"Dans mon pays chaque fois qu'un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui a brûlé. "
A l'UNESCO en 1960.
[ Amadou Hampâté Bâ ]
Cette citation d'Amadou Hampâté Bâ [ http://fr.wikipedia.org/wiki/wiki/Amadou_Hampâté_Bâ , http://www.babelio.com/auteur/Amadou-Hampate-Ba/6837 ] n'aurait strictement rien à voir avec ce lâche attentat dont a été victime le journal satirique Charlie Hebdo ! Pas si sûr que cela ! En effet, si nous sommes tous des Charlie, nous devons déplorer la mort de ces douze personnes, dont deux policiers, qui, en partant vers l'au delà, partent avec leurs savoirs, leurs oeuvres, leurs pensées, leurs créativités, leurs forces de travail !
Alors, au travers de sa citation, Amadou Hampâté Bâ est un précurseur en la matière, lui, qui a construit, au travers de ses oeuvres, la concordance qu'il y a entre l'écrit et l'oralité, sachant que l'oralité, cela se transmet de générations en générations !
Face à ce constat, force, pour nous, est de prétendre que les dessins de Charb, Cabu, Wolinski, Tignous, les écrits et les paroles de Berrnard Maris, ce sont des oeuvres qui resteront et qui n'auront pas brûlé ! Mais, qu'en est-il des oeuvres à venir de ces artistes ? Elles, elles ont brûlé, telle une bibliothèque, qui, malheureusement, est morte en décimant, au passage, toute une Rédaction !
Au delà de nos clivages politiques, sociétaux, religieux, nous devons tous nous élever ensemble et manifester dans une union "sacrée" pour défendre les valeurs de la liberté de la presse en règle général, de la liberté d'écrire, de dessiner, de carricaturer, de penser, de parler, de croire ou de ne pas croire en une religion ; nous devons aussi défendre les valeurs de notre République qui sont tournées vers la Laïcité de l'Etat !
Alors, Oui ! Il est temps de réagir !
NOUS SOMMES TOUS DES CHARLIE, NOUS SOMMES TOUS DES MEDIAPARTISTES, NOUS SOMMES TOUS DE POTENTIELS JOURNALISTES, CREATEURS... Crions-le haut et fort pour faire barrage à l'horreur, au crime, à la censure...
Et rappelez-vous cette magifique phrase d'Amadou Hampâté Bâ : "Dans mon pays chaque fois qu'un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui a brûlé. "