Qui n’a pas eu envie d’une fondue savoyarde ou d’une raclette, bien au chaud chez soi alors que le niveau 3 du plan grand froid vient d’être activé dans plusieurs départements français ? Si ces plats sont typiquement hivernaux, doit-on adapter son alimentation à la météo ?
Corinne Peirano, diététicienne et nutritionniste, constate qu’on a « coutume de dire que lorsqu’il fait froid, il faut manger plus gras (…). En réalité, il faut nuancer cette idée-reçue (…) au risque de stocker des kilos bien inutiles ». Exit donc le reblochon ou plats trop saucés, place à une alimentation équilibrée. Ce n’est pas parce que les températures sont basses qu’il faut oublier de manger sain. Rien de tel qu’un potage de légumes pour se réchauffer.
L’hydratation est toujours aussi importante en hiver qu’en été, peut-être même plus quand il fait froid. Pour cause, avec nos pulls en laine et nos maisons surchauffées, notre corps transpire. Et a besoin d’eau. Hormis l’eau classique, les boissons chaudes comme le thé permettent de se réchauffer. De l’eau ou une boisson chaude, mais pas d’alcool. Si les liqueurs augmentent la chaleur corporelle, elles fatiguent aussi l’organisme.
Ce qu’il faut retenir : manger équilibré, boire beaucoup d’eau, et ne pas négliger le petit-déjeuner. Jusqu’à -10 degrés, un changement d’alimentation n’est pas nécessaire. Au-delà, il faut simplement augmenter légèrement le ratio calorique quotidien d’environ 100 calories (une barre de céréales) par tranche de 5 degrés.
Emilie Longin