Ces trois mots étaient le pillier de la loi du juillet 1990 négociée entre un gouvernement -et oraganisations syndicales.
Les textes négociés sont connus de tous et ont été mis en application de 1990 à 1995 .
En fait ce fût un travail de titan pour les militants et le gouvernement Rocard.
Mettre 300 métiers dans 11 niveaux de fonction (grades) dans le statut de la fonction publique pour la Poste et France Télécom.
Cette réforme reste un exemple de ce qu'il faut faire pour décrire un métier correspondant à une fonction.
Or nous avons vu des déclassifications, des remises en cause, des reculs conservateurs et populistes ;
Le type de syndicalisme respoonsable a été combattu par les forces de remise en place des "petits chefs" chers
à certains pour justifier leur populisme...ouvrièrisme.
Les mots négociations , décentralisation, déconcentration , stratégie, qualifications, promotions, appréciations, niveau de fonctions ; CTP négociés ,ont été peu à peu vidé de leur contenu...
Les évolutions se sont faites à la hache ou au couperet par verticalisme bien connu du management centralisé de Paris d'où dérèglementation en cascades...
Ces méthodes et ce type de syndicalisme a fait ses preuves et depuis 1995 , c'est la dérive qui nous ammène aujourd'hui
à un système qui broye l'homme et sa dignité dans l'entreprise.
Nos libertés sont en grand danger.
Ils faut remettre ces textes au gout du jour pour mettre la dignité au centre du sociétal et du social.
Merci Médiapart