On ne peut pas être spécialiste en tout (alors mélangeons tout!)
Patricia Loison à 29:38, sert la soupe à F. Asselin : - "est-ce que vous ne préféreriez pas quelqu'un qui connaîtrait mieux votre secteur, l'ébénisterie ce n'est pas la même chose que le vin, que les grandes entreprises, c'est pas la même chose que l'agriculture, on ne peut pas être généraliste sur tout" ( eeeeeet revoilà l'épaisseur du livre...)
passons sur le fait qu'il y a dans le domaine de l'agriculture de très, très grandes entreprises (dont certaines font même du vin...) la soupe de madame Loison est un peu froide, et prendre l'agriculture en exemple était bien la dernière des erreurs à commettre : le contrôle des entreprises de l'agriculture était encore il y a peu effectué par des agents rattachés au Ministère de l'Agriculture, les ITEPSA, tout comme les Inspecteurs des Transports Terrestres qui étaient rattachés au ministère des transports (parce que la règlementation des transports, c'est très particulier, bien plus que le Code Rural).
Et qui nous a réuni tout ça dans les DIRECCTE, je vous le demande en 1000 (en 2010 exactement)? Nicolas Sarkozy, qui, lui aussi, déjà, se gargarisait de rationalisation... Mais les sections spécialisées ont continué à exister (parce qu'on ne pouvait pas faire autrement!) il y a donc toujours une spécialisation agricole et une spécialisation transports à l'Inspection du Travail, les agents qui contrôlent les usagers de la MSA sont dans des sections "agriculture", avec souvent des secrétariats détachés par le Ministère de l'Agriculture, et pareil pour les transports.
La spécialisation sur ces champs là existe déjà, mauvais exemple. Pour le reste, il existe des cellules régionales d'experts (des ingénieurs, vraiment spécialisés là!) qui interviennent en renfort lorsque les questions sont trop techniques (sur tous les champs : machines, chimie, amiante etc…), il suffirait de renforcer ces cellules, et pour un sujet comme l'amiante (très, très complexe!), de les départementaliser, parce que pour le reste, c'est le Code du Travail qui s'applique, et là, c'est pas si compliqué : une machine qui fonctionne, on ne doit pas pouvoir mettre les doigts dedans, c'est aussi simple que ça et c'est valable pour toutes les machines, point (je simplifie un peu, mais c’est l’idée).