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Billet de blog 7 décembre 2015

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Accord de Paris : les besoins urgents de l’Afrique pour faire face au changement climatique

La seconde semaine de la COP 21 vient de commencer. Alors que les Ministres entament les pourparlers pour l'Accord de Paris, l'Alliance panafricaine pour la justice africaine (PACJA) lance un appel sur les besoins urgents pour l'Afrique.

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L’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA) a organisé le 7 décembre au matin une manifestation devant le hall 6 où les réunions de négociations dans le cadre de la COP 21 ont lieu, suivie d’une conférence de presse :

1. pour insister sur l’impérialité de maintenir la température mondiale à 1,5°C,

2. de donner à l’adaptation la même importance que la mitigation au niveau du financement climatique,

3. d’obtenir un support suffisant pour l’implémentation de la Convention et d’intégrer un mécanisme précis sur les pertes et dommages dans l’accord.

« L’Afrique doit rester unie et rester forte pendant les pourparlers à Paris. Un accord sur le changement climatique qui nous mènerait à une température de 3°C causera des problèmes inexprimables de faim, de famine, de catastrophes, de conflits et de guerres en Afrique, ce qui ne serait pas dans l’intérêt du continent et devrait donc être rejeté », souligne Mithika Mwenda, le Secrétaire général de la PACJA.

L’organisation veut alerter que les négociations en cours sur l’accord de Paris pourraient provoquer une crise climatique plus grande en Afrique si les leaders politiques ne prennent pas en compte la protection des droits des populations pauvres et vulnérables du continent qui sont les plus impactées par le changement climatique et s’ils ne fournissent pas le financement adéquat pour faire face à ces impacts.

« On nous a promis que la réduction d’émissions sera renforcée cette année, cela n’a pas eu lieu. Au contraire, les pays africains croupissent sous un poids supplémentaire en payant pour une dette climatique à laquelle ils ont le moins contribué », déclare Augustine Njamnshi, Présidente de PACJA pour les affaires techniques et politiques.

L’alliance appelle ainsi à un accord équitable, juste et légalement contraignant. « Les pays doivent intégrer des contributions sur tous les éléments, dont le financement de l’adaptation dans les pays en développement par les pays développés », ajoute Robert Chimambo, membre du Réseau sur le changement climatique en Zambie et de la PACJA.

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