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Billet de blog 1 avril 2023

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Doléance #82

Alors qu'en 1973 je me lançais dans la "veille anti-nucléaire", je ne savais pas que 50 ans plus tard ce serait encore mon combat le dernier, celui de la vie.

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Illustration 1

Chers zamis,

Alors qu'en 1973 je me lançais dans la "veille anti-nucléaire", je ne savais pas que 50 ans plus tard ce serait encore mon combat le dernier, celui de la vie . Mais pas que.

Au fil des gouvernements l'opinion s'est laissé faire, changeante. Comment peut-on ne pas savoir, voir , maintenant, la réalité des choses avec tout ce dont dispose les circuits d'informations? comment peut-on se laisser abuser par de nombreux discours scientifiques qui ont tout faux ?

Pourquoi pratiquer la politique de l'autruche alors que tous les indicateurs virent au rouge ?

Alors que l'urgence de notre survie devient enfin évidente, aucune amorce de prise en compte RADICALE du sujet, la "sobriété heureuse", comme aimait à l’appeler Pierre Rabhi, n'a pas trouvé l'écho nécessaire au grand chambardement.

La complexité économique progressant avec l'interférence de Bruxelles, l'avis des "gens" devient le dernier des soucis de nos politiques, si jamais s'en fut un, un jour ! Une seule idée en tête, maintenir cette industrie nucléaire de mort , un fleuron français ? Qui a fonctionné avec une licence américaine, du combustible africain, du stockage russe et nos chers impôts, ah quand même !. Fera-t-on une fois le compte de ce nous a coûté EDF (sans parler de Areva ou Uramin...)?

Mon rêve ( partagé) c'était celui d'une société apaisée, d'échanges et de contacts humains; des villes de moyenne importance où on gère le collectif ensemble. Une périphérie de maraichage . Des étals de marchés riches des produits du terroir et pas de plats cuisinés sous blister, shootés aux anti-bio , nitrites et anti-oxydants. Un paysage bocager: des prairies pour quelques vaches , des légumineuses pour nos protéines, des arbres pour leur fraicheur, des champignons et des fleurs, des insectes et des oiseaux. Quand j'ai eu des enfants, je les ai conduits le long des chemins de campagne. Ils ont cueilli les mures en septembre , le museau tout violet d'une dégustation sauvage. Je ne suis pas sûre que mes petits enfants le feront.

C'est de les voir , sourire aux lèvres que je puise encore et encore le courage de lutter contre ce système, mortel, inapproprié, cher et anti-démocratique . Ce n'est pas de la nostalgie, c'est du réalisme.

Le renard vous salue bien.

Le renard, vieux fourneau d'Indre-et-Loire

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