Les classifications des maladies mentales (CIM 11 et DSM5) sont des agrégats non rigoureux de symptômes, de « catégories » (une liste décousue sans la poésie de Prévert) athéorique (encore que… cf., terminologie telle que psychotique sent mauvais le freudisme de 1900), sans validité statistique (pas d’analyse factorielle, pour lier les symptômes entre eux), ambitieuse (recherche de l’exhaustivité = impossible car démarche non rigoureuse), et dépendantes des industries pharmaceutiques (dans les 2 sens), des assurances et de la justice ! Il s’agit de stratégie top-down (partant du symptôme)
A l’inverse, les RDoC (Research Domain Criteria) considèrent avant tout les troubles mentaux comme des troubles organiques cérébraux négligeant (ses contradicteurs), les phénomènes psycho –sociaux (encore que ceux-ci peuvent être cause d’anomalies. Voir épigénétique). Cette approche est donc dimensionnelle (entre le normal et le pathologique, un continuum), avec des évaluations (comportement observable, psychométrie), des biomarqueurs (gènes, molécules, cellules, circuits neuronaux, physiologie), intégratif (sciences du comportement, neurosciences), théoriques (Domaines et « construits » au service de la recherche (lien avec gènes, molécules, cellules, etc.) et indépendants (recherche pour un moment=>Ambition clinique ensuite basée sur la recherche)
Il s'agit d'une stratégie bottom-up, partant des sciences fondamentales (recherche translationnelle)
Enfin, des publications scientifiques ! Marre de lire des âneries
Billet de blog 3 décembre 2021
Classifications des maladies mentales
Les classifications des maladies mentales sont elles bien scientifiques ?
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