Ce jour-là,c'était à croire que les éléments naturels avaient aussi
leurs mots à dire.Le vent soufflait plus que de raison pour la saison,
comme pour accentuer la mobilité de choses habituellement inertes.
La pluie fouettait le sol, les arbres et les visages au gré
des humeurs d'Eole.
L' arrivée,sous les bourrasques,face à ce symbôle de pierres,
avait hâtèe l'ouverture de ses immenses battants.
Elle est arrivèe la première,inhabituellement tranquille et apaisée.
Sa caractéristique était l'effacement, la discrétion.
En ce jour, elle devenait le point central d' une journée
particulière. Elle demeurait silencieuse et statique comme souvent,
face à l'agitation extérieure et à la plénitude de la bâtisse
habitée par les rites millénaires.
Rien ne semblait la perturber,pas même le silence
ou les injonctions du Maître des
lieux qui clopin-clopant, interpellait
ceux d'en-Haut et d'en Bas
à plus de mansuétude et d'entendement.
Certainement,tel un Bouddha imperturbable,
elle devait enfin sourire
à cette reconnaissance spirituelle.
"Et le temporel qu'en a t'il fait".