Si les sondages annoncent la victoire sans surprise d'Alain Juppé à la mairie de Bordeaux, un autre combat est livré de façon plus feutrée, mais tout aussi important : la prochaine présidence de la Communauté Urbaine de Bordeaux, dont le champ d'action et le budget sont bien plus grands. Alain Juppé se dit persuadé d'être élu à cette présidence par un "syllogisme" qui voudrait que le président de cette instance se devrait d'être exercé par un maire et non par quelque obscur conseiller municipal, ce que devrait être Vincent Feltesse s'il n'est pas élu à la mairie de Bordeaux, élection à laquelle il est candidat....
Pour mémoire, Vincent Feltesse est l'actuel président de cette Communauté Urbaine.
Un article qui décrit bien les tenants et aboutissants de cette joute politique, ainsi que les enjeux économiques et sociaux, sur le site "Aqui.fr" :
"Municipales Bordeaux - Juppé-Feltesse : Les vrais défis d’une métropole millionnaire"
Attention, une élection peut en cacher une autre ! Le 23 et 30 mars, les élections seront municipales … et communautaires. Pour la première fois les futurs conseillers communautaires seront « fléchés » sur les bulletins de vote. Et si l’élection des maires focalise tous les regards en commençant par Bordeaux, le président de la Communauté Urbaine détiendra de nombreux pouvoirs. La proximité revient à la ville, mais les grandes compétences et un budget bien supérieur à la CUB, qui deviendra métropole le 1er janvier 2015. Un double enjeu de taille !
(...)
"...(...) Alain Juppé (...) considère que « il faut se lever de bonne heure pour faire croire que le nouveau visage de Bordeaux ce n’est pas Alain Juppé », il affirme en même temps que « nous sommes coauteurs de tout ce qui a été réalisé par la CUB et un seul ne saurait s’en prévaloir, fut-il président ». L’un des leitmotivs de sa campagne est le respect de l’identité communale. Et pour lui, « la meilleure garantie serait que le président de la CUB soit un maire, et pourquoi pas celui de Bordeaux ! ». Et quand il affirme qu’il serait «légal mais pas moral » que Vincent Feltesse, simple conseiller d’opposition à Bordeaux reste président, celui-ci estime ne pas avoir de leçon de moralité à recevoir de sa part. « C’est la majorité des conseillers communautaires qui choisira son président » rappelle-t-il. Et cette majorité sera dessinée par les électeurs des 28 communes de la Communauté Urbaine. Décidément, un enjeu peut en cacher un autre."
Extraits dans leur contexte ici !
....
A suivre....