] les perfusions, les médocs d'urgence(s)/de réa ... et puis ensuite, logiquement les aides techniques, et puis humaines etc. et puis vu que donc le fric c'est donc le nerf du truc, j'ai aussi voulu savoir combien ça coûtait, qu'est-ce qui était remboursé et par qui etc. ... eh oui, ça a fini par donner un pavé, je savais (quand même ...) que la plupart des thèses font 60 pages sur des sujets bateaux et hop ! c'est emballé - pesé - mais je vous rassure, j'étais pas si innocente que ça, je me doutais quand même un peu que ça risquait d'être pris pour de l'acharnement par les Profs de la fac, mon - le jury ... raison pour laquelle (on retourne au début) j'avais choisi(e)s comme cas cliniques des malades en fins de vies, je crois tou(te)s avec des cancers,      me disant que comme ça on pourrait pas me reprocher de [vouloir] faire kèkchose pour eux/elles, bref, de vouloir les soigner ... voyez, y avait quand même une petite méfiance - aussi enthousiaste et naïve que j'ai pu être

Illustration 2

et donc quand j'ai finalement passée ma thèse - je l'ai mis entre autres dans un commentaire - j'ai été cassée par un membre du Jury qui était      le [Grand] Patron de la Santé Publique à la fac, que j'avais été obligée de mettre donc dans mon jury, que je connaissais pas, que je n'avais [même] jamais rencontré/vu avant le soir de la soutenance, qui ne m'avait jamais aidée en aucune manière - s'il avait seulement lu mon travail (d'accord, long, mais ce soir-là il avait l'air de [le] découvrir, et surtout de s'ennuyer prodigieusement et déjà, de trouver rien que ma présentation de 3 mn    de trop) ... donc ce type m'a reproché je cite, de « m'intéresser [de trop] aux malades » : il ne comprenait pas pourquoi, et m'a demandé 3 fois de suite, méprisant, si c'était pour des raisons religieuses ... ou philosophiques ...  ou ... autres : il a [quand] [même] pas osé dire que c'était par intérêt(s) typiquement « féminin(s) » - le fameux care, vous savez, qui serait propre aux femmes, « versées naturellement dans le(s) soins » : il était peut-être pas assez ... cultivé  ⇒ je n'ai pas pu répondre à sa question (c'est moi qui l'ai fait répéter 3 fois, n'en croyant pas mes oreilles ...), et j'ai été - encore plus - sciée quand j'ai réalisé qu'il ne savait [même] pas ce que c'était qu'une asbestose, l'atteinte de la plèvre par l'amiante, dont souffrait        un des malades que j'avais pris comme cas clinique ⇒ le Grand Patron    de Santé Publique (d'une grande fac, qui allait être noté, promu et encensé d'après les travaux - dont le mien - de recherches qu'il avait        « dirigés ») ne savait pas que l'amiante donnait des cancers de la plèvre ... mais après, y a eues les délibérations « secrètes » donc du jury,      et j'ai appris juste après quand ils sont tous reviendus de derrière qu'on m'avait retirée la mention « travail exceptionnel » que tout le monde voulait me donner ... avant son intervention, et juste, suite(s) à encore un/son avis hyper-négatif qu'il venait de donner aux autrespas grave, j'avais quand même obtenue la mention TB avec les félicitations du jury - mais surtout, honnêtement, je ne savais [même] pas qu'il y avait des mentions comme au bac, et en plus, je sais pas pourquoi, mais bêtement ... et jusqu'au bout, je croyais/j'ai cru qu'on allait pas me LA « donner »,  ma thèse (même en sachant que celles de 60 pages et bâclées passent TB) (c'est idiot, c'est [quand même] moi qui l'avais entièrement payée, donc ⇒ et voilà ce que ça donne, de prendre les « choses » [trop] au sérieux ...)

Illustration 3

c'est quand même DINGUE oui mes coco(tte)s, quand on y pense, cette soumission sub-totale et aux plus odieux : tout comme les étudiant(e)s      se figent et gardent le silence même (ou surtout ?) quand l'une d'entre eux/elles se fait sauvagement cogner sur les marches de l'amphi par le Prof le plus nul et sadique-vicieux qu'on avait en premières années, là on avait tout un jury finalement que je connaissais sauf lui - dont une nana qui bossait en Santé Publique aussi (qui avait pas compris grand chose      au sujet non plus - qui bossait dans des bureaux, normal - qui par ex. me demandait de ... refaire les alignements ou de changer de(s) titres mais pas trop méchante ... alors que quand je l'appelais je tombais              sur son con/joint - plutôt l'inverse, qui ne me la passait jamais mais              me tenait la jambe sans que j'aie jamais pu savoir dans quoi il bossait, pour me parler touletemps des « réseaux » que c'était « l'avenir » :              il me bassinait avec çaalors que moi je parlais de soins à domicile              → il était étudiant aussi je crois, mais alors pas en médecine, il aurait          sans doute(s) préféré que je fasse de la programmation informatique ... bref encore un mec qui supportait pas qu'une nana réfléchisse), enfin je m'égare mais vous voyez, la nana je la connaissais un peu, les autres aussi, j'avais au moins un peu discuté avec, y avait un Prof de Réa[nimation] aussi mais à l'hosto, pas méchant non plus et qui avait au moins appréciés les côtés techniques : bref on s'était tou(te)s un peu rencontré(e)s avant,        et toulemonde savait déjà de quoi ma thèse retournait, sauf l'autre → et là, paf ! ce Ponte se ramène mais comme une fleur le soir de la soutenance, quand tout est bouclé, conprend visiblement rien au sujet qui d'ailleurs l'énerve, m'agresse en me traitant de grenouille mais de bénitier ou/et d'intello frelatée, me pose sa question complètement embrouillée              comme un cheveu sur la soupe, et alors que finalement personne, donc,        ne l'avait vu jusque là, en profite encore après et par derrière, pour DIRE  au reste du jury qu'il ne fallait/FAUT PAS me donner la note prévue ⇒ et toulemonde OBÉIT [au pire] : c'est [quand même] fantastique ...

Illustration 4

après c'est vrai, j'oublie tout le temps/j'y pense jamais, que j'aurais   faire - au « maximum » - infirmière c'est tellement mieux, pour une-les nana(s)

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