On a inversé le sens des valeurs, pour qu'une minorité puisse justifier son avarice. Mais la réalité est simple, on ne peut s'enrichir que sur le dos des autres. Personne ne devient riche par son travail, on le devient par l'héritage, ou par l'exploitation, celle du travail des autres ou celle de leur crédulité.
La réforme des retraites proposée par l’ignominieux est dans la droite ligne de cet énoncé. Le système des retraites n'est pas en danger, tout simplement parce que son fonctionnement résulte d'un choix politique et non pas d'une réalité économique fluctuante. C'est un choix politique quel qu'en soit le sens.
Bien sûr que mettre en place le système des retraites a eu un coup, lorsqu'on l'a créé. Bien sûr qu'il a eu un coût lorsqu'on l'a fait passé de 65 ans à 62 ans puis à 60 ans. C'est un coût qui résulte simplement d'un choix de société. Et de même, c'est un choix que de déterminer qui supporte ce coût et dans quelles proportions.
Pourquoi vit-on ? Pour être heureux ou pour survivre jusqu'à la mort ?
Quelle société veut-on ? Une société dans laquelle tout le monde profite de sa vie ou une société dans laquelle la majorité travaille pour permettre à une minorité d'en profiter ?
Le modèle que Macron nous vend est celui de l'exploitation de l'homme par l'homme. Depuis qu'il a été élu, les inégalités ont explosé en France. On nous parle de crise, alors que les bénéfices des plus fortunés n'arrêtent pas de croître dans des proportions indécentes. Il ne s'agit pas d'une crise, il s'agit d'un système, dans lequel la classe dominante pressurise les dominés, jusqu'au sang.
Il existe de multiples façon d'équilibrer le système des retraites, le faire en reculant l'âge de départ constitue une régression sociale, à rebours de toutes les acquis sociaux conquis de dure lutte par les générations précédentes.
Macron ne décide pas d'équilibrer le système des retraites, il décide de le modifier de manière à équilibrer les comptes de l'état, déplaçant ainsi quelques milliards d'une ligne budgétaire de solidarité nationale à une ligne de subvention de sa classe sociale, permettant à l'état d'enrichir encore plus ceux qui le sont, et créant une béante trappe à pauvreté pour sa population.
Je n'ai certainement pas le droit d'affirmer que Macron est la pire des ordures que nous ayons eu comme président, mais autorisez-moi cependant à le penser.