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Je suis opposé à l'utilisation des matières fissiles pour créer de l'énergie et des bombes, ni nucléaire civil, ni nucléaire militaire.
À cause, d'abord, de toutes les affres qu'engendre l'extraction des minerais, très émettrices des GES, souvent réalisée dans des conditions environnementales désastreuses et sociales insupportables.
La prétendue indépendance énergétique que procurerait la production d'énergie nucléaire est le premier mensonge d'État.
Parce que la construction des centrales avec les quantités de bétons et de métaux génère, elles aussi, bien qu'on tente de les taire, des émissions non négligeables de GES.
Parce que les constructions de bombes, d'armes et de munitions nucléaires dont certaines, bien qu'on tente là aussi de le cacher, sont utilisées, avec toutes les conséquences induites, invisibilisées.
Parce que la production d'énergie nucléaire amplifie certains effets du réchauffement climatique, du fait de la nécessité de refroidissement, nécessité qui oblige même parfois à stopper un ou des réacteurs, et qui aggravent l'augmentation de la T° des rivières, fleuves et même océans en finalité.
Parce que le fonctionnement, même, des réacteurs, et des sites nucléaires de stockages et de transformations des déchets dit valorisables, sans parler d'incidents ou d'accidents, produisent des disséminations de nucléides et parfois dans des quantités astronomiques, à l'exemple, en particulier du fonctionnement de la Hague.
Parce que les risques d'accidents encourus enflent avec le vieillissement des installations, et la dégradation déjà constatée de certains éléments des réacteurs, qui, pour certains, n'ont même pas encore atteint le nombre d'années de production correspondant au cahier des charges initial, qui garantissait pourtant un fonctionnement sans risque. Quid de l'augmentation des probabilités d'accidents suite aux prolongations de plus en plus irresponsables ?
Parce que le taux de probabilité d'accident prochain en France augmente de jours en jours, et qu'un autre mensonge criminel organisé par toute la filière nucléaire mondiale nie les conséquences sanitaires et de santé à court, moyen et long terme, invisibilisant, là aussi, les réels impacts de la dissémination induite de divers radionucléides.
Parce que la production de déchets, en quantités et classifications trompeuses, amène à des choix inconséquents et aux conséquences incontrôlables, que ce soit pour certains déchets dit de faible radioactivité, pour lesquels on s'oriente vers une dissémination dans les bien d'usages, aux HAVL que l'on a décidé d'enfouir, parce qu'on ne sait, en réalité, pas comment les gérer, alors même que les solutions d'enfouissement déjà tentées ailleurs ont prouvé en quelques décennies leurs échecs. Ultimes mensonges des autorités qui savent pourtant que ce choix est un choix par défaut.
Parce que le coût de production de l'énergie électrique d'origine nucléaire est mensongèrement minimisé, la capitalisation pour la gestion des déchets, est notamment insignifiantes face aux coûts finaux réels, qui ne sont même pas encore connus actuellement, et pour cause, car incalculables, puisqu'en effet, ces coûts vont perdurer pendant des milliers d'années.
L'hyper centralisation des moyens de production d'électricité n'est pas sans poser de vraies questions également, mais cela serait tout aussi vrai avec d'autres moyens de production, sauf que le nucléaire en particulier, induit actuellement cette centralisation, c'est même présenté, comme l'un de ses atouts, or cela entraîne des pertes conséquentes de l'énergie produites lors du transport de l'électricité par les réseaux sur de très longues distances.
Pour toutes ces raisons et d'autres, je m'oppose au choix du nucléaire qui a été fait, à toute prolongation de durée de production des réacteurs actuels, et à toute construction de nouveaux réacteurs.
Il faut au contraire stopper le nucléaire maintenant.
Réfléchir et reposer la question des besoins vitaux réels d'énergie.
Miser sur les économies d'énergie, la sobriété, avant toute autre chose.
Daniel J., habitant d'Ille-et-Vilaine