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Cent Paroles d’Aix, journal local alternatif

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Billet de blog 7 mai 2012

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"Un journal pas comme les autres"', une émission avec Radio Zinzine

Dans le souci de Cent Paroles, dont vous allez beaucoup entendre parler dans les mois à venir, de se rapprocher des autres médias indépendants de la région, nous avons répondu vendredi 4 mai à l’invitation de Radio Zinzine à venir parler de notre journal local alternatif.dans l’émission « Le nez dans nos affaires » de 20 h,

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Dans le souci de Cent Paroles, dont vous allez beaucoup entendre parler dans les mois à venir, de se rapprocher des autres médias indépendants de la région, nous avons répondu vendredi 4 mai à l’invitation de Radio Zinzine à venir parler de notre journal local alternatif.dans l’émission « Le nez dans nos affaires » de 20 h,

Nous avons parlé aussi, à l’invitation des responsables de cette émission, du Repaire du Pays d’Aix, qui fait partie du collectif de Cent Paroles et d’une manifestation que nous avions organisée l’an dernier, alors que Cent Paroles existait à peine, à l’initiative du Repaire et en collaboration avec l’Université Populaire et Attac du Pays d’Aix. Nous avions invité Marie-Louise Duboin, directrice du journal La Grande Relève (dont nous  allons vous parler, comme promis dans l’article précédent), à venir faire une conférence à Aix. Comme Marie-Louise était justement de passage dans le Sud, elle a participé à l’émission avec nous et nous a parlé de choses originales et passionnantes que nous allons vous raconter ici. (l’émission a duré une heure et demie et nous n’avons pas vu le temps passer).

La Grande Relève a été  fondée par son père, Jacques Duboin, en 1935 et elle l’a reprise à sa mort en 1976. Nous allons donc commencer par parler de cet homme étonnant, à la fois homme public et un des plus grands utopistes du XXe siècle.

« Qui  était Jacques Duboin ?

« Jacques Duboin (1878-1976) entra dans la vie publique comme conseiller général de Chamonix, fut député de la Haute-Savoie à partir de 1922, et Sous-Secrétaire d'État au Trésor en 1926. Il se dégagea ensuite de toute charge politique pour réfléchir et diffuser ses idées. Ce fut en effet un visionnaire qui expliqua la crise économique et la montée du chômage à travers une vingtaine de livres, une association, le Mouvement Français pour l'Abondance et un journal La Grande Relève des hommes par la Science qu'il créa en 1935.

« L'abondance est son maître mot, et il signifie quelque chose de très simple. C'est un constat que chacun peut faire que, grâce à la domestication de nouvelles formes d'énergie et aux nouvelles techniques, telles que celle des machines-outils à télécommande numérique, il devient possible de produire automatiquement de plus en plus de biens matériels avec de moins en moins de travail humain.

« De la rareté à l'abondance.

« Jacques Duboin situe autour des années 20 la rupture du parallélisme qui avait toujours existé dans l'histoire des hommes entre la courbe de la production des richesses et la courbe de l'emploi des travailleurs. Les études du National Bureau of Research, par exemple, montrent que les courbes de la production agricole des États-Unis et du nombre des travailleurs qui y sont employés ne demeurent parallèles que jusqu'à cette époque, de même que celles de la production et de l'emploi industriels. Ensuite ces courbes varient en sens inverses et l'écart entre elles augmente. Le même fait s'observe en France : tandis que les campagnes se vident et que les paysans disparaissent, la production agricole ne cesse de croître.

« Pour Jacques Duboin, cette rupture marque une évolution définitive, irréversible, des sociétés humaines, que ce phénomène transforme de fond en comble. Alors il pose la bonne question : quand les usines deviennent des déserts qu'est-ce qu'on fait des hommes ? Car il ne voit pas pourquoi la espèce humaine serait condamnée au travail à perpétuité, même quand ce travail n'est plus nécessaire, la production se faisant bien sans lui.

« Et il explique que si on continue à raisonner comme avant, comme au temps où pour éviter les famines, la rareté des biens produits rendait nécessaire le travail de tous à plein temps, alors on condamne chacun à ne pouvoir vivre que s'il trouve un emploi. Et à accepter de faire n'importe quoi pour survivre. Alors on crée et perfectionne des armes et les guerres sont de plus en plus meurtrières. On produit à outrance et les paysans se plaignent de mévente, ils exigent des subventions. On produit n'importe comment et on détruit l'environnement. Cette fuite en avant élimine des populations entières en même temps qu'elle épuise des ressources naturelles non renouvelables.

« La libération par une économie distributive.

« Jacques Duboin propose qu'on raisonne autrement quand la rareté est vaincue. Il dit que c'est en soi une bonne nouvelle, une libération, que les hommes soient relevés de l’enfer que fut leur dur labeur millénaire. Que dès lors qu'on produit assez pour assurer le nécessaire, le nouvel âge de l'humanité, celui de l'abondance, doit être celui du temps libre, des activités libres. Il devient l’occasion pour chacun de devenir enfin cartésien puisque Descartes a écrit : «Je ne sacrifierai pas une heure de mon loisir pour les plus honorables emplois de la terre» ! Et pour réaliser ceci, il esquisse ce qu'il appelle l'économie distributive, qui permet, à l'aide d'une autre monnaie, de partager les tâches qui subsistent et les produits qui en résultent.

       « Ouvrez les yeux !

« Mais, hélas, Duboin a beau dénoncer l'absurdité criminelle des tenants de la rareté, ces derniers, au pouvoir, continuent, par tous les moyens, de la prolonger artificiellement, en allongeant la liste des mesures dites “d'assainissement”, destinées à limiter les productions de vivres afin d'en soutenir les prix, et à détruire massivement celles considérées comme excédentaires parce que ceux qui en ont besoin n'ont pas les moyens de les acheter : on dénature du blé, on jette du lait dans les égouts, on brûle du café dans des locomotives, on arrache des arbres fruitiers, on abat des troupeaux entiers, etc. Tous les leaders des partis politiques, depuis l'extrême droite jusqu'au PCF, méprisent ses analyses et crient à l'utopie, tandis qu'on crée, par la publicité, de “nouveaux marchés”, en inventant des gadgets pour les vendre à la frange de la population restée solvable.

« Alors, après le krach boursier de 1929 et la Grande Crise des années 30, ce fut la Seconde guerre Mondiale et la Shoah. Puis les réparations et l'adaptation aux nouvelles techniques valurent à l'économie mondiale les Trente Glorieuses. Après quoi ressurgirent les mêmes problèmes, que les économistes appellent surproduction. Et c'est à nouveau la même recherche perpétuelle de nouveaux débouchés, de nouveaux armements plus meurtriers que jamais, la croissance du chômage a repris, les inégalités sont encore plus criantes, et le mépris de l'environnement et des ressources naturelles plus éhonté que jamais.

     «  Serait-ce l'argent qui manque ?

« Duboin poursuit ses analyses en distinguant bien les besoins réels des besoins solvables, soulignant que ces derniers sont les seuls que le régime de la rareté prend en compte. Et comme on invoque une pénurie d'argent pour permettre l'accès de tous aux biens essentiels, il s'intéresse à la monnaie et au pouvoir de ceux qui créent et décident du crédit. Pour désacraliser l'argent, il étudie son évolution, ses différentes apparences au cours de l'Histoire, du coquillage à la monnaie scripturale d'aujourd'hui. Constatant que la monnaie n'est plus qu'un symbole, une abstraction, il montre comment il serait facile de la mettre au service de tous, tout simplement en l'adaptant aux besoins, c'est-à-dire en en faisant l'équivalent des produits et des services mis en vente ou nécessaires à la production future.

« Duboin est toujours actuel.

« Une telle "monnaie de consommation", simple unité de mesure, qui, ne circulant pas, ne pourrait donner lieu à aucun versement d'intérêt, rendrait possibles un véritable partage du travail jugé encore nécessaire, et, en même temps, le partage du pouvoir d'achat correspondant aux biens produits pour la consommation. L'automatisation des tâches ne se traduirait plus par du chômage, mais par une réduction du temps de travail. Un revenu décent pourrait être garanti à vie pour tous les citoyens s'engageant à assurer leur participation

      « Conclusion d'un chômeur

« L'auteur de ces lignes, chômeur depuis 13 ans et exclu de la communauté nationale, a donc bigrement des raisons d'approuver Jacques Duboin qui a écrit : «L'homme d'aujourd'hui est l'usufruitier d'un immense patrimoine culturel, œuvre collective poursuivie pendant des siècles par une foule innombrable de chercheurs et de travailleurs, tacitement associés pour l'amélioration de la condition humaine».

« Il pense comme lui qu'entre rareté ou abondance, l'enjeu est de taille, puisqu'il s'agit de savoir sous quelle forme il pourra prélever sa part d'héritage. Car ceux qui, détenant toujours le pouvoir, entretiennent la rareté, imposent la guerre économique en exigeant encore qu'on gagne son pain à la sueur de son front, le font parce que c'est elle qui assure leur entretien… et leur pouvoir ?"

Claude Dumas (lecteur de la Grande Relève, journal participatif.)

Appréciation élogieuse de Frédéric Lordon

« …Et je relis donc Kou l’Ahuri (... ) le livre de Jacques Duboin. Un petit livre mais grand par le talent ! Je relis donc quelques-unes des lettres que Kou, notre mandchou qui visite la France, envoie à son père resté au pays. En voyant fonctionner la France des années 30, Kou est totalement ahuri par ce qu’il constate : dans le pays de l'abondance, les économistes libéraux ont créé la pénurie au nom du profit. Il relate une conversation avec un jeune chercheur en pharmacie :

« — Kou, croyez-vous que ce soit de gaieté de coeur et vraiment pour empoisonner les gens que l'on fabrique tant d'alcools variés et avariés ? Lorsqu'on entreprend de fabriquer quelque chose, on se demande rarement si elle est utile. On pose la question : est-ce payant ? et l'on se décide en conséquence. Or les choses payantes sont souvent nuisibles et les choses utiles ne sont pas toujours payantes.

« On pense bien sûr au Médiator. En lisant le livre on pense que, après la guerre et l’impasse des 30 glorieuses, le monde que découvre Kou est le nôtre sauf que le phénomène qu'il décrit est devenu mondial. Les dogmes de l’économie libérale (la Sainte Economie) sévissent toujours et pour le profit d’un petit nombre, on truque la société d’abondance. (…)

« Un sujet d’actualité quand on entend les propositions honteuses de Laurent Wauquiez qui veut emmerder encore un peu plus les receveurs du RSA qui déjà ne trouvent pas de boulot et doivent survivre avec des sommes si minces alors que d’autres se gavent par millions au nom de la soi-disant rareté de leur soi-disant compétences. Suivez mon regard côté Renault, Nissan et autres banquiers ou traders divers."

Voir : http://perinet.blogspirit.com/duboin/

Le point de vue de Bernard Maris :

Dans son « Antimanuel d’économie », Bernard Maris pose la question : « de quoi parle l’économie ? » Et il répond : « » Du partage des richesses – partage du « gâteau »- mais aussi, en amont, de la fabrication du gâteau, et encore, du choix du type de gâteau à produire. Les deux dernières questions, et plus encore la toute dernière, la plus originaire, n’ont été envisagées que par peu de penseurs. Bernard Maris n’en cite que deux et Jacques Duboin en fait partie

Voir : http://books.google.fr/books?id=i4VvY8X3vBMC&pg=PA91&lpg=PA91&dq=Bernard+Maris+Jacques+Duboin&source=bl&ots=njg5IkWIGv&sig=L34AYwfyZOTzdyJrXy3ch23bLW4&hl=fr&sa=X&ei=WIKmT72NOImw0QWW54SHBA&sqi=2&ved=0CE8Q6AEw

LA GRANDE RELÈVE SE PRÉSENTE : 

M E N S U E L  D E  R É F L E X I O N  S O C I O - É C O N O M I Q UE V E R S  L A  D É M O C R AT I E 

D’U N E  É C O N O M I E  D E  PA R TA G E

«Vous voulez les pauvres secourus, moi je veux la misère supprimée» V. Hugo.

Qu’est-ce que La Grande Relève ?

— Ce qui distingue La Grande Relève

de beaucoup d'autres journaux, c'est d'abord

qu'elle n'est pas écrite par des journalistes,

mais par des citoyens bénévoles,

venus de tous horizons…

et qui sont animés,

non pas par l'ambition personnelle,

par exemple pour se faire élire quelque part,

mais tout simplement par l'envie de comprendre,

et de faire savoir, comment le monde fonctionne

aujourd'hui sous la dictature de la finance,

et d'imaginer ensemble

comment remplacer le productivisme destructeur

par une véritable démocratie en économie.

C'est aussi un mensuel exceptionnel

voilà plus de 70 ans qu'il paraît sans publicité

ni subventions !

Créé pendant la dépression économique

qui a suivi la crise financière de 1929,

il a tenté jusqu'en 1939, de convaincre

qu'à vouloir “sortir de la crise” en cherchant

“de nouveaux débouchés” pour les entreprises,

on courait vers une guerre mondiale…

Reprenant sa parution en 1945, il a prévenu

qu'après une période de reconstruction,

le chômage massif réapparaîtrait.

Maintenant, il continue d'analyser l'actualité,

et de proposer une économie de partage

dans laquelle la motivation de toute activité

ne serait plus l'argent.

Ce qui changerait tout,

à commencer par la finance !

Cette démarche est tellement originale

qu'évidemment, elle surprend.

N'empêche qu'il est temps d'y réfléchir.

Ensemble ?

Site Internet : http://economiedistributive.fr

abonnement pour un an (11 numéros) : 23 euros

La Grande Relève,

88 bd Carnot

78110 Le Vésinet.

L’engagement de Marie-Louise Duboin, à la suite de son père, se retrouve aussi dans ses livres :

Elle a approfondi la pensée de son père et l’a repensée en fonction de notre époque.

Si vous voulez en savoir plus, lisez ses livres

"Les Affranchis"

Publié en 1984 aux éditions Syros, à Paris,
Les Affranchis de l’an 2000, de Marie-Louise Duboin,
était ainsi présenté, en “quatrième de couverture” :
« Et si, pour sortir de la crise, il fallait être
capable d’innover au point de remettre en
cause toutes nos habitudes économiques? Si
la survie de notre planète nous imposait une
gestion commune mettant le profit au ban de
la société ? S’il fallait aller jusqu’à changer la
nature de nos monnaies en même temps que
nos systèmes de financement ? S’il fallait
même abandonner le salariat ?
C’est à cet effort d’imagination que l’auteur
s’est attaqué, considérant que les illusions,
les mirages, sont aujourd’hui du côté de ceux
qui n’osent pas voir la mutation qui s’impose.
Le type de société ainsi proposé est loin d’être
effrayant. À qui ferait peur la société autogestionnaire,
conviviale, égalitaire dont les
contours économiques et sociaux sont esquissés
dans cet écrit à la façon d’un roman ? »
Extraits de l’avertissement qui précède ce “roman” :
«La présentation romancée des thèses économiques qui sont
développées ici ne doit pas faire perdre de vue au lecteur que cet
ouvrage s’incrit dans une longue série de travaux publiés sur le
sujet par Jacques Duboin,avant la seconde guerre mondiale et dans
l’immédiat après-guerre… À cette époque pourtant, le chômage
qu’entraîne l’automatisation n’était encore prévu que par un tout petit
nombre de gens, et l’informatique, balbutiante, ne permettait guère
d’imaginer ni la concertation permanente et décentralisée, ni les
moyens de paiements électroniques…
…Aujourd’hui, au eoeur de la crise, il s’agit de montrer que
l’épanouissement de l’être humain n’entraîne pas forcément la
destruction de la planète, ni le retour à l’âge des cavernes.
En 1996, cet ouvrage a été réédité par photocopie au Canada.

"Mais où va l’argent ?"

L’économiste René Passet, ancien Président du
Conseil scientifique d’Attac, souligne dans la préface de
Mais où va l’argent ? l’intérêt des questions soulevées
par Marie-Louise Duboin.
Elle y expose d’abord simplement la réalité de la monnaie
actuelle. Constituée pour environ 15 % de monnaie
“légale” (pièces et billets), notre monnaie est essentiellement,
depuis environ un siècle, de la monnaie bancaire.
Cette monnaie scripturale, virtuelle, est une monnaie
de dette, qui est créée, et sans posséder le dixième de
sa contre-partie en valeur réelle, par des institutions de
crédit, qui sont toutes privées, et dont le seul objectif est
que cette création leur rapporte des intérêts.
Or ces institutions en tirent ainsi un énorme pouvoir,
car c’est à elles que revient le choix des investissements
qui déterminent l’avenir économique. Ce choix essentiel
n’est donc pas exercé par les élus, ce privilège est une
atteinte à la démocratie. Atteinte renforcée du fait que
les États se sont interdit à eux-mêmes le droit d’utiliser
le même procédé. De sorte que, s’ils ont besoin
d’avances pour investir dans l’intérêt général, ils se sont
condamnés à devoir verser, au titre du “service de la
Dette”, une rente payée par les contribuables, au profit
de quiconque a les moyens d’acheter des obligations
d’État…
L’histoire de la monnaie, rappelée dans ses grandes
lignes, permet de comprendre comment la monnaie
s’est transformée : après avoir été à l’origine, et pendant
des millénaires, un bien de consommation, de valeur universelle et durable, elle a complètement
changé de nature. La révolution libérale du début des années 1980 apparaît alors comme l’aboutissement
de ce transfert qui a conduit à la mainmise de la finance sur l’économie de la planète.
Après avoir évoqué les grands théories monétaires, l’auteure invite à comparer les fonctions
“classiques” de la monnaie avec ses fonctions réelles, aujourd’hui. Les relations entre monnaie et
société, la notion de valeur et l’exploitation financière du risque sont abordées dans la seconde partie
du livre, où on voit que nous ne sommes plus, à proprement parler, dans des économies d’échange
: l’échange s’est mué en un acte d’achat et de vente dans lequel les deux parties ont des rôles
totalement différents : l’un cède un bien ou un service, que l’autre paie d’une promesse, avec tous les
risques et leurs conséquences qui en découlent.
En période de crise, la réaction spontanée des populations est de créer des monnaies parallèles
pour survivre par solidarité. La troisième partie du livre incite à aller plus loin que ces monnaies
locales, en présentant des propositions pour une véritable libération de l’obsession monétaire, remettant
l’économie à sa place, celle de l’intendance, au service du développement humain et dans le respect
de l’environnement. Il s’agit bien d’inventer la démocratie en économie afin d’arriver non seulement
à une répartition plus équitable des richesses, mais aussi à utiliser raisonnablement les moyens
de production dont nous disposons.
C’est sans doute parce que les questions monétaires sont trop souvent, et a priori, réputées
complexes et réservées par conséquent à des spécialistes, que ce domaine n’est pas exploré. En les
rendant accessibles, le style de ce livre ouvre des perspectives, et l’originalité des propositions qu’il
ébauche devrait attirer l’attention parce qu’elles offrent une piste vers un véritable projet de société.
Elles méritent qu’on y réfléchisse sérieusement…

Marie-Louise s'est penchée aussi sur l'influence de Jacques Duboin sur la pensée de André Gorz.

Dans le livre qui vient d'être réédité en livre de poche ; "André Gorz, un penseur pour le 21ème siècle", sous la direction de Christophe Fourel, lire son chapitre "André Gorz et l'économie distributive"

Marie-Louise est repartie vers Paris. Merci à Radio Zinzine, voici un exemple de ce que peut donner notre collaboration qui ne fait que commencer !

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