EagleDragon

Abonné·e de Mediapart

23 Billets

0 Édition

Billet de blog 16 avril 2023

EagleDragon

Abonné·e de Mediapart

#BlackOut

RETRAITES : GRÈVES : UTILISER LE #BLACKOUT - DEMANDONS À TOUTE LA FRANCE D’ÉTEINDRE SON TÉLÉVISEUR OU SES MOYENS VIDÉOS LORS DU DISCOURS D’EMMANUEL MACRON LUNDI 17 AVRIL AU SOIR !

EagleDragon

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les formes traditionnelles de contestation des syndicats ont prouvé leur obsolescence dans un monde de plus en plus numérique.
Ce constat fait début 2000 , fin de mon mandat de Secrétaire Général d'un syndicat professionnel n'a fait que se renforcer au fil des années.
Aujourd'hui des Président Illibéraux comme Macron ont bien compris l'avantage qu'ils pouvaient tirer de cette faiblesse structurelle.
Les manifestations, quelque soit le nombre de participants et leur déroulement pacifique ou plus coercitif, n'ont jamais fait pencher la balance en faveur de mieux de démocratie et de dialogue.
Ce dernier point est définitivement derrière nous et il devient indispensable de trouver d'autres formes plus modernes et efficaces.

En réfléchissant à l'organisation structurelle de nos principaux réseaux et services, les moyens d'actions utilisés jusqu'à aujourd'hui s'appliquent le plus souvent aux vecteurs conventionnels :
- les transports
- l’énergie
- la santé

Tous ceux-ci réclament une mobilisation physique importante des grévistes pour des résultats qui n'ont jamais prouvés , depuis bien longtemps, leur efficacité tout en provoquant des effets de bords mal tolérés.

Je vous propose alors de réfléchir avec les moyens que nous offrent les nouveaux vecteurs de la numérisation.
Plusieurs constats :
- Utilisation massive des moyens de mobilité.
- Utilisation aussi importante des outils informatiques, de la bureautique en passant par les robots, l'IA ou les serveurs dédiés ou en clusters etc....

De cette analyse, il est facile de deviner qu'un moyen puissant est entre les mains de chacun d'entre nous et d'en tirer certainement des façons de faire valoir démocratiquement les revendications 'importantes' du moment.

Je vous propose la technique dite du 'BlackOut'.
Le principe est simple  : nous cessons TOUS d’utiliser un des moyens précités sur des périodes adaptées à l’efficacité recherchée.
Exemple : nous décidons de fermer tous nos mobiles et smartphones dans une action conjointe sur 1 heure. Tous les échanges sont dès lors impossibles, les charges sur les serveurs des prestataires s’écroulent, les contraintes énergétiques subissent le choc.

Pour les équipements fixes, tout le monde interrompt sa liaison internet au même moment,  rien de plus facile que de désactiver et de réactiver les réseaux.

Dans le domaine physique, il suffirait de synchroniser via les réseaux sociaux un arrêt de tous nos véhicules aux endroits où nous nous trouvons à un instant T. Pas de grève mais un arrêt de l’utilisation des vecteurs.

Pour pousser encore plus loin, le hacking éthique peut bien sûr être un niveau de gradation supplémentaire en ciblant en DDOS des services ou entreprises particulières. Les Anonymous utilisent déjà cette technique pour contrer la Russie dans son conflit avec l’Ukraine.

Cette technique du BlackOut est très efficace et presque eco-responsable puisque son utilisation générerait moins de pollutions pour la planète.

Voilà ma contribution pour forcer au rétablissement d’un dialogue constructif et avant que la haine qui couve dans le pays ne se transforme en vote extrême.

Reste à savoir si une idée ‘techno’ peut faire son chemin dans des structures qui ne sont pas habituées à ce genre d’exercice, et faire basculer définitivement la démocratie dans le 21éme siècle en rétablissant les équilibres sociaux.

Les femmes avec Metoo ont prouvé que les lignes pouvaient bouger.

PEUT-ÊTRE POUVONS NOUS COMMENCER EN DEMANDANT À TOUTE LA FRANCE D’ÉTEINDRE SON TÉLÉVISEUR OU SES MOYENS VIDÉOS LORS DU DISCOURS D’EMMANUEL MACRON LUNDI 17 AVRIL AU SOIR !

À VOS RÉSEAUX SOCIAUX !

Alors #BlackOut

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.