Billet de blog 5 mars 2012

C Langumier

Abonné·e de Mediapart

Que les projets dits d’utilité publique assument la charge de leurs conséquences publiquement et sur les deniers publics

C Langumier

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Que les projets dits d’utilité publique assument la charge de leurs conséquences publiquement et sur les deniers publics,

mais pas sur le dos des populations qui en sont victimes.

Que cesse le préjudice que l’on fait porter aux victimes des activités industrielles, qu’il soit reconnu et réparé.

La politique de l’énergie en France concentre sa production d’électricité sur les centrales nucléaires (75 %).

La centralisation de cette production éloignée des lieux de consommation a pour conséquence la construction de lignes à très haute tension qui achemine l’électricité à travers la voie des airs. Ce qui engendre une pollution électrique et électromagnétique invisible et inodore mais réelle provoquant de graves perturbations du métabolisme des êtres vivants, végétaux, animaux et humains. Ceci pouvant à long terme engendrer de lourdes pathologies cancéreuses et/ou neuro dégénératives (ALZHEIMER)

Malgré la parution de quantité d’études à travers le monde produites par la communauté scientifique indépendante des pouvoirs publics et de l’Etat, les industriels continuent de nier les impacts sanitaires de la toxicité des champs électromagnétiques, des courants induits et des courants conduits issus des lignes à haute et très haute tension. Leur influence contribue à la conservation de normes inadéquates à la protection de la santé publique.

La règlementation de protection de la Santé Publique permet d’exposer légalement quiconque à des intensités de rayonnement pouvant aller jusqu’à un effet de cuisson de la cellule vivante en cas d’exposition permanente au seuil autorisé : 100 µT (microtesla)

L’AFSSET  dans son avis « relatif à la synthèse de l’expertise internationale sur les effets sanitaires des champs électromagnétiques extrêmement basses fréquences » du 29 mars 2010, fait état d'un lien statistiquement significatif entre exposition aux champs électromagnétiques et leucémie infantile à partir de 0,2 µt, soit 500 fois moins que les 100 µT du plafond réglementaire d’exposition de la population.

Cet état de fait est dénoncé par les scientifiques indépendants de la communauté scientifique internationale.

A part sur le tracé de la ligne Cotentin-Maine où il est proposé le rachat des maison dans un périmètre de 100 mètres de part et d’autre des lignes, périmètre insuffisant à se soustraire des très puissants rayonnements produits par la perte d’électricité sur les câbles puisque à 100m on peut encore retrouver 0,8 µt, soit 2 fois plus que le seuil pathologique connu, les 375 000 riverains de lignes à haute tension sur le territoire national sont, à leur insu ou contre leur gré, exposés dans leur lieux de vie ou de travail à ces niveaux délétères.

Ils portent seuls la charge de ces investissements publics (problèmes de santé, mal-être, bruit, dysfonctionnement des appareils, ruine patrimoniale, etc.)

Il est urgent d’une façon générale d’organiser notre société en soumettant ses options  à la conservation des droits fondamentaux comme celui de vivre dans un environnement sain et de renoncer aux activités industrielles qui exposent les citoyens non concertés ou en dépit de leur opinion à des risques vitaux radioactifs ou électromagnétiques provoqués par le cocktail nucléaire et lignes très haute tension qu’une transition vers les énergies renouvelables locales et décentralisées permettrait d’enfouir en basse tension.

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