Les instances responsables ont déclaré le club des Girondins en état de mort cérébrale et financière. Catastrophe prévisible et qui en dit long sur les dérives des repreneurs des clubs qui n'ont pas d'autre ambition que de se faire du fric sur leur dos et sur la naïveté de ceux qui croient que des fonds de pension américains et autres requins ont une quelconque culture footballistique.
Sont responsables aussi quelques politiques qui se sont obstinés dans un projet dont dès le départ d'autres dénonçaient les risques et les absurdités - Juppé d'un côté, Hurmic de l'autre. Résultat : ce stade gigantesque, le Matmut, qui ne servira à presque rien et dont les contribuables bordelais devront payer le coût.
Mais c'est tout le système aussi qui marque sa perversité profonde : des salaires mirobolants des joueurs à l'opacité de leurs transferts pour le plus grand bénéfice de quelques malfrats, à la violence de certains supporters qui ne viennent que pour casser, se soûler la gueule et hurler des insultes racistes. On sait assez les dessous malsains des instances internationales - Mediapart a enquêté sur ce problème -
A part ça, revenir au statut d'amateur c'est revenir à la pureté du jeu, n'en déplaise aux professionnels ! Serait-ce la même chose en politique ?