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Marionnettes, images projetées et ombres chinoises: Sylvain Maurice adapte pour la scène une oeuvre de Roald Dahl qui ouvre les portes d’un monde parallèle, où cohabitent réalité et surnaturel. Doit-on croire à toutes les histoires, même les pires ? Celles où sévissent les sorcières machiavéliques, celles où la mort surgit sans crier gare, celles où le corps humain se métamorphose en bête ? En adaptant à la scène Les Sorcières de Roald Dahl, Sylvain Maurice ouvre les portes d’un monde parallèle où la cohabitation de la réalité et du surnaturel réveille en chacun de nous le goût du jeu, du mystère et de la croyance en tous les possibles. « Personne n’a jamais vu le diable, mais nous savons qu’il existe », nous dit un des personnages de la pièce. À travers un vaste théâtre de marionnettes, d’images projetées et d’ombres chinoises, il conte, entre éclats de rire et cris d’horreur, le récit de vie d’un petit garçon confronté brutalement à la mort, à la maladie et à la perte de son apparence humaine. Soutenu par l’amour d’une grand-mère des plus atypiques, il développe une capacité toute enfantine à savoir combattre la cruauté, la bêtise, sans jamais se résigner. Découpée de manière quasi cinématographique, dans un magnifique jeu d’ombres et de lumières, cette pièce bouleverse nos habitudes de regard en changeant sans cesse de points de vue, d’échelles et de registres. Accompagnée en direct par un musicien, avec pas moins d’une trentaine de marionnettes de tailles et de natures différentes, manipulées par trois comédiens, elle engage à aller puiser dans les ressources infinies de notre imaginaire, trésor précieux qui se construit dès nos premières années de vie.
Dominique Duthuit
Les Sorcières, du 17 au 21 décembre au Théâtre des Abbesses, à partir de 6 ans

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