1) Le nucléaire, dans lequel la France s’englue depuis les années 1970,avec sa gabegie en eau de refroidissement, ses déchets à gérer pendant des millénaires, ses rejets d'effluents chimiques et radioactifs, ses risques d’accidents majeurs qu’ils soient dus à l’erreur humaine, à des défauts techniques (fissures), à des phénomènes naturels (séisme, tempête, raz de marée...) ou à des actions militaires (guerre en Ukraine...), nous
fait craindre le pire !
2) Pour l’approvisionnement en uranium nous sommes entièrement dépendants de la bonne volonté des pays comme le Niger, le Canada, le Kazakhstan, l’Australie... Où est l’indépendance énergétique prônée par les pères du lancement du programme nucléaire civil et militaire des années 1970 ?
3) le refroidissement des réacteurs des centrales nucléaires devient un enjeu majeur avec le réchauffement climatique et la baisse de débit de nos rivières
Par exemple : pour l’évacuation du trop plein de chaleur des réacteurs de Civaux (75% de chaleur perdue part dans l’air par les tours de refroidissement et dans la Vienne en aval avec de l’eau réchauffée de 2 degrés) la centrale d’EDF doit pomper à pleine puissance près de 6000 litres d’eau par seconde (6m³) dans notre petite rivière La Vienne dont le débit d’étiage naturel est de seulement 3 400 litres par seconde soit 3,4m³ (Cherchez l’erreur!).
Dernièrement en 2022, EDF vient de décider d’aller puiser l’eau dans les nappes phréatiques, par des forages de 60 mètres de profondeur, pour augmenter ses capacités de pompage en cas de besoin car même à l’arrêt accidentel ou normal,les réacteurs doivent continuer à être refroidis.
Doit-on laisser là encore, gaspiller notre bien le plus précieux L’EAU?
Pour combler la « soif » de sa centrale EDF opère des lâchers d’eau depuis le lac touristique de Vassivière située près de Limoges. Pendant les sécheresses comme en 2018, le niveau du lac avait considérablement baissé au point de rendre la navigation interdite par EDF (voir photo)
Avec le dérèglement climatique le débit des fleuves et des rivières baissent.
Le refroidissement des centrales devient un enjeu crucial !
Jean-Luc Herpin, habitant de la Vienne (à 25 km de la centrale nucléaire de Civaux)
