Le Ségur de la santé (consultations de psychologues, 200 ETP) puis les 30 mesures (voir par ailleurs) présentées lors de assises de la santé mentale et de la psychiatrie (27 et 28/9/2021) et le discours d'Olivier Véran en introduction du 21iéme congrès de l'encéphale le 18/1/2022, permettent d'envisager l'intégration de la psychiatrie dans le corpus des 44 spécialités médicales.
De plus, s'est déroulé à Paris, le sommet mondial de la santé mentale, les 5 et 6/10/2021 à Paris (3ième édition) qui a été suivi des semaines d'information sur la santé mentale (droits des personnes avec un handicap psychique)
La psychiatrie a été jusque dans les années 1950 que tâtonnements presque philosophiques. A cette époque, une classification internationale des maladies mentales initiée par les USA est un premier pas scientifique. Cette taxonomie est en fait plus un catalogue de symptômes par catégories. Il ne s’agit pas de maladies classées.
Longtemps, à l’image du dualisme religieux corps/âme, existait en psychiatrie pour les médecins et la « doxa » un dualisme corps/inconscient.
La démarche scientifique (FAlsibiabilité, Répétabilité, Simplicité, Probabilité et Prédictibilité) est appliquée dans 43 spécialités médicales. Seule la psychiatrie y échappait versant plus dans la littérature, que dans les sciences.
Ainsi, les diagnostics et les soins en santé mentale doivent cheminer ainsi. Les soins doivent aussi être évalués. Tout comme tout soin : Médecine Basée sur les preuves ou Evidence Based Medecine (EBM)
Le plan gouvernemental décliné lors des assises de la santé mentale et de la psychiatrie du 27 au 28/9/2021, peut faire de la psychiatrie une science. Enfin !