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Billet de blog 9 octobre 2024

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Le genre masculin n'est pas une chance

À chaque nouveau crime médiatisé, notre attention se porte sur des considérations ethniques ou religieuses pour expliquer le passage à l'acte. Reniant ainsi leur conscience professionnelle, les médias désinforment la population en ne relevant pas le principal dénominateur commun : ce sont tous des hommes. Dès lors, Bruno Retailleau aurait bien été avisé de dire que le genre masculin n'est pas une chance. 

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Depuis plusieurs semaines, la France suit le procès des 51 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pélicot pendant près de dix ans. Des voix - masculines - se sont empressées de crier à l’unisson « Not All Men » (« Pas tous les hommes »). Tous les hommes ne sont pas des violeurs, certes, mais jamais des dizaines de femmes ne se sont retrouvées accusées de viol collectif sur un homme.

Le meurtre de Philippine dans le bois de Boulogne, les 6 femmes tuées au mois de septembre sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, le meurtre de la marathonienne ougandaise Rebecca Cheptegei brûlée vive mais aussi l’attaque terroriste au Bataclan ayant causé la mort de 90 personnes ou encore la tentative de meurtre d’un baron de la drogue à Marseille ont une chose en commun : elles sont le fait d’hommes (êtres humains de sexe masculin). 

Ainsi, plutôt que de clamer que « l’immigration n’est pas une chance », Bruno Retailleau, nouveau ministre de l’Intérieur, aurait peut-être été bien avisé de dire que « le genre masculin n’est pas une chance ».

Une obsession ethnique, religieuse ou nationale infondée

Malgré un constat implacable, nombreux sont ceux qui, à chaque nouvel acte délictuel ou criminel médiatisé, refusent d’admettre cette réalité et cherchent désespérément d’autres caractéristiques chez les accusés qui expliqueraient ces actes : la religion, la couleur de peau ou la nationalité. Cette instrumentalisation a toujours été le fonds de commerce de la droite et l’extrême droite ; les ennemis ayant été les italiens, les espagnols, les juifs puis les africains et les maghrébins. Cette criminalisation de l’étranger n’est évidemment pas propre à la France : les brésiliens ou les angolais subissent le même sort au Portugal, les mexicains aux Etats Unis, les ukrainiens en Pologne ou encore les syriens en Turquie. Mais concentrons-nous sur le cas français.

Le plus inquiétant est que ce biais s’est largement installé dans la sphère médiatique, les journalistes reniant ainsi leur conscience professionnelle pour, à leur tour, faire des questions nationale, ethnique et religieuse leur fonds de commerce.

Ce que l’on sait : les hommes sont responsables de 84 % des accidents mortels de la route, ils représentent 90 % des personnes condamnées par la justice et 86 % des mis en cause pour meurtre et 97 % des violences sexuelles sont commises par des hommes1. Les hommes sont donc les principaux (presque uniques) responsables des comportements violents et anti-sociaux dans notre société.

L’hypothèse du déterminisme national est, elle, beaucoup moins convaincante : en 2020, les étrangers représentaient 5,8% de la population et 16% des condamnés pour crimes, délits et contraventions de 5e classe. Il y a donc bien une surreprésentation des personnes étrangères dans les actes de délinquance mais celle-ci est incomparable avec la surreprésentation des hommes et elle s’explique par de nombreux facteurs bien documentés. 

En premier lieu, la part des condamnations des personnes étrangères est particulièrement élevée concernant les infractions liées à la régularité du séjour des étrangers : 50% des infractions douanières et 78% pour les infractions relatives à la police des étrangers 2

Les immigrés sont également surreprésentés dans les types de délinquance de « milieux populaires » : selon l’INSEE, 31,5 % des immigrés ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté monétaire, qui est de 1 102  euros par mois 3. Ce taux de pauvreté monétaire est près de trois fois plus élevé que celui des personnes sans ascendance migratoire (11,1 %). Celui des immigrés nés en Afrique (39,2 %) et en Asie (36,4 %) est nettement supérieur à celui des immigrés originaires d’Europe (19,5 %) 4. Les personnes étrangères en détention sont également les plus touchées par l’absence de ressources : 25% d’entre elles ne disposaient d’aucune ressource avant leur entrée en détention (contre 13% des détenus de nationalité française) 5.

« Le fait que les étrangers ne soient pas surreprésentés dans les affaires les plus graves (infractions à caractère sexuel, violences et autres atteintes aux personnes, vols aggravés) démontre qu’il s’agit pour l’essentiel d’une petite délinquance de survie » 6.

Enfin, d’autres facteurs expliquent cette surreprésentation des étrangers dans les actes délictuels : infractions qui enregistrent les taux d’élucidation les plus élevés, pratique élevée et documentée des contrôles au faciès, une justice plus sévère avec les étrangers etc…

Il n’y a donc aucun lien de causalité avéré entre le fait d’être un immigré ou un étranger et le fait de commettre des actes de délinquance ou criminels. L’autre hypothèse est le déterminisme social. Celle-ci, bien documentée, permet davantage d’expliquer les comportements anti-sociaux mais n’est toutefois pas suffisante.

Un déterminisme social bien documenté mais insuffisant

Les plus pauvres sont surreprésentés en détention 7. L’enquête menée par le Secours Catholique en 2021 nous apprend que seule la moitié de la population d’enquête disposait de revenus d’activité professionnelle avant la détention et que près d’un quart déclarait avoir pour ressource principale une prestation sociale. Les personnes étrangères ne sont que 13% à avoir bénéficié de prestations sociales avant leur incarcération. 

Les personnes qui arrivent en détention sont également nettement moins souvent en situation d’emploi que le reste de la population. Seuls 53% des répondants avaient un emploi avant leur incarcération (salariés en CDD ou CDI, indépendants) alors que la population française comprend 66% de personnes en emplois. De plus, les emplois occupés par les personnes détenues étaient très majoritairement des emplois précaires : 35% relevaient de contrats à durée déterminée ou d’un statut intérimaire, alors que seuls 11% de la population française sont concernés par ce type d’emploi.

Enfin, une proportion importante d’entre elles occupaient un logement précaire avant leur détention (39%) ou était sans domicile fixe (9%) 8.

Il y a donc bien un lien de corrélation entre le niveau de revenus, la situation d’emploi et de logement (autrement dit les conditions matérielles d’existence) et la commission d’actes de délinquance ou criminels. Cependant, alors que les femmes sont davantage touchées que les hommes par la pauvreté, elles ne représentent que 3,3% de la population détenue. Les revenus individuels des femmes sont plus faibles que ceux des hommes, notamment à cause de durées moyennes de travail plus courtes : 29 % des femmes en emploi sont à temps partiel, choisi ou subi, contre 8 % des hommes 9. Dès lors, les femmes sont plus souvent en situation de pauvreté que les hommes (15,2 % contre 14,3 %) 10

Il semble donc que pour comprendre ce qui conduit les individus à commettre des délits et des crimes, il faut étudier, en urgence, le déterminisme du genre.

Le genre masculin : un genre anti-social ?

Pour rappel, les hommes sont responsables de l’immense majorité des crimes, des délits et plus généralement des comportements anti-sociaux et représentent la quasi-intégralité des personnes en détention. Lucile Peytavin, dans son essai Le coût de la virilité, démontre que ces comportements masculins génèrent un coût de 100 milliards d’euros par an supporté par la collectivité : frais de forces de l’ordre, de service de justice ou de santé mais également les souffrances physiques et psychologiques des victimes 11.  

Alors, comment l’expliquer ? 

Les recherches scientifiques n’ont jamais permis d’établir un quelconque lien entre le sexe masculin et la propension à la violence. Les hommes ne sont donc pas violents en raison de leur sexe biologique. Malgré le fait que la testostérone puisse jouer un rôle dans les comportements agressifs, la neurologue Danièle Tritsch dit clairement qu’ « il n’y a pas de gène masculin du crime » 12. Carole Hooven, biologiste, ex-enseignante à Harvard, explique que « tout comportement est le résultat d’une interaction entre ces forces biologiques et les forces environnementales que connaissent les animaux, y compris les humains » 13. La biologie, au travers de la testostérone notamment, n’est pas donc pas suffisante pour expliquer la propension des hommes à la violence. 

Ainsi, plutôt que de parler de sexe masculin (notion qui se veut fondée sur des considérations biologiques), il serait donc plus éclairant d’étudier le genre masculin. Le genre étant défini en sciences sociales comme « un système de bicatégorisation hiérarchisée entre les sexes (hommes/femmes) et entre les valeurs et représentations qui leur sont associées (masculin/féminin) 14 ».

L’étude du genre nous permet de comprendre que la propension des hommes à avoir des comportements anti-sociaux est donc davantage le résultat de mécanismes sociaux que de mécanismes biologiques. Les enfants sont incités, dès le plus jeune âge, à adopter des valeurs et des représentations et à reproduire des comportements associés à leur sexe attribué à la naissance. Pour illustrer ce propos, un garçon ne doit pas extérioriser ses émotions et une fille ne doit pas se battre. Ces deux injonctions s’imposent à l’immense majorité des enfants et participent à la construction du genre. 

Des études ont montré que les parents d’un nouveau-né garçon vont le décrire comme « un bébé fort, grand, costaud », alors que les parents d’un nouveau-né fille la décrivent comme « un bébé délicat aux traits fins » alors même qu’il n’y a aucune différence visible. Lorsque l’enfant grandit, les pères de filles ont davantage tendance à sourire, à chanter et à utiliser des mots liés aux émotions alors que les pères de garçons jouent plutôt à la bagarre et utilisent des mots liés à la réussite 15. Simone de Beauvoir, dans Le Deuxième Sexe, montre que l’éducation est différente selon le sexe afin que filles et garçons apprennent leur genre. En effet, dès le XIXe siècle, les fabricants de jouets développent un marketing genré : la guerre, les transports, l’héroïsme pour les garçons et la maternité, la beauté, la gestion du foyer pour les filles. Le cinéma est aussi l’un des principaux vecteurs de ces représentations genrées qui incitent les hommes à adopter des comportements anti-sociaux. 

Le message dominant est le suivant : un vrai mâle se caractérise par « sa force physique et son agressivité » ; un séducteur ne demande jamais la permission avant de se ruer sur l’objet de son désir ; « la résistance d’une femme est une ruse pour tester les attributs masculins » et signifier qu’elle est en fait intéressée » 16. L’homme est le personnage principal, proactif, qui vit des aventures, alors que la femme est placée dans « une position passive, de matière première pour le regard de l’homme » 17. De plus, le sort de la femme est très majoritairement dépendant des faits de l’homme. On retrouve cette structure aussi bien dans l’Odyssée, le Roman de Renart que dans les romans de chevalerie jusqu’à King Kong ou la série des James Bond 18.

Aucun pan de la société n’échappe aux représentations genrées qui incitent les hommes à adopter des comportements violents ou anti-sociaux. Ces représentations participent notamment à entretenir la culture du viol. 

La culture du viol est « un ensemble de croyances qui encouragent les agressions sexuelles et supportent la violence contre les femmes » 19. La culture du viol croit que les agressions sexuelles commises par les hommes sont biologiquement déterminées. Elle considère ainsi les femmes comme sexuellement passives and censées être dominées par les hommes. En conséquence, un acte sexuel normal est représenté comme un homme hétérosexuel s’imposant à une femme 20. Le vecteur par excellence de cette culture est la pornographie. Selon une étude du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, « 90% des contenus pornographiques présentent des actes non simulés de violences physiques, sexuelles ou verbales envers les femmes » 21. « La consommation massive dès le plus jeune âge renforce la culture du viol, banalise et augmente la violence sexuelle », affirme le Haut Conseil. 

La fréquentation des sites pornographiques par les mineurs est désormais comparable à celle des adultes : 30% chez les mineurs contre 37% chez les adultes 22. Les mineurs qui fréquentent les sites pornographiques sont aussi de plus en plus jeunes. Dès 12 ans, plus de la moitié des garçons se rend en moyenne chaque mois sur ces sites. Les garçons mineurs passent sur ces sites trois fois plus de temps que les filles. 

Concrètement, l’essentiel du contenu à caractère sexuel visionné par les jeunes garçons promeut la violence envers les femmes. Les hommes, dès le plus jeune âge, construisent ainsi leur vie sexuelle et affective avec les femmes, sur des représentations ignorant le consentement et légitimant les agressions sexuelles et le viol.

A travers ces nombreux exemples, il est évident que la construction du genre masculin est traversée par des injonctions aux comportements anti-sociaux. Puisqu’il n’y a aucun déterminisme biologique, il est possible de transformer le genre masculin afin que nous puissions collectivement vivre en paix.

Une inaction qui éloigne l'espoir de paix

Une fois le constat établi d’une délinquance et d’une criminalité largement attachées au genre masculin, il est d’autant plus difficile de réentendre Bruno Retailleau dire que « l’immigration n’est pas une chance » sans être atterré. Non, personne n’est délinquant parce qu’il est immigré, parce qu’il est pauvre, ni même parce qu’il est né homme. Il est urgent que les responsables politiques et les médias arrêtent d’instrumentaliser la question nationale, religieuse ou ethnique à des fins électoralistes et lucratives qui ne fait que détourner l'attention du vrai problème et donc des vraies solutions. 

Leur jeu funeste détruit chaque jour des vies humaines : 1 femme sur 3 a déjà subi un rapport sexuel non consenti, une femme est tuée tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint, 54 plaintes sont déposées chaque jour pour abus sexuel sur mineur (elles ne représenteraient que 10% des cas réels) et 90% des personnes condamnées pour agression sexuelle ou viol sur mineur sont des hommes…

Cette inaction dégrade sévèrement et durablement les relations entre les hommes qui adoptent la plupart des représentations genrées (hommes dits virilistes ou masculinistes) et le reste des humains. Une violence systémique (sous des formes variées et à des degrés très différents) s’exerce, en effet, contre tout être humain qui ne serait pas un homme hétérosexuel, cisgenre, sexiste, insensible etc… (liste non exhaustive).

Dégenrer la société pour la pacifier ?

La bonne nouvelle est que la société (citoyens et citoyennes, acteurs et actrices de l’éducation, parlementaires, ministres, journalistes, réalisateurs et réalisatrices, acteurs et actrices etc…) peut (dé)faire ce qu’elle a (dé)fait.

Actuellement, les pouvoirs publics avancent lentement sur le plan de l’éducation, de la sensibilisation, de la prévention et de la répression. La compréhension du problème étant lacunaire, la volonté politique timide, le rythme de mise en oeuvre lent et les moyens budgétaires mobilisés faibles, les résultats ne peuvent être que très incomplets et insuffisants. 

Des pistes sont explorées pour une pacification profonde et durable de la société. Celle-ci pourrait nécessiter une révolution culturelle qui reposerait sur deux piliers.

Dégenrer la société, c’est-à-dire « supprimer la valence différentielle des attributs féminins et masculins, et donc les libérer des obstacles sociaux qui neutralisent le pouvoir d’agir, réduisant chacun à une catégorie » 23. Cette révolution permettrait ainsi d’extraire les hommes des représentations et des valeurs qui les incitent à adopter des comportements violents et/ou anti-sociaux. 

Empathiser la société, c’est-à-dire développer l’empathie comme socle de notre humanité et de nos relations. Dégenrer une société qui serait individualiste, concurrentielle et apathique ne permettrait qu’une pacification lacunaire de la société. 

Enfin, il convient de ne pas oublier le lien de corrélation entre les conditions matérielles d’existence et la délinquance. Partout où la pauvreté persiste et grandit, la pacification de la société ne pourra le jour.

Plutôt que de multiplier les débats et les textes de loi sur l’immigration, plutôt que de polluer le cerveau des citoyens et des citoyennes avec des liens fantasmés entre l’immigration et l’insécurité, tout responsable politique qui aurait vraiment à coeur de pacifier la société devrait s’atteler en urgence à la question du genre masculin.


Sources : 

1. Lucile Peytavin, Le coût de la virilité : ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme des femmes, Hachette, 2023.

2. Mustapha Harzoune, Y a-t-il un lien entre délinquance et immigration ?, site du Musée de l’Histoire de l’immigration, 2022. 

3. Insee, DGFiP, Cnaf, Cnav, CCMSA, Enquête Revenus fiscaux et sociaux 2019

4. Ibid.

5 Secours Catholique, Emmaüs France, Au dernier barreau de l’échelle sociale : La prison, octobre 2021.

6 Mustapha Harzoune, Y a-t-il un lien entre délinquance et immigration ?, site du Musée de l’Histoire de l’immigration, 2022.

7 Secours Catholique, Emmaüs France, Au dernier barreau de l’échelle sociale : La prison, octobre 2021.

8 Avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE), La réinsertion des personnes détenues : l’affaire de tous et toutes, Novembre 2019.

9 Insee, DGFiP, Cnaf, Cnav, CCMSA, Enquête Revenus fiscaux et sociaux (ERFS) 2018

10. Ibid.

11 Lucile Peytavin, Le coût de la virilité : ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme des femmes, Hachette, 2023.

12 Entretien mené par Emilie Martin, "Contre les violences sexuelles, les neurosciences en renfort", CNRS Le journal, 29 mars 2023.

13 Entretien mené par Jennifer Murzeau, « La testostérone ne justifie pas la violence et n’empêche pas d’être fidèle », Usbek et Rica, 19 août 2024.

14 Laure Bereni, Sébastien Chauvin, Alexandre Jaunait et Anne Revillard, Introduction aux études sur le genre, de Boeck Supérieur, 2020, 3e éd. (1re éd. 2012), 432 p.

15 Katherine Karraker et al. « Parents’ Gender-Stereotyped Perceptions of Newborns », Sex Roles, vol. 33, n°9-10, novembre 1995, p. 687-701 ; et Jennifer Mascaro et al., « Child Gender Influences Paternal Behavior, Language, and Brain Function », Behavioral Neuroscience, vol. 131, n°3, 2017, p.262-273.

16 David Wong, « 7 reasons so many guys don’t understand sexual consent », cracked.com, 3 novembre 2016

17 Laura Mulvey, « Visual Pleasure and Narrative Cinema », Screen, vol.16 n°3, octobre 1975, p.6-18.

18 Ivan Jablonka, Des hommes justes, Du patriarcat aux nouvelles masculinités, Editions Points, 2021, p.314.

19 Emily Buchwald, Pamela Fletcher, Martha Roth, Transforming a rape culture, Milkweed Editions, 1995, 492 p.

20 Merril D. Smith (dir.), Vern Bullough (en), Kwabena O. Akurang-Parry, Martha McCaughey (en)Janice Raymond et al.Encyclopedia of Rape [« Encyclopédie du viol »], Westport, Greenwood Publishing Group, 2004, 301 p.

21 Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, Pornocriminalité, Mettons fin à l’impunité de l’industrie pornographique, 27 septembre 2023. 

22 Ibid.

23 Christine Gautier Chovelon, « L’envers des mots : Dégenrer », The Conversation, 20 novembre 2022

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