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Billet de blog 28 avril 2023

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Macron : Du terrorisme d'état.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Définition du terrorisme selon l'encyclopédie Hachette :

Le terrorisme désigne soit des actes violents - sabotages, attentats, assassinats, prises d'otages… - commis pour des motifs politiques par des individus isolés ou organisés, soit un régime de violence créé et utilisé par un gouvernement qui cherche à conserver le pouvoir face à des ennemis intérieurs ou extérieurs.

Hors, qu'est-ce que la BRAV-M ? Quel est son rôle ? Que sont les LBD ? Les grenades de désencerclement ? les techniques de nasses utilisées conjointement à des projections de gaz lacrymogènes ?

Le gouvernement, par l'accumulation de dispositifs basés sur l'emploi volontaire de la peur et de la violence, est entré dans une logique qui n'a plus rien à voir avec le maintien de l'ordre, il cherche à dissuader les manifestations par la terreur.

Depuis quand la mutilation fait partie de la doctrine du maintien de l'ordre d'un état de droit ?

Depuis quand une république interdit à ses citoyens de manifester, par des moyens certes légaux, mais détournés de leur logique originel, pervertissant le sens des textes pour les tordre dans une logique tout ce qu'il y a de plus illibérale.

Depuis quand exercer son droit à la libre pensée est devenu du terrorisme ?

Les « forces de l'ordre » emploient la peur, cherchent à l'inspirer, harnachés dans leur armure, visages dissimulés, masquant leur RIO pour ne pas être poursuivis pour leurs agissements contraires à la loi, chargeant à moto les manifestants, roulant sur certains d'entre eux, éborgnant, arrachant des mâchoires, brisant des os et des vies. Par la peur, ils veulent marquer les esprits, traumatiser, pour faire passer le goût de la revendication. Qu'est-ce, si ce n'est du terrorisme d'état ?

Ceux qui se disent sages, raisonnés, arguent que ce n'est pas ça le fascisme.

Alors certes, ce n'est pas l'Italie de Mussolini ou l'Allemagne nazi d'Hitler, mais pour autant c'est très loin de la France d'après-guerre. C'est un glissement, une transition, vers un état qui n'a plus rien à voir avec « Liberté, égalité, fraternité ». Et comme la grenouille dans la casserole d'eau tiède sur le feu, les sages se disent que non, on ne peut pas appeler ça se faire ébouillanter, puisque on peut encore en parler. Les sages pourront débattre inlassablement de l'évolution de la température, jusqu'à ce que...

Ils refusent de voir ce qui a commencé : la bête ne rampe plus, elle est En Marche.

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