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Billet de blog 25 septembre 2009

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Les clowns aussi ont une identité nationale !

Un scénario désopilant pour clowns avec par ordre d'apparition : Gono l’intellectualiste de la droite nationale : Henri GuainoPeillo le socialisse mou et creux : Vincent PeillonBesso le fourbe toujours plus sournois : Éric BessonZozor le boutefeu, dernier rempart de la France éternelle : Brice HortefeuxPoupoule qui finira mal...Avec l’aimable participation de Niko, chef du monde.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Un scénario désopilant pour clowns avec par ordre d'apparition :

Gono l’intellectualiste de la droite nationale : Henri Guaino

Peillo le socialisse mou et creux : Vincent Peillon

Besso le fourbe toujours plus sournois : Éric Besson

Zozor le boutefeu, dernier rempart de la France éternelle : Brice Hortefeux

Poupoule qui finira mal...


Avec l’aimable participation de Niko, chef du monde.

Gono pénètre sur la scène en pétant et rotant. La salle éclate de rire.

- Bouzour les pitits zenfants, zavez été sages ? Un pet. Rires.

- Ouuuuiiiiiiiiiiii. 3 flatulences sonores. Rires.

- Vous savez quoi ? Je suis proprofessieur intellectualiste des zécoles et chief de la France avec Niko. Un long rot. Rires.

- Aujourd’hui explication de texte. Je vous soumets ma réflexation : "J'ai toujours pensé que tout rendre visible, c'est le début du totalitarisme". Stupeur dans l’assistance… Un gros prout sonore rompt le silence. Quelques rires forcés.

- Et j’appelle Poupoule mon élève pour commentationner cette phrase phiphilosophique !

Une poule géante grotesque arrive en sautillant et en caquetant. Elle pond tous les mètres, elle produit un bruit de verre brisé à chaque œuf déposé et déclenche des cascades de rires à chaque ponte.

- Alors que réponds tu Poupoule à cette phrase intellectualiste ? Lâcha Gono, urbain mais arrogant.

- Cot cot cot, fit la poule, je réfléchissasse (car c’était une poule intellectuelle de la même veine que les volailles qui fréquentent Médiapart…)

- Maître Gono, si je puis me permettre, dit elle un peu pompeuse comme toutes les poules cérébrales, votre raisonnement, cot cot cot, est absurde car si nous inversons le sens, on obtient la sentence suivante : " j’ai toujours pensé que tout rendre invisible, c’est le début de la démocratie " Donc la Russie stalinienne, l’ex Chili de Pinochet, l’Arabie saoudite, la Chine

Les tics qui parcouraient habituellement le coté gauche du visage de Gono s’accentuèrent jusqu’à former une grimace figée. L’assistance était pliée de rire. La poule nerveuse devant la fureur de Gono et consciente de son impertinence pondait toutes les 10 secondes avec un bruit de crécelle. Brusquement, Gono sortit un énorme couteau d’on ne sait où et trucida la poule qui disparut dans une trappe ; quand il se retourna il présenta au public un vulgaire poulet plumé prêt à cuire. La salle s’esclaffa.

- Voilà le sort que je réserve aux mauvais élèves, dit Gono et regardant l’assistance, menaçant. Un vent d’effroi parcourut l’assistance des enfants.

- Je suis socialisse et j’ai tout vu et je suis de gauche puisque je suis socialisse

Les rires fusèrent spontanément. Peillo fit son entrée. À chaque fois qu’il prononçait le mot socialisse, la salle était pliée de rire.

- Et en temps que socialisse , je suis d’accord avec Mossieur Gono : la transparence, c’est le totalitarisme. D’ailleurs chez les socialisses, c’est l’opacité totale et donc la démocratie absolue, la preuve on connaît notre première secrétaire avant de l’avoir élu ! Na ! Hilarité dans la salle. Certains, le visage rouge écarlate congestionné par le fou rire, sont à la limite de l’apoplexie.

C’est le moment que choisissent Besso le fourbe, avec un immense doigt d’honneur bloqué et Zozor le boutefeu, pour rejoindre le duo. Le doigt paralysé de Besso le fourbe amuse beaucoup les enfants. Gono lance à Besso : tu devrais te servir de ton doigt comme thermomètre : tu seras le premier averti quand tu attraperas la grippe A. Rires gras.

Oui ? Firent ils tous extasiés devant Zozor le boutefeu.

Gonflé d’importance ce dernier lança : " la transparence en politique, c’est comme les Auvergnats, quand il y en un peu, ça va, mais c’est quand il y en a trop que ça pose problèmes ! "

- Bravo Zozor ! Je te nomme Vichyste de première classe. Jeta Gono avec superbe.

- Et moi, et moi, le fourbe Besso ? j'ai pas de récompense ? Vous trouvez ça normal les pitits zenfants ?

- Ouuuuuiiiiiiii ! Méchant ! Traître !

- Mais je mérite mon diplôme de Vichyste, j'ai trouvé pourquoi on trouve tant de Sarrasins en Auvergne...

Un silence gêné. Un frissonnement des petites têtes. On sent que le monstre fait peur... Des pleurs se font entendre... Besso à la cantonade, d'une voix basse :

- Ils passent par les cheminées des volcans !

- Besso, pour tous les services que tu rends et l'abjectation hyperimmonde dont tu fais preuve chaque jour davantage, je te fais Vichyste d'or, palme du pétainiste avec mention, fit Gono doctoral . Huées de l'assistance...

Génial, nous allons boucher les volcans d'Auvergne sans tarder ! Tu mériterais d’être chief comme moi, mon cher fourbe ! Dit Gono, suffisant.

- Par Belzébuth, Niko ! hurlèrent ils tous en chœur avec effroi.

Un gnome avec un gigantesque marteau apparut.

- On veut prendre ma fonction ? Cette place de chief vichyste pétainiste sarrasinophobe socialophobe patroniphile que j’ai méritassée depuis que je suis dans le ventre de ma mère ? Je vais vous montrer, moi, de quelle croix de feu je me chauffe, bande de sacripans ! Les 4 clowns se mirent à fuir avec derrière eux le gnome menaçant muni de son marteau géant.

Les enfants furent un peu déçus par la fin du spectacle mais il reste encore 2 ans et demi aux Français pour supporter un spectacle aussi affligeant et vulgaire qui devient peu à peu terriblement pathétique voire tragique

Fin du délire.

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