Organisation Mondiale de la «Santé»
Immuable également le bilan des morts imputables à Tchernobyl: 51.
En 2011, la New York Academy of Sciences publie une traduction anglaise d’un ouvrage en russe analysant un millier de titres et plus de 5000 publications, pour la plupart en langues slaves. Pour la période de 1986 à 2004, les éditeurs chiffrent 985 000 morts. En 2005, un communiqué de presse du gouvernement de l’Ukraine (qui ne cesse de minimiser les effets de la catastrophe) a déjà fait état de 2 646 106 victimes, dont un tiers d’enfants.
Au début de la catastrophe à Fukushima, l’OMS tirait ses informations de spécialistes (physiciens et ingénieurs) de l’AIEA. Aucune des deux organisations n’employant de biologistes spécialisés en radiation, le bilan sanitaire établi par l’OMS ressemble à celui de Tchernobyl.
Avec le vieillissement des réacteurs partout dans le monde, le risque d’une nouvelle catastrophe avec des retombées sanitaires pour des générations à venir augmente de façon exponentielle. Mais, pour le moment, il ne faut pas compter sur l’OMS pour en savoir plus.