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Billet de blog 11 mai 2008

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"Ils" ou les "cons de Pavlov"

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le 1984 de Georges Orwell nous avait dépeint une société

sous surveillance constante.Un totalitarisme d'Etat interventionniste.

Donc,le schéma classique d'un régime totalitaire dont le but

est l'asservissement de la société.

Principe vécu durant toute l'Histoire, avec comme point d'orgue,

le 20éme siècle.Période riche et diverse dans ses tares politiques

et différentes tyrannies.

Comme disait Wilson Churchill "La démocratie est le moins pire

des gouvernements."

Cela pourrait signifier, imperfection donc évolution.

Mais évolution dans quel sens,celui d'un accroissement des

libertés,donner plus de responsabilités au peuple ou

restreindre ses prérogatives afin de constituer un Léviathan.

Ce schéma classique d'un Etat totalitaire est aujourd'hui dépassé

car le totalitarisme ne peut plus être d'Etat. Trop soucieux de son

image médiatique et des limites imposées par l'Europe.

Pour asservir un pays,il ne serait plus nécessaire de se fabriquer

un ennemi intérieur ou aller guerroyer dans quelques pays

exotiques.

Comment pour un Etat, soucieux d'accroître son pouvoir, va

t 'il essayer de contourner le problème: Limites imposées par

l'Europe, le cadre de la Loi, pilier de la démocratie, son

parlementarisme, la tradition de l'école républicaine, les acquis

sociaux et toutes les libertés.

Comment pour un Etat intervenir directement dans la vie des gens?

Si les médias sont devenus un élément essentielle de l'aliénation et

de la volonté d'un Etat de les utiliser afin de toucher le plus grand

nombre. Aujourd'hui, leurs rôles serait d'assurer la continuité d'un

travail de fond, mené à la base, sur le terrain.

"Un totalitarisme de proximité".

Par l'injection, dans des lieux de vie en communauté, "d'éléments"

dont le but serait l'écoute,la surveillance mais surtout

la manipulation directe dans le but de créer

une sphère virtuelle dont "le vu à la télé"

serait perçu comme vérité.

Quand 1984,rencontre Dark City.

Si le film Dark City, dénoncait une manipulation des pensées et

surtout des mémoires donc des identités.

Ce "totalitarime de proximité"aurait le même but,

devenir un "fascisme participatif", légitimé par

les images télévisuelles où le discours serait remplacé

par le le language des signes.

Nouvelle forme d'expression avec ses codes,

ses symboles jouant sur l'inconscient collectif.

Ce"fascisme participatif et quotidien" permettrait d'écarter les gens

de leurs propres préoccupations mais aussi de les

enfermer dans un monde virtuelle sans main-mise

sur la réalité.

Chacun devenant,esclaves et dictateurs. A la fois manipulés,

manipulateurs afin de remplacer la réalité par des mises en

scéne devenant "télé-réalité" du quotidien, un dirigisme

absolu sur la vie du quotidien de chacun.

La littérature, le cinéma d'anticipation nous ont toujours alertés.

Mais pour certains, la récupération est devenue un arme

contre la démocratie. Faisant de la pensée, la reflexion,

l'intellectualisation, le savoir, le partage de l'information,

une faiblesse.

Passer d'une dictature étatique à une dictature de quartier.

Nouveau concept politique dont l'asservissement ne partirait

plus du haut de la pyramide.

Ôter la raison,à la base du Léviathan, imposer une virtualité,

une représentation de l'existence,désintellectualiser la société,

restreindre le Verbe par le Signe, limiter son Espace et son Temps.

Main-mise sur la réalité donc le présent afin de revisiter le passé.

Dans le but, de ne pas réfléchir sur un futur occulté.

Point de projection vers l'avenir pour une société placée sous

dépendance, submergé dans un présent tronqué,

ensevelie sous des trompes-l'oeil,distortion, faux-problémes

où même le rire sonne faux.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.