salut, aminches - j'ai le frangin d'une amie hospitalisé pour/suite(s) à une intervention lourde de chir cardiaque - « urgente » donc 6 semaines après le diagnostic (définitif ...) avec tout le bilan programmé/fait par lui en externe, les prises de RDV auprès des secrétaires toutes-puissantes (aussi), les déplacements à sa/ses charge(s), dans son état (la France) - plus les leçons de morales/étiquetages habituello-inévitables (le fameux « stress » et ses dérivés vite psychiatrisants, et si/dès que tu te permets de dire un - seul - mot ... comme ça aussi ils/elles sont cools en face(s) 😉 - inutile de préciser que le mec voyait/sentait sa propre mort TLJ en face, lui) → et encore il a de la chance, relativement : il a été opéré par une nana, parce que faut VOIR la brutalité des mecs au bloc op, toujours pour montrer qu'ils en ont ... donc il a disons, un peu moins de douleurs qu'avec les chirurgiens tout-puissants aussi, donc, n'empêche : il en bave un maximum (entre autres, on lui a quand même sciées les côtes) et ne peut dormir que par tranches de 2 heures max et de loin en loin - en nez fait, on lui a royalement accordée de la morphine ... deux fois en post op, et ma copine en riant assez jaune au téléphone m'a questionnée sur la posologie (on sentait bien qu'elle en revenait pas), les connaissant, j'ai répondu 5 mg, j'avais bon - 5 milligrammes de morphine c'est à peu près 2 cps de Doliprane ... même si toulmonde dit que c'est de l'héroïne 😕

celui qui est héroïque c'est lui, évidemment → enfin je dis évidemment, en face(s) donc ils/elles ne voient RIEN, donnent des doses homéopathiques du seul antalgique efficace contre les grosses douleurs en sachant que ça va soulager le moins possible les bien nommé(e)s « patient(e)s » ... comme je le racontais dans mes billets récents, par exemple quand perso hospitalisée et ayant eu affaire(s) au dit Grand spécialiste local de la douleur, après un accident grise de douleurs, le mec, un neurologue qui Lui connaissait même pas les doses, s'était empressé d'arrêter l'antalgique qui marchait quand même moyennement, pour par exemple m'« examiner » pliée en 12 donc de douleurs et surtout me phouttre quasiment à oualpé pour rouler des mécaniques - bien huilées - devant Son « équipe » dont je crois psychologue, rééducateurs/trices, assistant(e)s sociaux/ales etc. en troupeau, bien évidemment tou(te)s anonymes/ne s'étant pas présenté(e)s et que j'ai jamais eu le plaisir de revoir après - mais qui se sont bien rincés les nœils aussi, se sentant des soignant(e)s, pendant que Lui pouvait jouer au Grand Docteur 😀 ⇒ attention : si après tout ça tu oses - encore - dire que tu as - « quand même » - encore mal, tu es donc « dépressive », hystéro bien sûr puisqu'une nana, bipolaire actuellement pour que les poteaux psychiatres 🤑 TROP forts aussi puissent venir te metttre ... des neuroleptiques - en ce qui me cons-cernait, le mec a réussi à dire mais dans Son courrier écrit derrière mon dos, bourré mais de haine misogyne adressé à une rhumato que je consultais à l'époque, et qui a été d'accord avec Lui, pas choquée pour un sou/la prenant pas pour elle - comme quoi dans la profession beaucoup de nanas restent bien soumises encore/tjrs - qu'il n'y avait même pas eu d'accident ... sous-entendait même que ma mère - qu'est-ce qu'elle venait phouttre là-dedans, à 1000 bornes, pas vue depuis des décennies, Lui encore moins - était hystéro elle-même aussi : c'est bête, donc même sans l'avoir vue ... Ce brave Docteur Copperfield 😇

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enfin on voit que pour les mecs aussi, c'est nada, peau de balle - ou de c., le frangin à ma copine pourra souffrir et encore longtemps le martyre-calvaire (rien que les nonosses, 6 semaines pour con/solider) alors qu'ils-elles viendront gloser devant lui aussi - d'ailleurs il a eu le malheur d'avoir signalé que 5 mg c'était de la rigolade (façon donc de parler, mais vous avez pigé qu'il faut toujours relativiser, être léger, faire de l'esprit ... mais pas trop avec ces gens-là, qui évidemment se vexent de suite(s) si on demande kèkchose, voire sont immédiatement traumatisés si on dit qu'on a mal comme on a vu) puisque comme je disais ça fait longtemps qu'ils et elles placent le[ur] fameux « stress » dès qu'il sort une phrase → bref, vous avez pigé à nouveau, les résultats étaient attendus/prévisibles : 1) la morphine, stoppée (donc 2 X 5 mg donnés le plus à distance possible, contrevenant à toutes les règles, bien sûr) 2) hop, ils-elles ont vite marqué dans le dossier qu'il est donc, « stressé » ... (heureusement qu'il a un - gros, un énorme même - pb cardiaque) ... non mais avec ma copine on se demandait quoi faire, perso je pourrai(s) lui fournir la dose ... nécessaire, mais ma copine veut d'abord aller le voir (perso je sais ce qu'il endure - aussi puisqu'ayant [sur]vécu [à] ça - elle table sur son courage mais quand on est acculé(e), on n'a pas le choix) et le truc, c'est qu'autant ils-elles ne voient PAS quand on est donc plié(e) en 12-24 et gris cendres de douleurs, autant dès qu'on est soulagé(e) - qu'on est certainement pas drogué(e) mais débarrassé(e) de ces maudites douleurs - et donc un peu euphorique (par exemple, quand on n'a pas dormi depuis des lustres et qu'on n'a plus mal, d'un coup on dort, mais pour eux/elles on est dans le coma, on est shooté(e), forcément, voyez), là c'est toudsuite(s) SUSPECT ⇒ pour ces « soignant(e)s », c'est tout à fait(s) NORMAL d'être plié(e) et même recroquevillé(e) de douleurs et littéralement, en train d'agoni[se]r - ce qui ne VA PAS, c'est quand on/ça va mieux, quand on n'a plus mal 😮

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donc y a un énorme con-sensus pour ne pas donner d'antalgiques efficaces (auxquels est large-ment préféré, donc, le paracétamou, inefficace et toxique, pour aussi se délecter de dire que c'est dangereux aussi « si » on dépasse la dose) et perso, quand je bossais à l'hosto et que j'en prescrivais, mes collègues ne disaient rien-n'en pensaient pas moins- râlaient derrière mon dos toujours → de toute(s) façon(s) y a toujours au moins les infirmier(e)s pour ne pas exécuter ... ta prescription, surtout ... dans mes lointains billets j'ai même parlé d'un gamin avec une épaule littéralement en miettes - la radio, méconnaissable, devant laquelle mes collègues étaient massé(e)s en groupe depuis des heures bouches bées, sur fond de hurlements donc de douleurs du pauvre gosse laissé avec sa mère dans le box le plus éloigné ... et quand, arrivant pour prendre la/ma garde, j'ai réussi à lui faire mettre la dose plancher de morphine, prenant de vitesse l'infirmière qui ne savait pas ouf ! ce que c'était ... voyant que le gamin ne hurlait plus, surpris lui aussi que ça s'arrête - mais épuisé (NB il aurait pu mourir de douleurs, elle aurait rien vu), elle est revenue majestueusement avec le Vidal Grand ouvert lire à Haute voix telle Abraham à la mère - épuisée également - les effets secondaires du produit, histoire de lui faire bien comprendre que j'assassinais son fils

après, c'est vrai, comme je le disais dans mes billets récents, [qu'] il y a tellement de gens qui en ont rien à phouttre des autres, qui ont pas envie de se fatiguer, encore moins à aider et encore moins des malades ... et tellement « enclins » à profiter du moindre de leur(s) titre(s) pour croire ou/et avoir l'avantage dessus - donc avec des malades et qui donc souffrent, trop facile → pourquoi être rester tellement étonné(e)(s) ? et l'inversion perverse de la faute et des responsabilités étant tellement fréquente/pratiquée dans le fameux patriarcat qui règne encore en « médecine », les plus lâches/veules y décrochant les places de choix, non, ce n'est pas étonnant du tout ... même, pensez, ces gens-là se déshonoreraient s'ils s'abaissaient à seulement soulager gratuitement les douleurs des malades, ça prouverait qu'ils ne sont pas courageux 😢

... non, rien ne fait mal, tant que ça arrive aux autres 😇
