Empathie bonheur, empathie malheur. L’empathie peut-elle être pathologique ? Souffrance épigénétique, marque transmissible des ancêtres. Empathie directe, avec des faits directs plus facile à contrôler que lorsqu’il y a déjà eu un drame similaire auparavant qui réactive, et multiplie cette souffrance de l’échec d’humanité. Empathie par connexion avec une histoire, qu’elle soit pour l’art ou avec les nouvelles du monde, car elle découle de souffrances historiques reliées comme par un toile d'araignée.
Des états d’humeurs allant aux extrêmes, la pathologie des humeurs définit « le trouble bipolaire « (qui fut la pathologie maniaco-dépressive, qualifiant par exemple dans les caricatures ceux qui se prenaient pour Napoléon avec un entonnoir sur la tête pour faire le chapoléon). En cas de crise, les deux états empathiques peuvent se conjuguer dans un état mixte de passage éprouvant de l’un à l’autre des états émotionnels.
Pour un minime traumatisme, la pathologie bipolaire avec son exagération impliquera une souffrance avec des répercussions sociales individuelles, sinon, ce qu’un « bobo à l’âme ou au cœur » passager, mais si une atteinte est faite à l’autre, ce n’est pas explicable, l’empathie doit rester intègre et ne peux pas blesser directement en dehors de soi. Indirectement, ce sont les circonstances atténuantes, d’actes inconscients.
Comme exemple : individuellement, un médecin qui aide son patient vers sa mort est vraiment désemparé entre le soulagement à venir par la mort et le souffrant encore vivant mais n’y a alors pas d’accumulation si ce n’est pas trop rapproché, mais en revanche si cela devient collectif comme avec une épidémie, cela devient un traumatisme, une souffrance chronique.
Source :
Bertrand Vergely, "la souffrance".