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C'était il y a quelques semaines sur les bords de Seine, un rendez-vous de l'été indien, léger, agréable. Je voulais garder un peu de soleil, pour plus tard, sachant que le froid finirait par s'installer.
Je savais bien que la campagne allait imposer ses thèmes, plus sérieux, qu'on irait comme ça, chahuté par la houle médiatique, d'une grisaille à l'autre.
Alors pourquoi ne pas faire le choix de la société du loisir, pour faire passer le goût de l'autre, celle du spectacle politique ?
La majorité glisse, au frais de l'Etat, provoque des débats, des petites phrases résiduelles, en face ça relance, ça riposte, ah les grands jours de l'opposition; de l'attente, et hop une dose d'indignation, c'est devenu tellement prévisible (certains diront indispensable) qu'après chaque surf présidentiel, les médias agitent le triptyque Bayrou-Mélenchon-Le Pen en guise de réponse, d'équilibre du temps de parole, de solution à nos problèmes?
Ça va donc être ça la campagne jusqu'au printemps, français?
Changez-vous les idées, rejoignez les rangs de Surfrider Foundation (www.surfrider.eu), il y a un boulot fou, protection du littoral, nettoyage des plages, classification des vagues au patrimoine mondial de l'Unesco...
Allez surfer sur le site du Road Surf Club (www.roadsurfclub.fr), laissez-vous porter par les loisirs.
C'est bon comme d'éteindre la télé pendant un temps. Les remous de l'actualité ne nous éloignent jamais très longtemps de la rive.
«L'insouciance est l'art de se balancer dans la vie comme sur une escarpolette, sans s'inquiéter du moment où la corde cassera.»
Honoré de Balzac