Donald J. Trump a signé avec le premier SOTU (Discours sur l'état de l'Union) de ce mandat un manifeste néocolonial et impérial d'un autre âge. Ivre de son pouvoir il pense ne pas pouvoir être arrêtable.
Il pense sans doute avoir construit avec son complice Poutine un duo complémentaire dans lequel il peut se donner aux yeux du monde le beau rôle, celui du faiseur de paix tout en menaçant du pire ceux qui résisteraient.
Ne pas cacher ses ambitions dominatrices s'adresse d'abord à ses électeurs et plus largement à la population des Etats-Unis d'Amérique. Les autres, les habitants du monde occidental en particulier sont censés suivre docilement.
Nous ne pouvons pas compter sur les dirigeants des pays d'Europe qui actuellement ne voient guère là qu'une nouvelle occasion de réformer les budgets des états ou de l'UE afin de produire plus de matériels mortifères. Il est donc devenu clair qu'il est nécessaire de l'arrêter et de passer à l'action.
A l'action contre le pays qui non content d'être le plus puissant économiquement et militairement du monde voudrait accroitre sa domination et soumettre tout ce qu'il peut à son racket.
L'ancien impérialisme dominant savait qu'il ne l'était pas par hasard. Il avait payé pour cela.
Payé en argent. Payé en armes. Payé en morts au combat...En plus d'avoir payé les autres.
Il ne fait pas de doute que la vision trumpienne est hors d'âge, presque féodale : Je suis le seigneur. Je vous soumets à la taille, la corvée et la gabelle.
Cette image médiévale va jusqu'à la volonté d'annexer, sous une forme ou sous une autre, les pourrait aller territoires environnants comme le Canada ou le Groenland. Remarquons au passage que ce faisant Trump se conduit comme Poutine avec l'Ukraine.
Si l'offensive sur le Canada apparait assez ridicule à beaucoup celle sur le Groenland pourrait bien se révéler plus dangereuse que le simple délire fascistoïde d'un milliardaire.
Il y aura des gens pour justifier ou comprendre des accords économique qui pourraient améliorer le confort matériel de la vie de la population d'un territoire grand par la superficie mais petit par son nombre d'habitants. Au prix de la négation de leur culture et in fine de leurs vies les groenlandais laissés sans défense pourraient se faire envahir et submerger par le dollar.
Seuls les peuples en action pourront se mettre en travers de cette entreprise mortelle. Défendre le Groenland, son intégrité et son autonomie, celle de ses habitants pourrait aller jusqu'à une forme de Brigades Internationales présentes sur le terrain. Pour que cela vienne à l'ordre du jour nous devons en débattre car le temps presse.