Et le mois d'Octobre est arrivé.
Le site "The Hill" a rappelé que ce mois pourrait être celui des surprises. L'élection présidentielle des Etats-Unis d'Amérique cette année nous en déjà réservé son content, la plus lourde pesant le poids de Donald Trump mais le rush final du mois d'Octobre pourrait bien se révéler encore plus imprévisible vu la situation de tension du pays et la présence de deux candidats si particuliers et si détestés. Le scandale rampant des e-mails de Clinton, les soupçons anciens autour de la Fondation Clinton, les affaires troubles de la Fondation Trump dont on vient de découvrir qu'elle n'a même pas rempli toutes les conditions légales pour avoir le droit de collecter de l'argent auprès du public ou la possible violation de l'embargo sur Cuba par les sociétés du groupe Trump, les occasions de rebondissement à plus ou moins grand spectacle ne manquent pas.
La surprise la plus attendue est celle qui a été annoncée, par Julian Assange, comme devant torpiller une fois pour toutes la candidature Clinton. Nous verrons bien. Le vieux complice de Donald Trump Roger Stone a annoncé sur le site "Infowars"' du phénomène conspirationniste de droite extrême Alex Jones cette semaine qu'un de ses amis était parti visiter Assange. Le plus étrange est que la campagne est tellement agitée que cette épée de Damoclès ne semble préoccuper personne. Le premier débat entre les candidats ayant apporté son lot d'inattendu il est possible que les suivants suivent la même voie.
La semaine qui se termine a vu surtout la campagne de Trump se lézarder. Les délires du Donald, toujours incapable de réaliser qu'il est possible qu'il ne soit pas toujours vainqueur l'ont vu se lancer à trois heures du matin dans une tempête de tweets contre Alicia Machado, ancienne Miss Univers venue rejoindre Hillary Clinton pour témoigner des manières misogynes et racistes du candidat Républicain. La manière a même obligé un ds plus fidèles soutiens de Trump, Newt Gingrich, à prendre ses distances. Serai-ce le désarroi on dit que Nigel Farage, ex-leader du parti nationaliste brittanique UKIP aurait été convoqué pour venir au secours et entraîner Trump au débat télévisé. Vu les performances de Farage lors de la campagne du Brexit on se sait quoi penser de cette idée démentie par la campagne mais annoncée par le Guardian. Un autre affidé de Trump, le désormais encore plus fameux ancien maire de New-York, Rudy Giulani, qui s'était déjà fait remarquer par la violence de son expression en d'autres occasions a tenu des propos racistes à l'encontre des hispaniques lors d'un dîner hors de la campagne électorale. Cela lui a valu des remarques de la part du groupe organisateur, la "Commercial Financial Association". Il est à remarquer que l'affaire a été publiée par "The Observer" le journal qui appartient à Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, mari d'Ivanka et relais importatn de la campagne dans la communauté juive. D'autres ont remarqué la discrétion d'Ivanka, pourtant manifestement très considérée par son père et conseillère de premier plan ces derniers jours. Elle est quand même apparue dans un spot publicitaire de la campagne portant sur la politique familiale du candidat. Comme à l'accoutumé elle y présente une version rassurante et raisonnable, si possible, du trumpisme. De plus en plus de journaux habituellement Républicains annoncent leur soutien à Hillary Clinton comme USAToday. Evidemment Trump ne peut se taire dans ces occasions et émet des tweets vengeurs sur la presse malhonnête ou biaisée ce qui ne peut qu'amplifier l'effet de ces défections. Parfois certains journaux -le Chicago Tribune- qui ne peuvent se résoudre à pencher ouvertement du côté Démocrate se contentent de soutenir sans illusion le candidat Libertarienn Gary Johnson qui par ailleurs se couvre de ridicule de temps à autre. Son colistier, Bill Weld, parfois annoncé comme pouvant se retirer pour soutenir Clinton a tenu des propos curieux. Il a dénié penser à se retirer mais a affirmé que Clinton pourrait bien être la plus qualifiée de tous pour être président. On ne s'ennuie décidément pas dans cette campagne. Et pour finir dans un effort de plus pour remonter la pente auprès des minorités Trump a lancé une offensive en direction de la communauté asiatique, le groupe ethnique dont le nombre croit le plus vite dans le pays mais qui reste très minoritaire et concentré dans des états où il ne peut arithmétiquement pas lui sauver la mise le jour de l'élection.