Le spectacle désolant offert par les dirigeants des partis qui composent le Nouveau Front Populaire, complaisamment relayé par les médias fait mal à toutes celles et tous ceux qui ont donné leur temps et mis leurs espoirs dans la campagne.
Je sais, j'ai l'habitude, que je vais une fois encore être accusé de ne rien comprendre alors que les chefs qui savent eux font de la politique. Et cela viendra comme d"habitude de gens qui n'étaient pas nés quand j'étais candidat à une élection législative.
A tous nos dirigeants des partis constituant le Nouveau Front Populaire, à toutes celles et ceux que les médias sont trop heureux de montrer pour mettre en évidence leurs problèmes et leurs différents.
Je fais partie de celles et ceux qui en 2022 attendaient cette union qui nous a portés dans l'enthousiasme vers une campagne espérée être fondatrice d'un renouveau durable.
Cette campagne a pu servir de base à celle de la résistance à la réforme des retraites du petit Jupiter, si forte que même la défaite ne nous a pas abattus.
Quand le petit président a cru le moment venu de nous renvoyer aux oubliettes en sortant de son chapeau cette dissolution dont pourtant nous parlions depuis des mois vous avez eu le bon sens de créer le Nouveau Front Populaire et de le doter d'un programme de rupture, condition nécessaire à sa crédibilité. J'ai regretté que cela ne s'accompagne pas d'un appel à créer un, dix, cent, mille comités de base du NFP qui nous auraient peut-être évité la pitrerie à laquelle nous assistons aujourd’hui (16/07/2024). Mais à vrai dire cela aurait du venir de nous, dans nos villes, nos villages et nos quartiers.
Que des désaccords et des tensions existent entre vous tout le monde le savait. Que la mise au premier plan de ces désaccords mine la dynamique unitaire et sabote la mise en œuvre du programme, tout le monde y compris vous le savait. Devons-nous comprendre que quelques sièges sauvegardés suffisent à votre bonheur et que les promesses d'un avenir meilleur, l'application du programme ne vous intéressent plus?
Savez-vous combien de courriels désabusés sinon désespérés je reçois?
Savez-vous que je n'ose pas appeler certains amis de peur de ne pas savoir quoi dire?
Essayez donc d'être adultes.