Comment un simple mot révèle la pensée fondamentale d’un homme et constitue en fait le résumé de l’ensemble de la politique qu’il va imposer au peuple qu’il méprise.
Le 29 juin 2017, à peine élu, le nouveau président de la république prononce un discours pour l’inauguration d’un campus réservé à l’élite.
Une phrase restera dans les mémoires, unanimement condamnée par l’ensemble de la classe politique, sauf par ses soutiens, le ramassis de ceux qui vont l’aider à asservir l’ensemble des pauvres toujours plus en échange de toujours moins.
« Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. «
Si un président de la république pense et exprime sans gène aucune qu’une partie des citoyens qu’il gouverne sont des Riens, alors tout est permis.
On peut sans problèmes réduire, voire supprimer leurs droits, on peut les contraindre à travailler sans protection sociale, ignorer les accidents du travail et les abus des employeurs, et au cas où ils oseraient protester, les faire mutiler par les forces de répression que ces riens financent avec leurs taxes et impôts
Ces gens ne sont Rien, donc ils ne méritent Rien, ne ressentent Rien, point n’est besoin de se soucier de leur existence, ils ne sont là que pour servir d’esclaves et ne méritent ni considération ni respect.
Le mépris présidentiel est presque déjà trop pour eux, qui pourrait bien accorder quelque attention que ce soit à des gens qui ne sont Rien ?