Pour arracher l’avenir à cette inertie suicidaire, pour cesser de subir, pour bifurquer avant le mur, c’est maintenant ou jamais.
Si nous manquons cette occasion, il sera trop tard la prochaine fois : ultralibéraux ou néofascistes nous auront jetés les uns contre les autres. Si nous laissons gagner la privatisation ou le hachis des obsédés de la France ethnique, le ravage sera trop grand pour espérer reconstruire ensuite.
Nous avons la chance d’avoir un projet historique à portée de nos bulletins de vote. Comme dans une bonne recette de cuisine, c’est un dosage d’éléments complémentaires. Partage, éthique, écologie, mémoire de ce qu’est une république, et de la manière de la faire vivre…tout y est, et tout sera sans doute à repenser dans l’avenir, mais pour l’heure, c’est le meilleur instrument pour infléchir le cours sordide de l’histoire.
Cela fait trop longtemps qu’un petit nombre fait crever tout le reste. Chacun à le droit de vivre sans angoisse récurente dès la moitié du mois. Et, tant qu’à faire, chacun à le droit d’espérer et de participer à un projet commun. Nous pourrions enfin commencer à débattre des lois que nous souhaitons, et non du casting des vampires mandatés pour dévaliser encore ce qui nous reste de république.
Dimanche prochain, je vote l’Avenir en commun. Envoyons Mélenchon convoquer la constituante, et sortons-nous de cette inertie dans laquelle personne n’est heureux.