Le Sadisme jubilatoire de l’État colonial Israélien.
Sadisme : goût prononcé pour la cruauté, l’humiliation, la domination, infligées à l’autre.
«Ils ont voulu casser non pas seulement mon corps, mais aussi ma dignité et mon âme. Du sadisme pur.*» (*Khaled Alser, médecin Gazoui, arrêté en mars 2024. Détenu 7 mois, prison de Sde Teiman, désert du Neguev, Israël. Témoignage : Le Monde, février 2025.)
Dans «Le Nettoyage ethnique de la Palestine», 2006, Ilian Papé, historien Juif Israélien, décrit une violence Israélienne qui va au-delà de la simple répression militaire. Il souligne une violence «jubilatoire», c'est-à-dire marquée par une exultation et une satisfaction à commettre des actes de violence à l’encontre des Palestiniens.
1 / Nommer, non pas une dérive, mais une structure.
Employer le terme de «sadisme» pour qualifier les pratiques de l’État Israélien envers les Palestiniens n’est ni une métaphore outrancière ni une accusation psychologisante.
Le terme désigne un dispositif politique bien documenté dans l’histoire des colonialismes Européens. Une manière de gouverner par la douleur spectaculaire, l’humiliation publique, la mise en scène de la souffrance d’un peuple dominé.
Comme l’a démontré Frantz Fanon dans «Les Damnés de la Terre», 1961, «Le colonialisme n’est pas seulement une machine d’exploitation, mais aussi une machine d’humiliation».
Ce que l’on observe aujourd’hui à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, dans les prisons Israéliennes ou à Sderot, dans les propos d’hommes politiques, militaires, ou rabbins, Israéliens, sur les Chaînes de Télévision, dans la société Israélienne, s’inscrit dans cette lignée.
2 / Le sadisme d’État.
Le sadisme d’État est une pratique institutionnalisée qui transforme la souffrance en instrument de domination politique. Contrairement aux violences militaires classiques, qui visent à vaincre un adversaire armé, cette violence vise à écraser l’existence et l’âme d’une population considérée comme inférieure, indigne ou dangereuse.
Elle repose sur quatre piliers.
A / Spectacularisation de la cruauté : la douleur est visible, exhibée, partagée, filmée.
B / Ritualisation de l’humiliation : l’objectif est de marquer le dominé dans son corps et dans sa mémoire.
C / Légitimation morale, religieuse ou civilisationnelle : l’oppresseur se présente comme «porteur d’ordre», de «lumière civilisationnelle», d’une «mission divine».
D / Invisibilisation juridique : ces actes sont exclus du champ de la responsabilité pénale, considérés comme normaux dans un régime d’exception.
3 / Précédents historiques.
A / Algérie Française.
Entre 1954 et 1962, l’armée française a systématisé la torture, (entre autre, par générateur électrique, «gégène»), contre les indépendantistes Algériens, et au-delà, contre des civils ordinaires.
Électrocutions mortelles dans les caves d’Alger, viols et humiliations sexuelles, exécutions sommaires, expositions publiques de corps mutilés, diffusion de la peur par des campagnes militaires ou médiatiques spectaculaires. (Témoignage d’Henri Alleg, La Question, 1958, et travaux des historiens, Raphaëlle Branche, Benjamin Stora et Pierre Vidal-Naquet, 1954-2003.)
Ces violences, loin d’être des «bavures», étaient institutionnelles, organisées par l’armée et couvertes par l’État Français. Elles avaient pour objectif de briser le soutien populaire à la résistance Algérienne.
B / Afrique du Sud.
Le régime d’apartheid Sud-Africain (1948–1991) a mis en place une violence structurelle ritualisée. Passages à tabac dans les commissariats, pendaisons publiques, tortures dans les prisons, démolitions punitives d’habitations noires. Des images d’archives montrent des foules blanches assistant à des opérations de répression comme à un spectacle.
Des figures comme Steve Biko, jeune Leader du Mouvement de la Conscience Noire, mort sous la torture en 1977, incarnent cette violence qui voulait écraser non seulement les corps mais la dignité. Ce système reposait sur une légitimation raciale, exactement comme l’idéologie Sioniste et raciste dominante considère les Palestiniens comme une menace démographique et sécuritaire à neutraliser.
C / Inde Britannique.
Lors de la révolte des Cipayes (1857), l’armée Britannique mit en scène des exécutions publiques, fusillades, exécution par canons, pendaisons, humiliations collectives, pour «éduquer» la population colonisée dans la peur.
Les massacres de Jallianwala Bagh (1919), où des centaines d’Indiens désarmés furent abattus, s’accompagnèrent d’une rhétorique triomphaliste et d’un discours sur la «discipline morale» nécessaire infligée à une population récalcitrante.
4 / Israël.
Ce schéma historique trouve aujourd’hui un écho glaçant dans les pratiques Israéliennes en Palestine.
Blocus terrestre, aérien, et maritime, de Gaza, depuis 2007, bombardements lourds indiscriminés sur les populations civiles Gazouies, famine organisée, assassinats ciblés d’enfants, démolitions méthodiques des habitations, infrastructures civiles, lieux de culte, sites historiques, ressources agricoles, (à Gaza, et dans les territoires occupés et annexés Palestiniens), occupation militaire, coloniale, et meurtrière, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, exactions journalières des colons Juifs à l'encontre des villages et individus Palestiniens, arrestations massives et détentions sans procès, humiliations systématiques des Palestiniens, tortures documentées dans les centres de détention, Crimes de guerre, Crimes contre l’Humanité, Génocide.
Le tout légitimé, ritualisé, «spectacularisé» par les criminels eux-mêmes, leurs complices, leurs soutiens, et source, pour les uns et les autres, d’un plaisir affiché, revendiqué, normalisé. Les réseaux sociaux regorgent de vidéos où, c’est abject mais ainsi, les assassinats de femmes et d'enfants, les destructions de maisons, déclenchent, en direct, la joie de leurs auteurs.
L’État Israélien nie ces évidences. Mais le crime n’en demeure pas moins. Nourri, comme s’il ne se suffisait à lui-même, d’un sadisme assumé, justifié, plaisant, célébré.
5 / Le cas de Sde Teiman, désert du Neguev, Israël. Et celui de Mohamed Matar, Palestinien de Cisjordanie.
A / «Sde Teiman, tout le monde sait ce que c’est. Ce n’est pas une prison, c’est un camp de tortures, de sadisme, et de mise à mort.*» (*Témoignage d’un soldat Israélien, International Middle East Media Center, IMEMC, mai 2025.)
Sde Teiman. Officiellement, un centre de détention temporaire pour «combattants ennemis». Selon l’Organisation des Nations-Unies, un lieu d’enfermement arbitraire, hors le Droit International. Dans les faits, et selon des dizaines de témoignages concordants, un lieu de supplices modernes, une zone grise juridique où des civils Palestiniens, principalement arrêtés à Gaza, sont séquestrés, humiliés et torturés, dans l’impunité quasi totale.
Ce que décrivent les anciens détenus, les médecins et même certains soldats Israéliens, n’est pas une succession d’«excès». C’est un système organisé. Dans les récits recueillis par Amnesty International, Physicians for Human Rights Israel, Euro-Med Human Right Monitor, le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU, etc., et plusieurs médias internationaux, la scène revient avec une régularité glaçante.
Des hommes, des adolescents, civils Gazaouis pour une grande part, parfois des médecins, sont conduits à Sde Teiman. Les yeux bandés, menottés sur les quatre membres, privés de parole et forcés à rester nus pendant des jours, parfois affublés de couches.
«On nous interdisait de parler ou même de lever la tête. Ils filmaient les corps nus avec des téléphones. Certains d’entre-nous s’effondraient. Les soldats en riaient.*» (*Ancien détenu, témoignage, Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU.)
Les rapports des ONG évoquent des interrogatoires pouvant durer jusqu’à 20 heures. Positions physiques de stress imposées, musiques assourdissantes, forte lumière constante, privation de sommeil, interdiction de boire ou d’uriner. «On nous forçait à rester nus et droits pendant des jours. Celui qui tombait recevait des coups.*» (*Ancien détenu de Sde Teiman, témoignage, Amnesty International.)
Nombre de prisonniers sont décédés de malnutrition et de déshydratation sévères. Des dizaines de morts en détention ont été documentées par les ONG Israéliennes et Internationales. Plusieurs corps présentaient, en outre, des signes évidents de coups, de négligence médicale, voire d’asphyxie provoquée.
Nombre de détenus ont été hospitalisés après avoir subi passage à tabac, (coups de crosse, matraques, tasers). Fractures, graves lésions, hémorragies internes. Mais, également, brûlures de cigarettes et morsures de chiens policiers.
Des médecins Israéliens eux-mêmes, mobilisés dans le Field Hospital de Sde Teiman, décrivent avoir soigné des prisonniers menottés jusque sur la table d’opération. Certains qu’il a fallu amputer consécutivement aux blessures infligées par les liens métalliques qu’ils portaient durant des mois. «Ils recevaient une chirurgie lourde, puis étaient renvoyés sur le sol de leur tente moins d’une heure plus tard.*» (Médecin Israélien, El País.)
«Les détenus sont 70 à 100 par enclos. Leurs yeux sont bandés et leurs mains attachées tout le temps. La police militaire nous autorise à les punir à notre guise. Pour les soldats, c’est divertissant. Ils prennent ainsi part à la guerre en frappant les prisonniers.*» (*Témoignage, soldat réserviste Israélien, Sde Teiman, Euro-Med Human Right Monitor.)
«De 5h du matin à minuit, tu dois rester à genoux. Si tu bouges, ils te tapent dessus. Parfois, ils te forcent à rester debout contre un grillage. Les bras levés, durant trois à quatre heures. C’était de la persécution.*» (*Témoignage, Ayman Lubbad, avocat Gazaoui, Euro-Med Human Right Monitor.)
«Sde Teiman, tout le monde sait ce que c’est. Ce n’est pas une prison, c’est un camp de tortures, de sadisme, et de mise à mort. Des dizaines entraient vivants et repartaient en sacs mortuaires.*» (*Témoignage, soldat Israélien, Sde Teiman, International Middle East Media Center, IMEMC, mai 2025.)
Parmi les détenus, figurait le Docteur Khaled Alser, médecin Gazoui, arrêté en mars 2024. Durant sept mois, il a subi coups, tortures, faim, soif, et humiliations sexuelles. Il a été libéré, amaigri, traumatisé, incapable de reprendre ses fonctions. «Ils ont voulu casser non pas seulement mon corps, mais aussi ma dignité et mon âme. Du sadisme pur.*» (*Le Monde, février 2025.)
B / Le cas emblématique de Mohamed Matar, Palestinien de Cisjordanie, (témoignage recueilli par la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU, Genève, L’Express, 12 octobre 2025.)
«C’était en novembre 2023. J’étais venu secourir des bédouins agressés par des colons Juifs. J’ai été arrêté, ainsi que deux autres personnes, par les colons et des agents du Shin Bet, (Sécurité Intérieure Israélienne). Nous avons été conduit dans une étable. Mis à terre. Déshabillés. Les yeux bandés. Là, l’officier Israélien s’est assis sur ma tête. Puis il m’a obligé à manger les excréments des moutons. Il a ensuite uriné sur moi et les deux autres prisonniers. Les dizaines de colons, autour, riaient, nous insultaient, filmaient. L’officier sautait, pieds joints, sur notre dos. Il a tenté, plusieurs reprises, de me sodomiser avec un bâton.
Le supplice s’est poursuivi durant 12 heures. Au terme desquelles, ils nous ont relâché. J’ai passé des mois en état de choc psychologique. Des mois de souffrances physiques. Comme des centaines d’autres Palestiniens de Cisjordanie qui ont subi, je le sais, des exactions identiques, voire pires. Je ne pensais pas qu’il existait sur Terre, des gens avec un tel degré de laideur, de sadisme, et de cruauté.»
Non. Sde Teiman ou le calvaire de Mohamed Matar, ne sont pas des singularités ou des détails de l’Histoire. Ils sont la norme. Ils font système, et sont des miroirs. Et ce qu’ils reflètent, c’est, sans doute, la part la plus nue, la plus brutale, et la plus sadique, du Sionisme Israélien. Sa vérité première.
6 / Le spectacle de Sderot et la société Israélienne.
Lorsque des familles Israéliennes s’installent sur les hauteurs de Sderot, commune Israélienne, distante de la frontière de Gaza d’un kilomètre, pour filmer, diffuser, et applaudir, les frappes sur Gaza, elles rejouent, presque à l’identique, les scènes des colons d’Alger ou des blancs de Pretoria. La jouissance du dominant devant la souffrance de l’autre. Des reportages de Haaretz, The Guardian, Le Monde ou Al Jazeera, ont documenté ces scènes dès 2014, puis à nouveau entre 2023 et 2025.
Ces scènes de réjouissance collective ne sont pas anecdotiques, mais révèlent l’état d’esprit d’une opinion publique Juive Israélienne qui approuve, (sondage, mars 2025, Université Penn State), le nettoyage ethnique de Gaza à près de 90%, l’extermination des Gazaouis à près de 50 %, et l’expulsion des trois millions et demi de Palestiniens de Cisjordanie et Jérusalem-Est vers Pays tiers à près de 60 %.
Une opinion publique qui, très majoritairement, circonscrit à ses seuls coreligionnaires ses velléités d’empathie, les droits Humains universels, et les valeurs morales Judaïques. L’autre étant pour le mieux ignoré, infériorisé, sinon moqué et haï.
7 / La parole des pouvoirs religieux, militaires, politiques, et médiatiques. La parole qui rend admissible la violence et naturel le sadisme.
-Dov Lior, Rabbin (Colonie Juive Kiryat Arba, Cisjordanie), 20 mai 2004, Jérusalem Post.
«Tuer des civils non Juifs est compatible avec nos lois religieuses.»
-Eli Ben-Dahan, ex-Ministre adjoint Israélien de la Défense, 1er août 2013, Site Nan 10.
«Pour moi, les Palestiniens sont des animaux. Ils ne sont pas Humains.»
-Rabbin Meir Maroz, 10 novembre 2023, Channel 7.
«Si les Gazaouis étaient des êtres Humains, on leur aurait fourni de l’aide humanitaire. Mais les Gazaouis ne sont pas des êtres Humains. Les Gazaouis sont des animaux.»
-Almog Cohen, Député (Pouvoir Juif), 26 mars 2024, Middle East Eyes.
«Pendant le Ramadan, c’est le meilleur moment pour les tuer.»
-Moshe Saada, Député (Likoud), 24 avril 2025, Middle East Eyes.
«Oui, j’affamerai les habitants de Gaza, oui, c’est notre obligation.»
-Bezalel Smotrich, Ministre des Finances, 6 mai 2025, The Guardian.
«Gaza sera entièrement détruite, et sa population Palestinienne sera déplacée vers des Pays tiers.»
- Zvi Succot, Député (Sionisme Religieux), 16 mai 2025, Times of Israël.
«La douleur qui n’a pas de fin. C’est ce que nous leur imposons. Nous avons juré de nous venger et d’éradiquer le Mal de la Terre ! Il n’y aura ni compromis, ni miséricorde, ni considération pour personne, seulement la destruction ! Avec l’aide de Dieu.»
- Aharon Haliva, ex-Chef du Renseignement Militaire Israélien, 16 août 2025, Channel 12.
«Pour chaque Juif Israélien tué lors de l'attaque du 7 octobre 2023, 50 Palestiniens doivent mourir. C’est un message nécessaire pour les générations Arabes futures. Et cela n’a, à mes yeux, aucune espèce d’importance que cela soit des enfants.»
-Channel 14. La deuxième Chaîne de Télévision la plus regardée en Israël. Entre le 7 octobre 2023 et le 13 septembre 2025, celle-ci, soutien affirmé du Likoud et de l’extrême-droite religieuse Israélienne, a diffusé, animateurs et invités, près de 60 déclarations appelant à des actes Génocidaires, et près de 170 incitations à la commission de Crimes de Guerre et Crimes contre l’Humanité, à l’encontre des Palestiniens. (Sources : Zulat, Hatzlacha, Bloc Démocratique, Human Rights Watch, Amnesty International.)
Parmi les plus signifiantes.. Celle de Moshe Feiglin, ancien Député Likoud, le 21 mai 2025 : «Chaque enfant, chaque bébé, à Gaza, est un ennemi. L'ennemi n'est pas que le Hamas ou son aile militaire. Nous devons occuper Gaza, la coloniser, et aucun enfant Gazaoui ne doit y demeurer vivant. Il n'y a pas d'autre Victoire.»
Et celle de Tally Gotliv, Députée du Likoud, le 21 aout 2025 : «Je crois en la valeur de la Vengeance. Il nous faut, à Gaza, en Judée-Samarie (Cisjordanie), et à Jérusalem-Est, effacer jusqu’à la Mémoire d’Amalek.*» (*Amalek est, selon la Bible Hébraïque, l’ennemi ancestral des Israélites, et le nom de code de la droite et de l’extrême-droite Israélienne pour désigner le Palestinien.)
Etc..
8 / Conclusion à trois voies, ..dont la benne.
D’Alger à Gaza, de Pretoria à Naplouse, de Calcutta à Jérusalem-Est, les systèmes coloniaux ont toujours reposé sur une matrice identique. La mise en scène de la souffrance des colonisés.
Israël n’innove pas. Mais s'inscrit dans une tradition coloniale Européenne, laquelle, anachroniquement, perdure, via Israël, au proche-Orient.
Nommer ce processus «sadisme d’État» une insulte à l’État d’Israël que j’assume. Sans scrupule aucun. Mais ce n’est pas que cela. C’est aussi et surtout une description analytique, historique et politique, des réalités d’hier et d’aujourd’hui, en Palestine.
La Palestine dont le Peuple est, non seulement, nié, occupé, expulsé, exterminé, mais subit, au quotidien, ce que je dénomme : «le Sadisme jubilatoire de l’État colonial Israélien.»
La solution pacifique à ce drame, inauguré, en 1948, par la création de l’État d’Israël et la Nakba, (15 000 morts Palestiniens, 500 villages Palestiniens rasés, 750 000 Palestiniens chassés de leur Terre), résiderait dans le respect, par Israël, du Droit International, et des Résolutions de l’Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations-Unies*, ainsi qu’aux Avis de la Cour Internationale de Justice.*
A / Cesser toute occupation militaire à Jérusalem-Est, Cisjordanie, Gaza, Golan Syrien.
B / Démanteler les 400 colonies Juives illégales réparties à Jérusalem-Est, Cisjordanie, Golan Syrien, ainsi que la «clôture de séparation» à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
C / Rapatrier à l’intérieur de ses frontières d’avant 1967, (Ligne Verte*) les 800 000 colons Juifs illégalement installés à Jérusalem-Est, Cisjordanie, Golan Syrien.
D / Limiter les frontières de son État à celles d’avant 1967, (Ligne Verte), en conséquence, hors Jérusalem-Est, Cisjordanie, Gaza, Golan Syrien.
E / Ne pas entraver la création d’un État Palestinien, «viable et contigu», incluant Jérusalem-Est, la Cisjordanie et Gaza.
F / Autoriser le retour sur leur Terre des réfugiés Palestiniens.
(*Assemblée Générale de l’ONU : Résolutions 181 (29 novembre 1947), 194 (11 décembre 1948), 43/177 (15 décembre 1988), ES-10/20 (13 juin 2018), ES-10/17 (15 décembre 2006). Conseil de Sécurité de l’ONU : Résolutions 242 (22 novembre 1967), 446 (22 mars 1979), 465 (1er mars 1980), 478 (20 août 1980), 605 (22 décembre 1987), 2334 (23 décembre 2016). Cour Internationale de Justice : Avis du 17 décembre 1981, des 9 et 19 juillet 2024.)
Une solution pacifique qui ne pourrait pas ne pas inclure, tant en interne qu’à l’international, (Cour Internationale de Justice, Cour Pénale Internationale), l’arrestation, le procès, et la condamnation, des criminels Israéliens, leurs complices et soutiens, dont les USA certes, mais aussi nombre de Pays occidentaux et Arabes, ainsi que les réparations dues au Peuple Palestinien.
A défaut de quoi..
Ce sera..
Soit la poursuite du Génocide.
Soit la destruction de l’État colonial.
Il n’y a pas de quatrième voie.
Et ma conviction personnelle ?
La somme de haine que l'État d'Israël accumule à son encontre, tant en Palestine que par le Monde, finira, tôt ou tard, par emporter celui-ci.
La benne est grand-ouverte..
Richard Garro, 14 octobre 2025.
Je publie ces lignes avec l’espoir quelles soit publiés au maximum !
Que celles ci, soient lues par les dirigeants de tous les pays, de toutes les instances internationales qui dirigent le Monde, de toutes les organisations internationales qui luttent pour les Droits Humains.
Que personne ne puisse dire qu'il n'avait pas vraiment pris la dimension réelle et invraisemblable à tous les niveaux, de ce qu’Israël fait a TOUTE L'HUMANITE au travers du génocide qu'il fait aux Palestiniens !
Ne pas se lever contre Israel, c'est la même chose que ne pas se lever contre le nazisme.
Imaginons se que serait notre Monde, si la communauté international n'aurait pas combattu le nazisme, et qu'on soit sous son joug.
La doctrine sioniste qui a crée l'état d'Israel, et qu'il met en oeuvre, n'est pas autre chose que le nazisme, voir encore pire !
Il faut la combattre à tout prix !
Et avec elle, tous ceux qui l'ont soutenus !
JE NE SOUHAITE PAS A MES ENFANTS DE VIVRE SOUS LE JOUG NAZI/SIONISTE !!!!!