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Billet de blog 23 avril 2020

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Planification de la pandémie, et si le scénario n’était pas fictif

De là à imaginer que la pandémie a été planifiée, il n’y a qu’un pas qu’on ne peut refuser catégoriquement, qu’à la seule condition de croire que le nouveau monde soit celui d’une époque vertueuse où les financiers ne décideraient plus du sort de leurs contemporains. Ce qui reste quand même à prouver.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Si certains les disent stupides et incompétents, ils ne le sont pas à ce point. Ceux qui nous gouvernent ont bien compris que l’interdiction faite aux pharmacies de vendre des masques n’avait pas de sens. Ils ont bien compris que des sociétés ne demandaient qu’à en fabriquer, à condition toutefois qu’on leur en donne une autorisation. Ils ont bien compris que le protocole du Pr Raoult était efficace mais ils l’interdisent. Ils ont bien compris que l’on manquait de tests mais ne font rien pour remédier à la pénurie. Ils ont bien compris que si cette pandémie était meurtrière elle l’était à peine davantage que la plupart de celles qui ont déjà sévie. Ils ont bien compris que leur porte-parole ferait mieux de se taire, mais ils la laissent pérorer à longueur de journée pour ajouter de la confusion à la confusion qui entoure déjà la gestion de la crise. Comme s’ils voulaient surfer sur cet aphorisme de Hannah Arendt : « Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé, non seulement de sa capacité d’agir, mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez. »

Bref, plus le temps passe et plus s’impose le sentiment que tout est fait pour entretenir la psychose, façon de faire accepter la paralysie de la nation par la population. Pour se relancer, une fois la crise passée, il n’y aura pas d’autres choix que de recourir à l’emprunt qui, comme chacun sait, n’a qu’une vertu : enrichir les banques.

L’épargne, dans le monde, et plus particulièrement dans les pays riches, là où le Covid frappe le plus fort, là où l’ont interdit la chloroquine, atteint des sommes vertigineuses. Les banques, premières observatrices de ces richesses, ne peuvent que les convoiter. Les financiers, d’ailleurs, ne s’y trompant pas, se bousculent dans les médias pour affirmer qu’avec 10% de l’épargne mondiale, on couvrirait les dépenses dues à la crise.

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