dominic77 (avatar)

dominic77

Un de ces baby-boomers tant décriés.. L'important est ailleurs. Dire d'où politiquement on parle. Quelque part entre Marx, Bakounine, Murray Bookchin et Wendy Brown mais aussi Ursula LeGuin et Jackson Browne.

Abonné·e de Mediapart

578 Billets

1 Éditions

Billet de blog 4 octobre 2016

dominic77 (avatar)

dominic77

Un de ces baby-boomers tant décriés.. L'important est ailleurs. Dire d'où politiquement on parle. Quelque part entre Marx, Bakounine, Murray Bookchin et Wendy Brown mais aussi Ursula LeGuin et Jackson Browne.

Abonné·e de Mediapart

Surprise d'Octobre-3

Et la surprise a fait pfuittt... Le seul qui dézingue la campagne d'Hillary c'est son mari. Et si tu allait jouer dans ta cour Bill !

dominic77 (avatar)

dominic77

Un de ces baby-boomers tant décriés.. L'important est ailleurs. Dire d'où politiquement on parle. Quelque part entre Marx, Bakounine, Murray Bookchin et Wendy Brown mais aussi Ursula LeGuin et Jackson Browne.

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Annoncé avec une mise en scène destinée à faire croire que le fait de paraître au balcon de l'ambassade d'Equateur à Londres pouvait mettre la vie de Julian Assange en danger vu les mauvaises intentions des Clinton la conférence de presse de Wikileaks a fini par être ce qu'elle devait être : un appel aux dons. Il faut dire que le modèle de Julian Assange est passé maître dans l'art de se payer de la publicité gratuite en laissant attendre des révélations fracassantes. Le mois dernier Donald Trump a attiré le gratin de la presse dans son tout nouvel hôtel de Washington pour annoncer en une seule phrase laconique qu'il renonçait à semer des doutes sur la naissance de Barack Obama dans le pays. Et il a recommencé la semaine suivante.

Durant deux heures donc Wikileaks à Berlin, avec Assange en liaison vidéo de puis Londres, a pesté contre les médias , appelé aux dons et annoncé qu'ils annoncerait des choses ... plus tard. Assange a quand même précisé qu'il avait été mal compris, qu'il n'a rien contre Hillary Clinton mais peut encore publier des documents relatifs à l'élection aux Etats-Unis d'Amérique. Les plus à plaindre sont les supporters de Donald Trump qui attendait la bombe atomique définitive et se retrouvent grosjean comme devant, roulé pas Assange après l'avoir été par leur candidat.

En fait la plus grosse nouvelle de la journée est la  violente sortie de Bill Clinton contre l'Obamacare qu'il a traité de "la chose la plus dingue du monde" en opposition avec les positions de son épouse qui a constamment affirmé vouloir s'appuyer sur la réforme de l'actuel président pour l'améliorer et la dépasser. Il est vrai que l'Obamacare atteint actuellement les limites que lui imposent les conditions de sa création et le blocage systématique des Républicains que Barack Obama, fidèle à sa manière a choisi de contourner (et de négocier)  plutôt que d'affronter (et d'aller à un conflit d'issue douteuse). Dans les conditions actuelles les Républicains en désarroi de voir leur candidat en recul dans les sondages et un peu désemparé se sont emparé de la sortie de Bill Clinton. Les plus sensibles aux problèmes actuels de l'Obamacare étant des ménages et des personnes de faible revenu souvent habitants d'états électoralement critiques l'intervention de Bill Clinton est d'autant plus dommageable et à vrai dire assez incompréhensible. Depuis quelques temps déjà des voix se font entendre dans le camp Démocrate pour sortir Bill des opérations et surtout ne pas annoncer comme Hillary l'a fait qu'il jouerait un rôle dans la future administration Clinton. Il est surtout connu pour avoir été l'initiateur de l'accord de libre-échange NAFTA/ALENA honni par beaucoup comme le prototype des accords qui ont fait fuir les emplois à l'étranger et provoquer la chute de l'industrie manufacturière. L'analyse est un peu courte et il est douteux que ces emplois enfuis reviennent jamais mais pour des raisons plus complexes (évolution des conditions de la productivité). Mais tactiquement on  ne peut pas dire que Bil, Pence, l ait eu le nez fin.

Suite cette nuit avec le débat des Vice-Présidents. J'ai écrit précédemment que pour moi Tim Kaine, le colistier de Clinton me semblait plus apte à mener un débat public que Mike Pence qui de plus est gêné par les positions de son patron Trump avec lequel il partage peu car il est lui un vrai conservateur évangéliste classique. Je verrai bien si je me trompe.

A suivre.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.