
Nucléaire et déchets radioactifs.
Dès le premier maillon de la chaîne du nucléaire, il y a des déchets radioactifs. Les anciennes mines d’uranium, en France cumulent 50 millions de tonnes de résidus radioactifs stockés en pleine nature ! Les « stériles » radioactifs ne sont pas comptabilisés comme « déchets » mais laissent des risques de contamination pour les riverains.
Depuis les mines d’uranium jusqu’aux centrales nucléaires, les déchets radioactifs s’accumulent. Ce sont des risques de pollutions de l’environnement et des risques sanitaires pour des milliers, voire des millions d’années.
L’Etat a pris conscience du besoin de gestion des déchets radioactifs en 1979 et a créé l’ANDRA.
La meilleure solution pour ne pas avoir à gérer de tels produits, c’est d’arrêter d’en produire. D’autres énergies sont possibles.
En France, il n’y a plus de production d’uranium depuis 2001 :
- Pas d’indépendance énergétique avec le nucléaire,
- Des coûts intolérables s’il y a lancement d’autres EPR.
Les centrales vieillissent, la production d’énergie nucléaire baisse, d’autres énergies se développent, c’est le moment de se libérer du nucléaire.
Il est urgent que la France applique la sobriété : exigée pour les citoyens, cette sobriété doit l’être au plus haut niveau.
Stop au gaspillage et stop aux contaminations radioactives. STOP à l’énergie nucléaire !
Arlette Maussan, militante de terrain qui fait face aux problèmes des mines d’uranium depuis plus de 40 ans, habitante de la Loire