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Billet de blog 10 mai 2017

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Mediapart, apres quelques mois d'abonnement je me rends compte que nos routes divergent. Pour ceux qui sont intéressés... Art Debout continue sa ligne sur... Art Debout. https://nuitdebout.fr/art-debout/

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Je ne peux pas continuer a cautionner un journalisme, engagé certes mais qui sait dans quelle armée (je renonce aujourd'hui a percer ce mystère). Un journalisme qui s'appuie sur les scandales mais ne va jamais au fond des choses. Pour prendre un simple exemple, l'affaire Fillon, comment est-il possible de dénoncer sans jamais une seule fois s'interroger sur les provenances et la raison d'être des fuites. La seule enquête qui aurait valu le coup etait celle-la et elle n'a pas eu lieu. Qui a torpillé Fillon? Pourquoi? Dans quel but? Ce sont les vraies questions a l'heure ou chaque candidat vit avec un sac de boules puantes suspendu au-dessus de sa tête. Juppé le savait qui a renoncé a se présenter "pour épargner sa famille". Protection des sources? C'est bien facile, et surtout c'est s'abandonner a toutes sortes d'instrumentalisation! Un second canard enchaîné n'est pas ce dont nous avons besoin, parce que des scandales, il y en aura évidemment tous les jours, mais cela ne fera jamais rien avancer ! Finalement Mediapart joue un role bien ambigu. Je ne crois pas dans la possibilité d'un 'journalisme neutre', mais ce que je constate chez Mediapart c'est un engagement extrêmement tortueux, un coup on roule pour Hamon, un coup pour Melenchon et finalement pour Macron. Je réalise qu'un journaliste reste un journaliste, et que le spectaculaire, le scandale, le 'coup journalistique', sont la ligne que s'est fixée Mediapart dans une économie basée en effet sur le spectaculaire, sur la sensation forte, mais vide de signification. Les débats plus que houleux qui ont lieu dans les commentaires sont savamment entretenus et des journalistes comme Antoine Perraud s'ingénient même a les chauffer en traitant (récemment) un commentateur de fasciste, faisant le pari qu'un certain niveau d'excitation est nécessaire à capter et retenir l'attention volage de son auditoire. J'ai mieux à faire. Nous avons mieux à faire ! Adieu Mediapart !

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