La manifestation a été organisée par des syndicats européens, Les dirigeants syndicaux ont pris la parole pour dénoncer les politiques économiques qui mettent en péril les droits des travailleurs et creusent les écarts de richesse.

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Les représentants syndicaux belges ont appelé la Commission européenne à ne pas reproduire « les erreurs du passé ». Ils souhaitent ainsi faire entendre leur voix et faire pression sur les ministres des Finances réunis lors du conseil européen qui se tiendra du 13 au 15 décembre.Lors de ce conseil, un accord final sur la réforme du Pacte de stabilité et de croissance sera discuté. Ce pacte, créé à la fin des années 90, vise à limiter théoriquement le déficit des administrations publiques à 3 % du PIB et la dette à 60 % pour chaque pays européen. La proposition de réforme présentée par la Commission reprend ces seuils les plus emblématiques, mais accorde plus de flexibilité aux États membres qui les dépassent. Malgré ces modifications, la secrétaire générale de la CSC, Marie-Hélène Ska, souligne que cela imposerait à la Belgique un effort budgétaire annuel de 0,7 % du PIB par an, soit 28,8 milliards d'euros d'économies sur les quatre à sept prochaines années.

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Cependant, elle affirme qu'il n'y a plus de marge pour réduire les services publics. Thierry Bodson, secrétaire général de la FGTB, est du même avis, soulignant que les mesures d'austérité prises par l'Europe par le passé n'ont jamais fonctionné, tant d'un point de vue économique (bloquant souvent la croissance) que sociale. Les syndicats européens sont fermement opposés à cette réforme et se sont rassemblés en masse sur la place Poelart. Ils réclament un mécanisme de solidarité européen similaire à celui mis en place lors de la pandémie de Covid, prévoyant la mobilisation de fonds pour préserver l'emploi et les revenus des travailleurs. Ils disent "non" à la volonté européenne de revenir à des règles d'austérité et "oui" à une Europe sociale, car les travailleurs ont besoin d'investissements publics pour une transition équitable écologique, une meilleure éducation, des soins de santé performants et une augmentation des salaires, déclare Esther Lynch, secrétaire générale de la CES.

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