D'après le décret paru le 31 janvier dernier au journal officiel, les fabricants d'aliments issus de différentes filières ne contenant pas d'organismes génétiquement modifiés (OGM) pourront dès juillet prochain étiqueter « Sans OGM ».
Dans les supermarchés, de nouveaux logos "Sans OGM" feront leur apparition l'été prochain.
(Photo à valeur d'illustration provenant du site Flickr)
Encore une nouvelle étiquette prévue dans les rayons des supermarchés... Est-ce que les consommateurs sauront s'y retrouver au milieu des labels et autres pastilles de qualité ? On est en droit de se poser la question. « Nourri sans OGM » et « Issu d'animaux nourris sans OGM », voilà les noms des deux petits derniers. Cette règle d'étiquetage facultative, qui concerne les ingrédients d'origine animale, végétale et apicole ne contenant pas d'organismes génétiquement modifiés, entrera en vigueur dès le 1er juillet 2012. Toute une palette de mentions distinctes vont aller de paire avec ces deux sigles. Par exemple, pour les animaux, il devra être mentionné s'ils sont nourris avec des aliments contenant une présence d'OGM inférieure à 0,1 % ou à moins de 0,9 %. Pour l'UFC Que Choisir, participant à l'élaboration de ce décret, c'est une entière satisfaction et cela ne fait aucun doute, l'identification des aliments par les consommateurs va pouvoir être faite « sans ambiguïté », d'après son communiqué.
Soja et maïs déjà sur la liste
Dans la valse des mentions diverses et variées, rappelons que depuis 2004, grâce une circulaire de la Direction de la répression des fraudes, les produits d'origine végétale, comme le maïs ou le soja pouvaient déjà arborer fièrement l'estampillage « sans OGM ». Parallèlement, l'obligation de mentionner la présence des organismes génétiquement modifiés dans un produit n'est valable que pour ceux qui en contiennent directement. Alors, si rien n'est marqué sur le produit acheté, qu'est-ce qu'on a entre les mains ?
Justine Briot