
- Revue de presse -
Le forfait fiscal de Johnny Hallyday fait les gros titres du Matin lundi, alors que le secret bancaire et les nouvelles attaques libérales-radicales contre Micheline Calmy-Rey s'étalent à l'intérieur des quotidiens.
900.000 francs suisses, c'est ce que Johnny Hallyday paie pour son forfait fiscal en Suisse. L'idole des jeunes et des moins jeunes s'explique longuement dans les colonnes du Matin. Lorsque le journaliste lui rappelle les propos du popiste vaudois Bertrand Borel qui estime que lui, Johnny Hallyday, viole le principe fondamental de l'égalité des citoyens face à l'impôt, le chanteur s'insurge et rétorque: "je n'ai rien volé en me soumettant à un régime existant. Je suis accord de payer des impôts mais il y a des limites". Et si le forfait devait doubler vous partiriez? Non, répond le chanteur. "Si ça doit changer ça changera, je ne vendrais pas mon chalet. En dehors de toute considération d'argent, je m'y sens bien".
La grande peur au paradis:
La Suisse a peur de figurer sur la liste des paradis fiscaux qui sera dressée le 2 avril lors du sommet du G20. L'urgence se précise commente Le Temps . Le pays doit éviter par tous les moyens de figurer sur cette liste noire. Ainsi, comme le fait remarquer la Tribune de Genève , le Conseil fédéral serait prêt à collaborer en cas d'évasion fiscale. L'idée de voir la Suisse mise au ban de la communauté internationale au même titre que les îles Vierges britanniques, ces " verrues" du système financier, est qualifiée d'intenable par l'éditorialiste de la Tribune.
Une brèche importante est véritablement en train de s'ouvrir. Sauvera-t-elle la place financière, se demande l'auteur du commentaire qui conclut par cette image: "à la fête foraine, la Suisse n'a pas fini de jouer les canards au casse-pipe".
Moins critique, Christiane Imsand, dans Le Nouvelliste, La Liberté et le Courrier,
tient à clarifier une réalité qui selon elle a été faussée par la faute d'UBS, dont les activités ont donné un caractère frauduleux à l'évasion fiscale. Pour la journaliste, la Suisse est "un paradis bancaire mais pas un paradis fiscal".

Du voile de Calmy-Rey aux attaques contre l'UBS:
De basses attaques sont dénoncées par Le Matin. Des piques dont l'auteur se nomme Fulvio Pelli. Le président du Parti radical s'en est pris vertement à la ministre Micheline Calmy-Rey sur les ondes de DRS, lui reprochant de provoquer depuis plusieurs années les Etats-Unis.
En clair, croit comprendre Le Matin, ce que dénonce Fulvio Pelli, c'est l'attitude adoptée par Micheline Calmy-Rey lors de sa visite à peine voilée en Iran qui se répercute sur le dossier qui oppose UBS à la justice américaine.
La Suisse a bien changé depuis l’époque des philosophes :
Jean-Jacques Rousseau, La Nouvelle Héloïse
(cliquez sur le texte pour découvrir l'Espace Rousseau, à Genève)