Quelques jours pour convaincre qu'on peut changer le monde, c'est court.
Certes, expliquer que voter pour les législatives c'est changer le monde peut paraître exagéré...
C'est oublier que chacun de nos gestes change le monde. Les actions de nos dirigeants structures certes nos vie, mais ce qui modifie la course de notre société, c'est la somme de toutes les minuscules actions que nous accomplissons, tous les jours.
Se taire ou parler, courber le dos ou se redresser, plier le genou ou lever le poing.
Grogner ou sourire, repousser ou tendre la main.
Se résigner... ou aller voter.
Les néolibéraux qui gouvernent le monde détruisent nos vies uniquement parce que nous l'acceptons, en échange d'un peu plus de jouissance immédiate, de confort, d'illusion de sécurité. Et les inégalités se creusent, créent de plus en plus d'insécurité, et nous votons de plus en plus à droite. La boucle est bouclée.
Nous pouvons rompre ce cycle. C’est difficile, parce que l’idéologie de l’individu-roi nous pousse à faire primer le chacun pour soi sur le collectif, les autres. Et dans cet aveuglement volontaire, nous oublions que les autres, ce sont aussi nos enfants, qui hériteront de ce que nous avons fait et de ce que nous n'avons pas fait.
La somme de nos actions n'a aucun effet, parce que nous poussons tous dans notre propre sens, sans prêter attention aux besoins des autres. Alors que si tous ensembles, nous poussons dans la même direction, la pierre roulera, même lourde, même sur cette route encombrée, elle roulera. Nous sommes multitudes, nous pouvons choisir notre voie.
Une fourmi ne peut rien contre une hyène, mais soixante millions peuvent lui régler son sort, surtout si elles sont rouges... et bien « vénères ».
Bougez-vous les fesses : allez voter !