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Billet de blog 10 janvier 2023

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Doléances #2

Parlons des déchets. Guy Vastel habitant du Nord-Cotentin

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Illustration 1

Parlons des déchets :

-l’uranium de retraitement, produit issu du retraitement des combustibles usés, est stocké à Tricastin, aujourd’hui ça déborde. Il faut agrandir.

- Le centre de stockage de la Manche, ANDRA, construit sur une zone marécageuse est le premier centre de déchets nucléaires en France fermé définitivement , et ça fuit.

- A Orano-la Hague, on n’arrête pas de construire des bâtiments pour entreposer des déchets vitrifiés issus du retraitement, qui éventuellement un jour, devront être stockés à Bure .

- Suite à un défaut de fabrication du Mox à Marcoule, des rebuts de Mox sont arrivés en catastrophe à Orano-La Hague, ça déborde et on ne sait pas quand et où ils repartiront.

- Les combustibles Mox qui ont été utilisés dans les réacteurs, sont entreposés dans les piscines de La Hague et actuellement aucune filière industrielle n’est prévue pour leur retraitement.

Parlons maintenant du projet piscine EDF à La Hague qui est un non sens industriel !

La pointe ouest du Nord-Cotentin a la particularité de concentrer de nombreuses installations nucléaires dans un rayon de 20 km parmi lesquelles : Flamanville avec 2 réacteurs et le futur EPR, et Orano-La Hague, usine de retraitement avec ses 4 piscines d’entreposage de combustibles usés bientôt saturées, et le projet de 2 futures piscines EDF.

Si un accident nucléaire se produisait à La Hague ou Flamanville, le Nord-Cotentin devrait être évacué. Dans ce cas, l’usine de retraitement Orano-La Hague serait mise à l’arrêt pour des raisons de sécurité, Il ne serait plus possible de faire venir les combustibles usés des 53 réacteurs de France entraînant l’arrêt de ceux-ci. Conséquence: ce serait une catastrophe économique et sociale nationale sachant que 70 % de notre électricité est nucléaire. Ce cas de figure démontre l’aberration industrielle d’entreposer tous les combustibles usés à La Hague au lieu diversifier les lieux d’entreposage.

Ouvrons les yeux sur la filière existante qui nous a été imposée avant de se poser la question : "Avons-nous besoin d’un nouveau programme nucléaire ? "

Guy Vastel, habitant du Nord-Cotentin

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